I A fait preuve d'autant de modération et de pa tience. Comment! on prolonge la session de quinze jours et on la consacre toute entière inven ter toute une série «le griefs imaginaires que l'on développe,sous forme d'insinuations plus inconvenantes et plus injurieuses les unes que les autres et ce qui ajoute encore la gra vité du procédé,c'est que toutes ces perfidies ne peuvent être attribuées la vivacité de l'improvisation mais sont écrites et froide ment préméditées Et M. le Gouverneur aurait dû assister ces insinuations en auditeur impassible et sans même protester. Mais, c'est pour le coup que vous eussiez déduit, de son silence 1 que vos accusations étaient fondées. Mais il ne s'agit pas ici, dites-vous, d'une question de parti; eh bien! nous soutenons,au contraire, qu'il ne s'agitque decela, eten effet, vos matadors proclament eux-mêmes qu'il n'est pas question de malversations ainsi M. Soudan a déclaré dans la séance du 19 Juillet Jamais de la vie il n'est entré dans mon esprit qne M. le Gouverneur eut fait le moindre emprunt aux fonds locaux dans un intérêt personnel. Jamais, je le ré- pète. Maintenant qu'avons-nous fait? Nous avons vu que des emprunts avaient été faits irrégulièrement la caisse des fonds locaux, et nous avons dû en poursuivre la réintégration. Voilà tout. Mais je le répèle, jamais le Gouverneur n a profité person- nellement la caisse des fonds locaux. Et M. Surmont qui se montre si puritain et si farouche en dehors des séances, n'a pas été moins catégorique, lorsqu'il était en face de M. Vrambout. J'ai demandé la parole, pour dire peu près ce que vient de dire l'honorable M. Soudan. Il ne s'agit patte moins du monde de la probité ou de la loyauté de M. le Gou- verneur dans celte question. Je suis con- vaincu qu'il n'a rien mis en pochepour employer une expression vulgaire. Eh bien s'il n'y a pas eu tout ceci une question de malversation; si la loyauté et la probité de M. Vrambout ne sont pas en jeu pourquoi,apporle-t-on dans ce débat autaot de passion et de violence c'est évidemment parce qu'on cherche salis faire ses rancu nes politiques, et qu'on veut se débarrasser tout prix de l'honorable Gouverneur de notre province,dont le caractère ferme et surtout les connaissances administratives et juridiques imposent souvent un frein aux décisions arbi traires et capricieuses,comme ne manquerait pas d'enprendre notre députalion,si elle était livrée elle-même. En un mot, on convoitise la place de M. Vrambout et on le pourchasse, en donnant un libre essor toutes les plus mauvaises passions. Espérons, nous le répétons, que ces indignes manœuvres tourneront la coa- fusion des hommes fort peu honorables d'après nous, qui y ont recours. L'éditeur du Journal d'Ypres prétend que la brochure signée F. Vanderghinstedont nous avons eu occasion de parler, sort des presses de Félix Vanderghinsteimprimeur Courtrai, qui se reconnaît l'éditeur de celte brochure. 11 ne nous en coûte rien de prendre acte de cette déclaration et de la porter la con naissance de nos lecteurs. Mais nous le disons "encçre, le procès pendant entre le Journal d'Ypres et jès membres des Hospices ne doit pas se décider d'après des circonstances étran gères la cause. Si nous ajoutons foi 3 certaine Corail provincial, après un mol Les articles incriminés sont là. Il s'agit de^{^furatl.renfroyé. l'année prochain les apprécier. Sont-ils de> nature porter breux projets qui étaient son ord atteinte l'honneur et la considération des membres des Hospices? Leur font-ils éprouver au moins un préjudice moral Voilà les questions que la Cour a apprécier. Et il nous est avis noùs, que, si des imputations comme celles qu'on s'est permises étaient licites et toléréeson ne trouverait plus d'honnêtes gens qui consentiraient faire partie d'une administration charitable. Le jugement rendu par le Tribunal d'Ypres en cette cause, est d'ailleurs le triste pendant du célèbre jugement Lamolte; car on ne comprend réellement pas comment leTribunal aitpuentortiller dans cette affaire, le président du Bureau de bienfaisance, qui, celle heure là, était sur un lit de douleur et dans l'im possibilité de se défendre. Le Bureau de bienfaisance d'ailleurs n'était pas en cause et quand il l'eut été, il n'appartenait pas au Tribunal de lui infliger un blâme, raison de ses actes administratifs, ni de déclarer qu'en matière d'enseignementil exerce sur les pauvres une blamable contrainte. En s'ingérant ainsi dans la conduite admi nistrative du Bureau de bienfaisance, le Tri bunal a commis un véritableexcèsde pouvoir, qui, pour l'honneur de notre magistrature, ne saurait échapper la censure de la Cour. D'ailleurs, en censurant notre Bureau de bienfaisance, le Tribunal a fait ce qui arrive d'ordinaire lorsqu'on parle de choses dont on ne sait pasde premier mot. Si, en effet, nos magistrats avaient connu quelque peu les instructions sur la matière, ils eussent su que, lorsque le Bureau de bienfaisance refusait des secours aux enfants pauvres qui ne fréquentent pas l'Ecole com munale, il ne fait que se conformer rigou reusement aux instructions interprétatives de la loi de 1842, instructions qui émanent non pas de quelque ministre libérâtre ou franc- maçon, mais de M. Nothomb l'.le père de la loi de 1842, et qui, par cela même, en est le meilleur interprète. Or, voici comment M. Nothomb résoud cette question dans une instruction du 20 Mai 1844 C'est ici le lieu de rappeler que, dans la discussion de la loi, il avait été proposé un amendement tendant refuser tout secours sur la caisse des Bureaux de bien- faisance, aux parents qui négligeraient de faire inscrire leurs enfants et que, si cet amendement n'a pas été adopté, c'est par la seule raison que la faculté de refuser les secours ayant toujours existéil devenait inutile de l'écrire dans la lot n II était inutile, en effet, de décréter ce qui était de droit. Certes, si le Tribunal avait connu ces in structions interprétatives, il se serait épargné I'ânerie qu'il a commise, en blâmant une ad ministration, pour avoir fait son devoir. Nous nous réservons,du reste d'alambiquer le jugement,après que la Cour aura prononcé, et si nous ne l'avons pas fait plus tôt, c'est que nous n'avons pas voulu imprimer ce procès un caractère exclusivement politique. Il s'agit d'autre chose encore, comme nous nous réservons de le démontrer. La Chambre des représentants a discuté et adopté samedi un projet de loi, portant con cession de divers chemins de fer. Un amen dement tendant y ajouter un nouveau tracé de Courtrai Audenaerde,a été naturellement rejeté Ce projet n'intéressant que les Flandres ne méritait évidemment pas les sympathies du gouvernement. Au nombre de ces projets se trouvaient une trentaine de routes. Ce renvoi peut sans doute être classé parmi les mesures les plus propres retarder, entraver et restreindre les nouvelles voies de communication. p Nous apprenons que le chemin de fer d'Ypres Thourout, sera exploité partir du 15 Août prochain on sait que cette voie ferrée passe par Corlemarcq et abrège ainsi considérablement la distance entre la ville d'Ypres et celles de Dixmude et de Furnes. Espérons que des convois entre Cortemarcq et Furnes seront directement en communica tion avec tous les trains d'Ypres Thourout et vice-versa. fumeurs,le Je séance, ioï Les escadrons de l'École de cavalerie sont revenus du camp hier, vers 9 heures du matin. Le Jlloniteur de Dimanche porte un arrêté royal du 25 Juillet, qui décrète la construc tion d'une école normale Bruges Mieux vaut lard que jamais L'érection de cette école a été décidée par la loi du 29 Mai 1866, c'est-à-dire passé plus de sept ans, et sous le ministère de M. Alph. Vandenpeere- boom. Par arrêté royal du 22 Juillet M. Biot inspecteur provincial des contributions Bruges, est nommé directeur des contribu tions directes, douanes et accises Mons. La Société de la Concorde donnera une grande féte champêtre, en son local d'été, le Mardi, 3 Août 1873, sept heures et demie du soir. Lcsdanses commenceront huit heures très-précises. L'ordre du bal sera distribué l'entrée. A dix heures très-précises, il sera tiré un feu d'arti fice dont MM. les sociétaires recevront le programme détaillé. Si le temps ne permettait pas d'espérer la réussite du feu d'artifice, toute la fête serait remise au Diman che, 10 Août, aux heures ci-dessus indiquées. Dans ce cas, la remise sera annoncée par affiches apposées tant au local de la Concorde, qu'à la porte de Menin. L'entrée du local sera rigoureusement interdite aux personnes de la ville qui ne font pas partie de la" société. Les étrangers seront admis gratuitement la fête, sur la présentation d'un membre un registre d'inscription sera déposé cet effet l'entrée de la société. Les chiens ne pourront entrer et seront au besoin expulsés du local. RÉSULTAT da concouru de bétail gras qui a en lien Vpres, le 28 Juillet 1873. A. Boeufs de l'âge de 5 ans au plus quel que soit leur poids. La 1* prime 175 francs et une médaille en vermeil de la valeur de 18 francs ,rau sieur Vereecke Louis herbager Dixmude pour le bœuf n° 1 La 2" prime, 120 francs et une médaille en vermeil de la valeur de 15 francs, an même Vereecke Louis, herbager Dixmude. pour le bœuf n" 2. C. Génisses de l'âge de 4 ans au plus. La 1* prime, 100 francs et une médaille en vermeil de la valeur de 12 francs au sieur Vandenbroelc Désiré, cultivateur Boesinghe pour la génisse n* 3. La 2" prime 70 francs au sieur Delanole Dorai- nique cultivateur Rousbrugge-Haringhe pour la génisse n° 7. La 3' prime 40 francs, au sieur Vo lbout Jacques herbager Yprés pour la génisse n° 1. D. Vaches quel que soit leur âge. La 1* prime 100 francs et, une médaille en argent de la valeur de 10. francs au sieur Dewilte Louis boucher Nieucappelle pour la vache n" 4. La 2° prime 70 francsau sieur Vereecke Louis herbager Dixmude, pour la vache n" 5. La 3* prime, 40 francs au sieur Volbouij Jac herbager Ypres pour la vache n" 3. E. Veaux dits Jaarlingcn La 1" prime, 60 francs et une médaille enj la valeur de 10 francs, au Loti Nieucappelle pour le^ La 2", prime, 50 fi ie, cultivate

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 2