0 FRANCS PAR AN.
W 9,370. Dimanche,
33" ANNÉE.
17 Août 1873.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT,
Nouvelles de l'étranger.
Intérieur.
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LE PROGRÈS
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
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VIRES ACQUtRIT EONDO.
ABONNEMENT PAR AN Pour PaiTomP administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00
(dem Pour ic restant du pays7-00
Tout ce qui concerne I» journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beùrre, 83.
INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-t3 Récunes la ligne fr. 0-30
Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reétics clicz MM. Lecdein et
Picard, 15, Montagne des Aveugles, Bruxelles.
Des députés de la gauche qui font partie de la com
mission de permanence ont l'intention la prochaine
séance de 1» saisir de tout le bruit qui se fait autour
de la fusion et surtout des démarches faites Frohsdorf
par des députés de la droite. Ce serait M. Journault qui
prendrait la parole ce sujet, la majorité fui répondra
par une fin de non-recevoir. Ce n'est pas au lendemain
du voyage des princes d'Orléans 5 Vienpe que lenrs
partisans non plus que les légitimistes qui siègent la
commission de permanence pourraient consentir h
réveiller an profit de la république le souvenir du
vote de la Chambre des Députés flétrissantsoufcle roi
Louis-Philippe, le pèlerinage de Betgravc square.
L'évêque élu des vieUx-çatholiques allemands Mi
Rcinkens, a été sacré ii Rotterdam par l'évêque jansé-s
niste hollandais M. Heykamp, Cette cérémonie
laquelle assistaient un grand nombre de délégués alle
mands s'est faite avec une grande solennité selon lé
rite catholique. Avant le sacre on a donné lecture de
l'acte constatant l'érection régulière de l'évêque Rein-
kens par les délégués des communautés catholiques. Le
»jjioovcl évéque catholique de l'empire allemand
"Vest le litre qu'il a pris -l— vient dë publier une lettre
pastorale qui doit être traduite dans plusieurs langues
cl dans laquelle il défend la nouvelle Église contre ses
détracteurs infaillibilistes. Il y retrace aussi les devoirs
des évéques et insiste particulièrement sur la nécessité
de leur soumission l'autorité publique.
Des télégrammes de Madr.id confirment la déroule,
complet» subie par Contraras alors qu'à la tête d'une
troupe de deux piille insurgés de Carlhagène il mar
chait sur Madrid pour y renverser le gouvernement.
Cette défaite succédant la prise de Séville de Gré-
nade, de Cadix et do Valence achève de relever le
prestige do cabinet Salmeron et permet d'espérer qu'il
aura bientôt raison des intransigeants et de leurs insur
rections. Ceux qui sont restés aux Corlès demandent
une amnistie complète pour leurs coreligionnaires et
menacent de se retirer si elle leur est refusée.
Vprès, le 16 Aont.
Le Journal d Ypres feint de nous eroire
embarrassé propos de l'arrêt inter vénu dans
son procès contre les ciembres des Hospices.
Eh bien il se trompe singulièrement nous
avons déjà fait connaître les raisons pour les
quelles nous croyons devoir nous abstenir
pour le moment de tonte réflexion. A la diffé
rence de nofte adversaire, nous n'avons pas
l'habitude de raisonner de choses que nous
ne connaissons pas,Or, que dit l'arrêté? Est-il
conçu en fait ou en droit Peul-il donner
ouverture cassation Blâme-t-il la gestion
des Hpspices ou, au contraire, les articles du
Journal d'Ypres 9 lucrimine-t-il, comme le
tribuoal d'Ypres, l'administration du Bureau
cL; bien/aisauce, qui n'était point ert cause
tints sur lesquels il importe d'être
pouvoir émettre une opinion
Le de cause,et voijà pourquoi.
Lt de la Cour de GamJ,
yéserve
jsSure,
potij
l'accuser d'avoifeédé dë mauvaises passions,
comme nos adversaires l'ont fait chaque fois
qu'une décision judiciaire ne leur a pas été
favorable.
Un moment de patience donc qu'on nous
permette au tboins de ptendre connaissance
de. l'arrêt avant de le discuter, c'est tout ce
que nous demandons;si, d'ailleurs, le Journal
d Ypres est si pressé, il peut singulièrement
précipiter nos explications; il n'a qu publier
lui-même l'arrêt qu'il semble si bien connaître,
et nous nous engageons lui repondye daus
notre numéro qui suivra sa publication.
Comme il le voit, on n'est pas plus com
plaisant.
ii y ri
Nos adversaires et la Patrie en tête ont
fait grand bruit propos de visites corpo
relles opérées sur deux jeunes filles par le sieur
Seghers, commissaire de police en chef de la
ville de Gand, et ils félicitent le gouvernement
d'avoir destitué ce fonctionnaire Ntms somme»
foin de défendre l'abus de pouvoir commis par
M. Seghers mais on nous assure que ce
fonctionnaire n'avait élé présenté que comme
second candidat pour la place de commissaire
eu chef; le gouvernement n'aurait donc pro
bablement pas eu aujourd'hui révoquer ce
fonctionnaire, s'il s'était rallié au eboii de
l'autorité locale.
Nous aurions cru que tout le monde allait
applaudir aux nouveaux efforts que riolre
honorable sénateur M. le Bon Mazeman de
Couthove vient de faire pour obtenir la re
prise par l'Etat de toutes nos voies ferrées.
Cette reprise est en effetune question de
vie ou de mort pour nos contrées elle est
d'ailleurs line question d équité et de justice.
L'état n'a-t-d pas repris bien d'autres lignes
qu'il exploite aveeperteet ne supportons-nous
pas notre part dans ces pertes. L'exploitation
des chemins de fer par l'Etal ne doit pas être
Considérée comme une affaire purement com
merciale elle ire doit pas être appréciée seu-
remenl par les bénéfices pécuniaires qu'elle
procure, mais aussi par l'utilité qu'en relire
le public. Sous ce rapport, la reprise de nos
lignes serait complètement justifiée, car elle
aurait pour conséquence de faire appliquer
le tarif de l'État, et l'adoption de ce tarif
aurait pour résultat immédiat de faire abaisser
le prix des charbons, la grande satisfaction
de nos industriels, de nos commerçants et de
notre classe ouvrière. Voilà ce qu'a très-bipn
développé notre honorable sénateur et nous
n'y voyons rien raisonnable; aussi
'doijÇVis le discours de l*^MR['aBle
n de Couthove, aX?,à^foèreVv'c-
rES-B—T ne lui vaut pas un bon
j, m- D# Journal d'Ypres, ce d«*
ho^brabie sénateur peut lrjjfcb'®° Y.,
obliendil'approbation de lout|L
jf-
Nous ne croyons pas inutile de rappeler ici
qu'au moment de l'avéoement du cabinet
clérical en 1870, la question était sur lé point
de recevoir une solution, et que déjà, par
mesure transitoire, nous étioos dotés de trains
exprès qui fesaient le trajet d'Ypres Bru
xelles en deux heures et demie. Depuis lors,
que les temps sont changés on cède et on
recède nos réseaux, et de l'aveu même du
Journal d'Ypresnous loilà menacés de voir
élever nos tarifs, jusqu'à l'exlrêuie limite
frxée par l'acte de cbncession. Beau progrès
vraiment Et c'est lorsque notre honorable
sénateur lutte courageusement contre ces
fatales mesures que le Journal d'Ypres lance
contre lui des critiques qu'il ferait bien
mîeux de diriger contre se» hommes-liges
MM. Biebuyck et Berten, que nous retrou
vons muets comme des carpes, chaque fois
qu'un intérêt vital de l'arrondissement est en
jeu. S'il s'agissait de l'intérêt des capucins,
des jésuites ou des petits-frères, la bonne
heure alors nous les verrions 1 œuvre et
la recherche de quelque contre-loi pour ré
soudre la question.
Voici rjfoterpellation de M. Mazemap qui a
donné s>foi tsur les nerfsdu Journal d'Ypres:
M. le baron Mazeman de Couthove.
J'appuie les observations émises par l'honorable M.
Solvyus au sujet de l'exploitation du chemin de fer
d'Ypres Thourout.
Depuis sept huit mois les travaux sont entière
ment achevés et la ligne, nous ignorons pourquoi, n'est
pas encore livrée l'exploitation.
Qu'il me soit permis de demander encore l'hono
rable ministre des travaux publics s'il ne songe plus
s'occuper du réseau de la Flandre occidentale.
L'arrondissement que j'ai l'honneur de représenter
dans cette enceinte se trouve daus une situation tout
fait exceptionnelle, par suite surtout de l'augmentation
continuelle du prix des charbons l'hiver prochain, il
sera impossible aux petits commerçants et aux classe»
ouvrières de s'en procurer.
Cet état de choses est fort regrettable et cause dans
cet arrondissement une profonde inquiétude. Je prie
donc l'honorable ministre de vouloir bien irechercher
s'il d'y a pas moyen de donner aux transports de char
bons dans celte partie du pays les mêmes facilités
que dans les autres parties.
Je puis vous citer deS'négociauls qui ont prouvé
toute évidence que si nous étions placés sur uu che
min de fer de l'État les transports de cette nature
coûteraient beaucoup moins cher.
L'un d'eux m'a déclaré que si le chemin de fer qui
dessert cette partie dn p»vs était exploité par l'Étal
it réaliserait un bénéfice de 25,000 francs par an. Il
m a parfaitement prouvé l'exactitude de.ce chiffre par
la comparaison des tarifs de transport de l'État avec
ceux de la compagnie.
Celle situation, je le demande ne méritc-t-elle paj
d'attirer l'Attention du gouvernement Ne doit-elle pas
l'engager rechercher les moyens d'y porter remède -j
Je prie donc l'honorable ministre des travaux publies
de vouloir bien songer sérieusement remédier la
situation fâcheuse que je viens de sigualcr,
■m m
k.On lit daos le Bien Public:
Dn écrit djVnvers que le clergé de cette
imedi, sous la présidence
té-doyen et pléban de
Il X