S« 3,372. Dimanche, 33- année. 24 Août 1873. I 6 FRANCS PAR AN* JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, LE PROGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQOIRIT EDN-DO. ABONNEMENT 1*A It AN l'our l'ariond* administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 - Idem Pour le restant du pays7-00 'l'ont ce <|iii concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 85. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-15 Réclames la ligue fr. 0-50 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lcchmn et Picard, 15, Montagne des Aveugles, Buuxbllbs. Nouvelles de l'étranger. La session des conseils généraux qui vient de s'ou vrir en France, offre au pays une occasion de manifester ses sentiments au sujet des projets qui se poursuivent pour fixer ses futures destinées. Jusqu'ici, l'épreuve est des plus favorable an parti républicain. Partout les séances d'organisation se sont passées avec beaucoup d'ordre et sans apporter de grandes modifications la composition des bureaux tels qu'ils avaient été consti tués l'année dernière. On ne pourra guère apprécier l'ensemble des nominations que dans un jour ou deux, mais dès présent, il est acquis que le parti républicain y garde la majorité et qu'il a l'intention d'user des avantages que cela lui assure. Dans quelques conseils des tentatives faites pour rendre hommage M. Thiers, l'occasion de l'évacua tion du territoire ont soulevé des incidents plus ou Uioins passionnés selon le tempérament des membres qui y ont pris part. Le parti républicain y avait natu rellement le beau rôle ses adversaires ont dù se contenter de faire leurs réserves pour la part revenant l'Assemblée nationale et ail pays. Leduc Charles de Brunswick vient de mourir subi tement, d'un coup d'apoplexie foudroyante, il Genève. Le duc Charles, né en 1804, succéda son nèic le due Frédéric-Guillaume en 1825 sous la tutelle du roi George IV d'Angleterre. En 1830, |a suite.d'un sou- Jèvement bien justifié par ses extravagances ïl quitta le duché pour se réfugier.d'abord en Angleterre, pois 'en France. La Diète germanique le déclara incapable de régner cl appela au gouvernement du duché sou frère puiné le duc Guillaume, du consentement de tous les aguats de la maison de Brunswick. Avec ces deux princes non mariés l'un et l'autre a'éteint, la ligue directe de la maison de Brunswick. Intérieur. Ypiies, le 33 Août. En cause de Mm. les membres de la Commission des Hospicescontre l'éditeur du Joiihivai. n'Trnes. Arrêt du 6 Août 1873. (NB. Nous avous imprimefen italique, les passages que nous recommandons spécialement l'attention de nos leoteurs.) Attendu que les articles dénoncés comme portant atteinte l'honneur et la considération des appelants, tous administrateur»^!'? Hospices civils de la ville d'Ypres, articles raison desquels ces dei'Qicrs ont intenté, en leur nom personnel et privé, une action en dommages-inlérêts contre l'intimé, imprimeur-éditeur «esponsable des journaux et écrit dans lesquels ils ont paru, sont les suivants 1° Journal d'Ypres, numéro du 26 Juin 1872 article intitulé Appel aux élections Ce n'est pas- tout t la bienfaisance publique est devenue aussi le bien et la proie de la coterie, elle y trouve sou meillpur instrument de règne Bourgeois d'Ypres, si vous laissez faire nos mata dors les filles seront casernées dans leurs écoles communales comme les garçons le sont déjà dans la Loye et ailleurs, sous peine, pour leurs fa milles, de se voir impitoyablement refuser tout secours et assistance. Sises propriétés, les immenses ressources ee, joints aux services communaux, aux «nains de la coterie,la pluscousi-^ trouvât jamais, La colerl L.liml£ classe des arti menai usqu'icl leur nom Il n'y a pas, jusqu'à la presse libérale et impie, et jusqu'aux écoles sans prêtres, qui n'aient été faites bénéficiaires de ces économies-là 2° Même journal, numéro du 29 Juin 1872 article intitulé Encore quelque échantillon de la boutique. Elle ne vient pas non plus cette autre réponse requise avec opiniâtreté de M. Carton, président des Hospices, quant aux 85,000 francs de l'argent des pauvres, déposés dans des caisses spéciales, dites des capitaux et des assurances, et fructifiant en rentes sur particuliers. Le silence intéressé de M. Carton est aussi obstiné que notre demande est opiniâtre. 5* Nieuwsblad van IJperen en van het arrondisse ment, numéro du 29 Juin; article intitulée Waahom zoo gepjjnd Weet gij, kiezers, waarom de lîberalwi zoo in nesten zilten en zoo gepijnd uwe steraincn koinen bedelen t'is dat er op t' Stadbuis pandcrtjes ver- borgen roozeii ziju, die geene ooge dan die der co- lerij kunnen verïlragen zoudpr vcrslenzen. Article intitulé db Disçb en de HospicrëN. 200,000 franken inkômen aile jaremeest al gesticht en gegeven door oude brave katolicke IJperlingen 't is een baatje dat Daar mée maakt a inen caisse de capitaux van 85,000 franken daar mée krijgt men kiezers asn de hand. 4° Circulaire aux électeurs, distribués la même date ou un article intitulé IIospiciëN en Disch, Après avoir rappelé tous lés griefs qui précèdent se terminant par ces mots hoe lang zult gij die tripoteurs nog laten geworden. Attendu que le rapport sur l'administration et Ia situation des affaires de la ville d'Ypres, pendant l'anr liée 1858, rapport présenté par le Collège, en séance publique du Conseil communal du 5 Octobre 1859, constate que depuis celte époque, les administrations charitables ont pris la résolution d'obliger les enfants des familles secourues par elles, de fréquenter l'école primaire gratuite de la ville, sous peine d'être provi soirement rayés de la liste et même définitivement, en' cas de refus obstiné et non justifié Que cette décision, reconnue l'unanimité des voix par le Conseil communal comme l'accomplissement d'un devoir commandé par une sage interprétation de la loi du 25 Septembre 1842, a été immédiatement mise exécution et qu'elle a produit les excellents résultats qu'ou en attendait Attendu que cette question est essentiellement du domaine de la politiquece point qu'il n'appartient pus au pouvoir judiciaire de la décideque la solution en e?t différente pour chacun des partis qui divisent le pays, et que, partant, sans porter le plus léger préju dice l'honneur et la considération d'aucuu des ap pelants, l'auteur des articles incriminés, a eu le droit, en rappelant la décision prise par les administrations charitables, de la signaler comme mauvaise et exor? bitante Attendu qu'en alléguant qu'une administration aussi vaste et aussi considérable que celle des biens des pau vres, donne aux citoyens qui en sont ebargés, un grand moyen d'influence, l'auteur du même article a.dit un fait vrai que seulement il a altéré la vérité et exa géré «es propres renseignements, en affirmant que juS' qu'alors ces administrations avaient usé de promesses et de menaces pour maintenir leur parti au pouvoir Attendu, toutefois, que ces impqtatioos sont de la catégorie de ^Éksjjuelcs paj^, on teuM»sd<j lutte "ctAtobs^ui^^BHRlBMk^^Ritude <Sflharsser Attendu que les comptes annuels des recettes et dépenses des Hospices civils de la ville d'Ypres ont reçu l'approbation du CoBseil communal, qu'un double pour chaque année, e.q a été déposé aux archives de l» ville, où tout contribuable a eu le droit d'en prendre cou- naissance Attendu que l'examen de ces documents constate l'Que la caisse Caisse d'assurances créée en vertu d'une décision de l'administration des Hospices du 5 Novembre 1841, approuvée le 18 du même mois par l'administration communale, et qui a fait les Hos pices civils d'Ypres propres assureurs de leurs biens, a été alimentée, dès cette époque, par le versement annuel d'une somme déterminée, prise sur les revenus des biens des pauvres, de façon constituer, déjà aujourd'hui, grâce l'accumulation des intérêts, un capital de plus de deux cent mille francs, converti eu rentes sur l'État Belge, 2 cl 4 P- inscrites au Grand-livre de la detie publique, et que conformément la décision de 1841, le receveur des Hospices a si bien renseigné dans son compte annuel, toutes les ojiérations relatives ce fonds d'assurance, que le public eu le moyen de connaître le mécanisme et le service de la caisse 2* Que la Caisse des capitaux s'alimente prin cipalement du produit, relativement important, chaque année, des ventes d'arbres de haute futaye, de la somme inscrite annuellement au budget et prise sur les revenus pour satisfaire aux dépenses de réparation, d'agrandissement ou autres, exécuter aux propriétés, des remboursements de créances charge des particu liers, toutes sommes dont il y a lieu de faire remploi, soit provisoirement, soil définitivement, et dont une notable partie es', cçt effet,prêtée intérêt des par^ ticuliers qu'enfin, parfois, la caisse des revenus vient encore au secours de la caisse des capitaux pour lui permettre d'exécuter les dépenses reconnues néces saires, sauf remboursement de ees avances dans un bref délai et la première occasion Attendu qu'il a suffi l'organe des appelants l'audiencede donner lecture des noms des particuliers figurant sur ces comptes annuels, comme ayant reçu d titre de prêt intérêt, des fonds de cette caisse, pour être admis affirmer sans contestation d'autre part. que bien que ces prêts n'eussent pas au préalable été autorisés par l'autorité supérieure, ils ont toutefois (circonstance évidemment mieux connue encore des personnes de la localité) été accordés sans préoccupa tion aucune des opinions politiques des emprunteurs Attendu dès lors qu'on n'aperçoit pas comment les insinuations de l'auteur des articles incriminés, que l'institution de ces deux caisses et les prêts faits par l'une d'elles,des particuliers, ont été, entre les mains de l'administration des Hospices, un moyen de se faire des partisans politiques, ont pu'causer le moindre préjudice aux appelants, alors surtout, que ces insi nuations, sans s'attaquer In probité de ees derniers, n'ont eu pour but, que de renverser des adversaires politiques, et ont avoué pour seules raisons d'être, l'ignorance de leur auteur quant au fonctionnement de ces caisses, et ce fait, que le président des Hospices a refusé de répondre aux questions que l'intimé a trouvé bon de lui poser par la voie du journal Attendu qu'après avoir déclaré, le 26 Juin, que les Hospices civils et le Bureau de bienfaisance ont fait bénéficier des prétendues économies réalisées sur les revenus des biens des pauvres La presse libérale et' impie, et les écoles sans prêtres l'intimé a dans lu Circulaire aux électeurs limité cette imputation y t contre la seconde de ces administrations rbarilufilies V. qu'au surplus, dans le langage des partis po!iiiques^S la presse impie est celle qui détend l'indépendance du pouvoir civil et le principe de la séparation de l'église de l'état, de même que les écoles sans prêtres fftnï 'es où est mis pn pratique cet »uiré principe, que dans l'église seulement que les prêlrps doive' la. -•%nVrjigicusc, tous systèmes qu'il Ipter' cn Belgique etpartant

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1