iV 3,381. Jeudi, 33* année. 25 Septembre 1873. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, Nouvelles «le l'étranger. Intérieur. LE PBOGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQTJIRIT EUNDO. ARONNEMENT PAU AN Pour l'nrrond' Admînistralif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-011 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne In journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. .INSER TIONS An.vovchs la ligue ordinaire fr. 0-13 Réclames la ligne fr. Q-SO Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues cliei MM. Lsciieiin et Picuui, 15, Montagne des Aveugles, A Bruxelles. La Francerevenant sur la lettre que M. le comte de Cliambord aurait adressée l'archevêque de Paris l'occasion de sou dernier mandement, dit que, jusqu'à preuve officielle du contraire, elle a tout lieu de main tenir l'exactitude de l'information qui lui a été trans mise par son correspondant. Le même journal dit en outre, que les nouvelles qui lui arrivent de Vienne confirment l'insuccès des efforts qui viennent d'être tentés auprès de M. le comte de Chambord pour l'ame ner un compromis constitutionnel et des concessions sur la question du drapeau. Henri V aurait encore une fois déclaré formellement que son manifeste de 1871 devait être considéré comme Tunique programme com patible avec le sentiment de sa dignité et les inspira tions de sa conscience. Nous devons ajouter que l'Assemblée nationale le Français et d'autres journaux continuent démentir l'existence de la lettre de félicitations du coiule de Chambord l'archevêque de Paris. Décidément l'archevêque de Posen tient pousser les choses l'extiéine et forcer le gouvernement se dé partir des ménagements qu'il a jusqu'à présent gar dés envers ce prélat. Il vient de déclarer officiellement au chef de la province que, ne voulant pas se soumettre aux pre§£ri.utjoi!S de la loi, ni s'exposer aux rigueurs que des contraventions lui attireraient il avait décidé que le séminaire épiscopsl serait fermé. La Gazette de Spener assure que le gouvernement allemand a officiellement reconnu Mgr Reinkcns évê- que, élu des vieux-catholiques, en qualité d'évêque, et possédant l'égard de l'Etatles mêmes titres et les mêmes droits que les autres évêqnes du même culte. Le décret royal de sa nomination lui sera remis lors de la prestation du serment prescrit par la loi. v ic 24 Septembre. Le Journal d'Ypres se met facilement l'aise chaque fois qu'il est un tantinet embarrassé pour nous répondre, il laisse les articles émanant de notre rédaction, sans réponse, et s'en prend quelques reproductions, pour nous accabler de mille ana- thèmes. Or, nous le disons pour la vingtième fois au moins, nous ne prenons pas la responsabilité des articles qui ne sont que des reproductions et cela se conçoit aisément, nous ne craignons pas, nous,que nos lecteurs lisent la controverse et nous reproduisons parfois des articles dont nous ne partageons aucune des idées, mais comme remède moral, l'instar des Spartiates qui exhibaient des esclaves ivres, pour guérir leur population de l'ivrognèrie. Orlorsque le Journal d'Ypres se met entrer en polémique avec nous, propos d'un de ces articles, c'est en général qu'il ne veut pas répondre d'autres et il nous sert alors des tartes la crème, ce qui n'est guères du goût du public .qui en général préfère un peu l'épice. Voilà pourquoi nous laissons le Moniteur cléri cal çonJgÉÉie l'aise des articles de la Dis eus: Au moment de mettre sous presse,nous recevons de Boesinghe une lettre très-intéfesSante au sujet des dernières élections.Nous devons en remet tre la reproduction samedi. UN PAPE. On dit en ville que parmi les oiseaux exoti ques queM. B... élève dans une superbe volière,il s'en trouve un, auquel il a donné le nom de pape, afin de pouvoir dire que le pape est un oiseau voleur ou volant. M. B... doit croire que la per sonne qui lui attribuerait ce propos, n'a eu que l'intention de nuire que si peut-être elle connaît l'histoire de Marie Alacoque, elle montre la plus crasse ignorance en histoire naturelle. Le pape est un oiseau figuré et décrit dans les œuvres de Buffon tome 12, pl. 55, p. 126, et connu de tous les naturalistes. M. B... possède encore deux cardinaux, un dominicain, des nonnes et un capucin, tousdécrits par Mercier, inspecteur du jardin d'acclimatation. On pourra dire peut-être que sa volière est une vraie capucinière, toutefois "si - l'on se donne la peine d'aller voir, on s'assurera que ses habitants sont en parfaite santé et se réjouissent de ne pas dormir sur la paille humide. UX *1*1 DE LA VÉRITÉ. VILIT n'VPRES. rovuii. councNtL. Séance publique Samedi27 Septembre 1873, quatre heures de relevée. ordre du jour 1" Communication de pièces. 2" Reprise du ca sernement par l'Etat.5" Radialiori d'une inscription hypothécaire au profit des Hospices.4° Compte 1872 et budget <874, de l'Académie des heaux-arts et de ['École professionnelle. 5* Autorisation sollicitée par les Hospices afin de poursuivre le concessionnaire du canal de la Lys TYperlée. 6° Cession de bail sol licitée par le Bureau de bienfaisance. 7" Suppres sion du droit de barrière sur la route de Croyseeckc Wervicq. 8° Demandes de concessions nu cime tière. Il sera construit aux frais de l'Étatavec le concours de la province de la Flandre occidentaleet des commuhes intéressées, une route de Poperinghe Elverdinghe. Depuis que M. Malou est ailx affaires le gou vernement semble imprégné d'un esprit de fisca lité d'àpreté financière qui peut être excellent chez ceux qui dirigent de grandes sociétés indus trielles auxquelles naturellement ils cherchent s'assurer les plus riches les plus plantureux bé néfices au détriment du pauvre monde mais qui est indigne d'un gouvernement vues élevées et qui doit faire l'intérêt des populations .r ayant le sien. rues. Comment remplira-t-il cette tâche ardue et pourquoi ne pas la laisser l'industrie privée qui s'en acquitterait mieux que lui, et si elle y fai sait ses affaires où serait le mal. Ne vaut-il pas mieux que les entrepreneurs s'enrichissentque de les voir s'appauvrir en travaillant pour le pays Puis combien de lenteurs ne résulteront pas pour Ostende, qui en a déjà tant éprouvé, de cette résolution L'État se charge là d'une lourde tâ che car si les travaux traînent en longueur il sera accusé d'avoir encore retardé les travaux de transformation qui doivent conserver Ostende sa supériorité comme villft de bains. Nous avons dit commenttoujours poussé par cet appât du gain qu'un gouvernement devrait dédaigner le ministère rançonnait Blanken- berghe les premiers occupants de la digue, pour l'achat des terrains sur lesquels ils ont construit, et qui leur avait été concédés bail petit prix alors qu'ils bâtissaient sur un terrain de probabi lités, aussi mouvant quecelui des dunes, auxquelles ils ont donné la valeur qu'elles ont aujourd'hui A Charleroila même chose s'est produite. Là aussi, les exigences du gouvernement pour les terrains dès fortifications, ont été telles que l'ad ministration communale a dû s'abstenir. L'État a cru un instant faire une bonne affaire quelques premiers lots ont été vendus chers mais la réac tion n'a pas tardé se produire et la dernière adjudication n'a pu être approuvée tant la dépré ciation était déjà forte. Les carolégiens n'ont pas voulu se laisser exploiter par M. Malou et C°. Être ministre des 'finances ne signifie pas que l'on doive traiter les affaires de l'Etat comme une maison de banque une société charbonnière ou une compagnie de chemin de fer. Le gouvernement doit voir les choses un point de vue plus élevé, et il est indigne de lui de vouloir exploiter les communes ou les particuliers". S'il est. donc couvenu que M. Malou est un homme d'esprit, il est aussi avéré qu'il a introduit au ministère l'esprit de spéculation dont il a con tracté l'habitude en dirigeaut ses trente-six socié tés industrielles. LES AFFAIRES LANGRAND. On lit dans l'Étoile L'instruction de l'affaire Langrand-Dumonceau, qui dure depuis si longtemps et dont on croyait ne voir jamais la solution estnous assure-t-on, aujourd'hui terminée. jOn ajoute qu'il serait ques tion de renvoyer devant le tribunal correctionnel tous les administrateurs. Si cette nouvelle se confirme, des autorisations de poursuites seront sans doute demandées aux deux Chambres par le procureur-général dès l'ou verture de la prochaine session législative. D'autre parton écrit de Bruxelles au Journal de Liège Linstnuçtion des affaires Langrand est la |ntre dans une nouvelle phase les éléments srtise judiciaire permettraient, m'as- déterminer la part de responsabilité individuellement chacun de ceuxi fiés la fortune de Langrand jH'r, soit comme commissaire tTficho du Parlement lignements l'instnvJtioD ''est point terminée

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1