peu ces gens primitifs qui se font de la frugalité
une loiet quifaute de grives mangent des
merles n'ayant pas été invités ailleurs devaient
bien se rendre quelque part aussi on les vit la
tête baissée et l'air morne et abattu chez le petit
bonhomme qui essaya d'appaiser leur appétit au
moyen du billet fatique aucuns trouvèrent la
pitance un peu maigre mais ils durent l'avaler
bon gré malgré voor hunne ziele zaligheid.
Voilà de quelle manière on est parvenu fa-'
briquer une majorité en faveur de l'homme le plus
impopulaire de la commune. X.
El comprend onaprès tant de supercheries
et tant de violences, que le Journal d'Ypres
trouve mal que tel ou tel propriétaire libéral
serait intervenu auprès de ses occupeurs. En
présence des roueries auxquelles le clergé a
recours, celte intervention deviendra bientôt
une nécessité pour empêcher les cultivaieurs
d'élre victimes des plus odieuses superche
ries. Nous ne citerons qu'un exemple: l'ap
proche de l'élection du lr Juillet 1872, on
remet un électeur une lettre soi-disant de
son propriétaire qui lui prescrivait de voler
pour les candidats cléricaux naturellement
il obtempéra, quoique ce fut tout fait con
traire ses convictions mais quelques mois
après, il alla payer son fermage et apprit alors
de son propriétaire même que la lettre était
fausseComment "qualifier une pareille
manœuvre, et dire qu'elle a été pratiquée par
un prêtre, et par celui-là même qui par sa
parole et ses exemph^rdevrait proscrire le
mensonge et la fraude. Et ce n'est ici
qu'un cas entre millé
Eh bien nous disons que pour éviter le
retour de semblables fraudes, il est du devoir
des propriétaires libéraux d'intervenir auprès
de leurs occupeurs, ne fut-ce que pour leur
assurer la liberté de voler selon leur cou-
science.
lin soi-disant instituteur de campagne
dans une correspondance sur le concours
ouVert par la province entre les écoles pri
maires du 4e et du 5e ressort adressée au
Journal des Petits-Frères écrit que le»
écoles des villes sont restées partout inférieu
res aux écoles de campagne que parmi les
villesla fameuse École communale d'Ypres.
si hautement prisée par le libéralisme de
l'endroitest distancée si honteusement par
les écoles de petits villages.
C'est là tout bonnement un mensonge et
nous sommes convaincu» quedans le" corps
des instituteurs primaires laïques de la ville
ou de la campagne pas un n'est capable de
falsifier aussi impudemment un résultat
d'ailleurs officiellement connu. Il faut pour
cela appartenir la clique du journal cléri
cal d'autant plus inexcusable qu'un de ses
rédacteurs était membre du jury.
En efFet, la statistique officielle prouve que
les écoles urbaines du 4e ressort (Ypres) ont
obtenu en moyenne 73,6 points et les
écoles rurales seulement 62.7 points par élè
ve. Celles-ci sont donc distancées par les
premières de onze points par élève.
Il y a remarquer en outre que le pro
gramme pour les écoles urbaines est plus
vaste que pour les écoles rurales et l'affir
mation du Journal d'Ypres fut-elle fondée
nous nous demandons pourquoi on ne pour
rait pas trouver, chez un instituteur primaire
la campagne, des connaissances aussi élen-
du» s que-chez les. instituteurs primaires de^
f villes, comme aussi pourquoi on ne pourrai^
j.as trouver chez quelques uns d»^
[MKjelèves qui fréquentent les écô>.^°)
Vyines, des aptitudes spéciales.
AVique chez certains élèv
L'observation du so
est donc non-jl^em^
ai» elle est absurde^
plus ^particulière
prédilection. En effet la statistique officielle
établit que dans ce concours les élèves de
I Ecole communale d'Ypres figurent en tête
de la liste des écoles urbaines. Ils ont obtenu
chacun une distinction, savoir, la Ie mention
spéciale la Ie mention honorable et le lr
accessit. En moyenne ils ont gagné 86,5
points.
Donc, si la critique du correspondant était
fondée elle le serait fortiori l'égard des
autres écoles urbaines et bien spécialement
l'égard de celle des Petits-Frères de Wer-
vicq.
11 y a noter enfin que, dans les écoles de
campagne, sauf quelques rares exceptions, les
concurrents n'ont pu atteindre que 32, 28 et
même seulement 21 points.
Et le Journal d Ypres ose imprimer que
les écoles urbaines sont honteusement distan
cées par les écoles de petits villages.
En vérité si son béat correspondant était
assis sur les bancs d'une école primaire il
serait sans aucun doute, en fait de calcul, le
dernier de la liste.
Au reste, nous n'attachons pas au résultat
des concours plus de valeur qu'il n'eu faut.
Les inspecteurs et les 1200 instituteurs réu
nis dernièrement au Congrès, y sont presque
unanimement opposés. Le correspondant
lui, fait partie d'un autre pays, le pays intel
ligent. C'est au moins ce qu'il affirme, et nous
nous garderons bien de le contester.
LE MINISTÈRE.
Un correspondant du Journal cle Gand dépeint
assez fidèlement la position du ministère et les
embarras qui l'attendent.
L'élection d'Anvers a condamné nos ministres
cléricaux l'inaction ils en ont compris la signi
fication et ils n'iront, certes, pas se heurter contre
la résistance déclarée qu'ils rencontrent dans
toutes les villes du pays.
La prochaine session législative sera donc au
point de vue politique plus nulle encore que les
sessions précédentes. Soyez convaincus que le mi
nistère se gardera bien de présenter le moindre
projet clérical. Aux pointus qui voudraient le faire
marcher en avant... ou plutôt en arrière, il pren
dra texte de l'élection d'Anvers en disant
Comment voulez-vous que je fasse de la
politique cléricale avec le seul appui des campa
gnes si vous tenez ce qu'un gouvernement
clérical puisse faire de la politique cléricale, tâchez
qu'il ait des sympathies dans les grands centres
de population tant que ce résultat ne sera pas
atteintil nè peut que faire de la politique d'af
faires.
Avant le 16 septembre, nous pouvions encore
nous faire illusion nous pensions que les Anver-
sois étaient avec nous et que chez eux du moins
nos principes trouvaient quelque faveur. Mainte
nant nous ne pouvons plus le croire les électeurs
ont parlé et ils nous ont infligé un vote de défiance
nous n'avons plus avec nous que les électeurs des
campagnes et ce n'est pas assez pour que nous
tentions de renverser les oeuvres législatives des
libéraux.
Voilà le langage que les ministres tiendront
leurs amis.
Cependant ce subterfuge ne pourra les sauver.
Quoiqu'il arrive, les Sept-Malou ne pourront pro
longer leur existence après les élections législa
tives de l'année prochaine. M. Malou a hâte de
rentrer la Société Générale "et de s'occuper
exclusivement de l'administration de ses trente
six sociétés financières. Quelques uns de ses col
lègues notamment M. Moriaheur sont fatigués
du pouvoir qui est^g^^m^^^^jpurs épaules.
rontd'ici là de ne pas avoir la vie trop dure en
ne faisant pas de politique et se contenteront de
distribuer des places leurs cousins et amis.
Comme le ministère des Sept-Malou, malgré son
inaction n'en représente pas moins le parti cléri
cal c'est-à-dire l'ennemi implacable de tout pro
grés il n'appartient pas nos amis de leur laisser
une douce quiétude. Il faut que les députés libéraux
discutent ses actes et l'esprit qui les inspire et
fasse connaître le cléricalisme tel qu'il serait s'il
était renforcé par des succès ultérieurs.
[Avenir des Flandres.)
Après la conférence juridique de Gand la confé
rence juridique de Bruxelles.
Cette nouvelle conférence internationale se réu
nira le 10 octobre l'hôtel de ville.
Leprogramme, arrêté provisoirement, comprend
les propositions suivantes
I. Discussion sur le principe de la codification du
droit de gens.
Examen du meilleur système employer pour la
préparation et la rédaction d'un code du droit des
gens.
II. Discussion sur le principe de l'arbitrage in
ternational.
Institution de cours arbitrales procédure
suivre; moyens d'assurer l'exécution des sentences
arbitrales.
III. Classification des matières prendre en
tonsidération. Institution de comités chargés
de l'étude de questions déterminernomination
des rapporteurs.
Mode de correspondance, -r Impression et distri
bution des rapports.
Nomination d'une délégation permanente, char
gée de représenter la conférence jusqu'à l'ouverture
d'une session subséquente.
Lieu et époque de cette seconde réunion.
m O
On lit dans un journal
A qui de nous n'est-il pas arrivé maintes fois
de dire en prenant place dans une voiture de che
min de fer Dieu comme il fait sale ici On ne
frotte donc pas les banquettes Apparemment que
le plumeau n'a jamais passé sur les canapés
Il est incontestable, en effet, que le départe
ment des travaux publics et certaines Compagnies
en prennent fort leur aise avec nous lorsque nous
sommes obligés d'avoir recours leurs moyens de
locomotion.
Les choses en sont même arrivées un tel
degré d'intensité que nous croyons nécessaires
d'en toucher aujourd'hui quelques mots.
Depuis un mois il a été beaucoup parlé de
notre railway national les accidents que la presse
enregistre quotidiennement ont jeté l'effroi parmi
les populations. Ne serait-ce pas le moment de
s'occuper un peu aussi des voitures de chemins
de fer Leur malpropreté est une chose qui crève
les yeux et qui appelle un prompt et énergique
remède. L'État et les Compagnies retirent de gros
bénéfices de l'exploitation des voies ferrées or
si on nous fait payer nos coupons des prix de haute
fantaisie nous avons incontestablement le droit
d'être exigeant et de demander qu'on nous véhicule
le plus proprement possible.
En sommes-nous là Hélas non. Tout le
matériel est dans un délabrement dont on n'a
nulle idée. Ainsi, entrez dans le premier compar
timent venu. Comment le trouvez-vous les trois
quarts du temps D'une saleté repoussante le
parquet est recouvert d'une épaisse couche de
boue les canapés, éventrés, livrent passage des
flots de son ou bien des poignées de crins Les
filets destinés recevoir les chapaux et les .petits
bagages mal attachés se balancent d'une façon
inquiétante sur la tête des voyageurs infortunés
Parlerons-nous des portières et des fenêtres
Si le soleil luitvous n'avez plus en guise de
rideaux que d'affreuses loques et nour comble
jn malheurs'il gèle les vitres son^jjî^es et
Jes rhumes de cerveau 1 ||pa
j[rdonc attribuer r'côncér
îe toul