VITALE BOUHON] i&s EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE 1873. LE DIPLOME D'HONNEUR FRAY-BENTOS C O M P A GNIE LIEE I G. •NDRR&.fSnUX.CLUi TIQN UNIVERSELLE DE 186? - TOUS LES PAYS V pape'ijfcsr précieux tel autre, de ce qu'on a ouvert son sac de nuit ou son carton chapeau pour en extraire des objets de toilette tel autre encorede ce qu'on a arraché les cadenas de sa valise, ou de ce qu'on a volé une dame les bijoux que renfermait sa caisse. Il est vraiment grand temps que cela finisse et que l'on crée sur nos voies ferrées une classe de sur veillants ou de détectives qui nous mettent l'abri de la.pitoyable réputation qu'on nous fait l'étran ger. [Écho.) Mm« ia comtesse d'Oultremontfille de M. Malou ministre des finances vient de mourir Paris. Aucun journal n'a donné cette nouvelle nous la trouvons seulement dans le compte-réndu du Moniteurde la séance de l'Académie où il a été donné lecture d'une lettre de M. le ministre de l'intérieur qui s'étant proposé d'assister la cérémonie, a fait exprimer ses regrets, au dernier instant, de ne pouvoir venir cause de la mort de M"" la comtesse d'Oultremont, fille de M. le minis tre des finances. Journal de Bruges.) .t attentats a la pudeur par un pretre. Ln République de la f.orrèze annonce qli'un prêtre du nom de Jarras, vicaire île la commune de la Mazière liasse, arrondissement d'Ussel, a été écroué la prison d'Ussel, il y a quelques jours', sur l'accusation d'atten tats la pudeur sur la persouue de jeunes enfants. Progrès du Nord.) Un curé catholique du district de Halbcrstadt en Prusse brûlant du désir de parler politique en chaire et n'osant le faire cause du fameux article de la loi ecclésiastique, a trouvé ingénieux de descendre dans la - rue après la messe et,#après avoir déposé ses vêtements dé préiro de dire ses auditeurs Mes ebors par- Vivssiens, il est défendu vos pasteurs, sous peine de la nrison, de vous dire, en chaire, ce qu'ils pensent de eu qui se passe dans le monde. Je suis donc obligé de vous parler en pleine rue Comme le sermon du curé était de nature appeler l'attention de laju§ ce il a été poursuivi. S'étant pourvu en appel, sous le piétexte qu'il n'avait pas prononcé le discours incrimi né dans l'exercice de ses fonctions, il a été débouté de suu pourvoi, et sa distinction jésuitique entre un ser mon du haut de la chaire et un sermon en plciu veut ne le sauvera pas de la peine qu'il a encourue. L'affaire du vol de 85 mille francs commis Saint-Michel lez-Bruges, excite vivement la curiosité et fait le sujet de toutes lgs conversations, surtout depuis qu'on sait que les prévenus appartiennent ce qu'on est venu d'appeler la haute société. Voici nos derniers renseignements Les magistrats instructeurs du tribunal de Brugessont arrivés Malines le 21 vers midi et ils se sont fait accompagner du procureur du roi de Malines, du personnel de la police et de la brigade de la gendarmerie pour faire des perquisitious dans la maison de M. Deby, rentier, demeurant rue de Stassartet qui, parait il, serait compromis dans l'affaire; une arrestation a été opérée. La gendarmerie a fait la garde autour de la maison pendant toute la nuit et des perquisitions ont eu lieu au domicile de M. Deby. r v On a trouvé, dit-on, dans un pigeonnier attenant la maison une partie de la somme volée, et sous la toiture de ce pigeonnier, cachés dans des bouchons de paille les diamants qui ont été enlevés M. de Penaranda. 11 araîtrait aussi que dans les valeurs qui ont été dérobées il en est dont les malfaiteurs n'auraient pu eu aucun cas se dé faire parce qu'elles ne sont pas négociables. De plus un mandat d'amener a été lancé du même chef coutre le 61s d'un personnage politique M. le vicomte de K. soupçonné d'avoir pris part cette .soustraction. Ce jeune hom me est en fuite, on a pu suivre sa trace jusqu'à Marseille mais là, il est parvenu dépister les limiers de la police et disparai- tre sans qu'on sache vers quel pays il s'est dirigé. t"Sommaire de /'Illustration européenne, 3" année, n° 46. 27 Septembre. Gravures: Le baron Jules d'Anethao. Vue du Tyrol. Le défilé de Fiiistermiiuz. Les critiques P(d'après Henriette Brown). La Basilique de S' Marc, Venise. L Texte Nos gravures. Chronique de partout..— Hk doléaue/i'\d'un écolier paresseux. Un mariage ■iiass-^f^— Le chant d'un voyageur do commerc H qioBH-nsées sur le mot liberté. Non- lisons dans l'Impartial, de Madrid Le eiiié Santa Crtiz se rend Bruxelles et Liège, accompagné de deux ingénieurs pour acquérir ou commander 15,000 fusils. Le comte d'Alcantara sujet belge et adjudant du prétendant, est chargé de les conduire cl de les mettre en relation avec les fabricants mais ceux-ci, de même que le gouvernement du roi Léopold. ont connaissance 'des projets du célèbre cabacilla, et tout fait croire que son voyage sera tout fait inutile. Un suicide horrible. Le nommé Brauer âgé de vingt ans et habitant chez ses parents, boulevard ries Amandiers, 120, avait par suite de démêlés de famille quitté son do micile depuis deux ou trois jours. Le chagrin qu'il a éprouvé de se voir brouillé avec ses parents a été si grand qu'il a résolu d'en finir sa vie. A cet effet, il s'est rendu hier soir chez sa sœur, demeurant 16, rue Obcrkampt, au sixième étage, s'est emparé d'une arine tranchante arrachée une panoplie et a essayé de se percer le eœur mais il n est parvenu qu'à se blesser sans même pouvoir arracher l'arme do sa blessure. Alors, il a ouvert la croisée et s'est jeté dans la rue, où on l'a relevé dans un état affreux. 11 ne s'est pour tant pas tué du coup ou l'a transporté l'hôpital Saint-Louis mais; une heure après il rendait le der- uicr soupir. Le coup du gaz. Avant-hier soir, la gaz s'éteignait subitement dans un café du boulevard Voltaire. Craignant une explosion les consommateurs se hâtèrent de sortir. Le maître de l'établissement M. Eugène B..,, aidé de ses garçonç rechercha les'causeg de cet accident, et finit par découvrir que le robinet du compteur avait été fermé par une main malveillante. 11 s'empressa de le rouvrir. Les becs rallumés, les consommateurs rentrèrent au café. M. B... remarqua alors qu'il manquait trois de ces consommateurs lesquels avaient fait précisément une dépense assez forte. Peu après, il constata que l'argent qu'il avait dans son tiroir environ quatre cents francs, avait disparu en même temps un monsieur se plaignait de ne plus retrouver son'paletot. On sut alors le fin mot de l'affaire les filous avaient éteint le gaz pour faire leur coup dans l'obscurité et s'esquiver. Le cafetier volé a porté plainte. r Un chimiste allemand, nommé Londsberg, vient de faire une découverte très-importante pour les person nes qui ont la vue faible, ou même pour tous ceux qui ne sont pas totalement aveugles. On affirme.que l'effet pénible produit sur la vue par la plupart des éclairages artificiels est dû là grande proportion de rayons non lumineux et simplement calorifiques qu'ils contiennent. La lumière du Soleil contient 50 p. c. de ccj> rayons, mais dans la lumière du gaz, il y a près de 90 p. c. dans la lumière éleclriqne 80, dans la kerosem 94 p. c. Londsberg déclare qu'en passant n'importe quelle lumière artificielle travers une mince couche d'alun ou de mica ces rayons calorifiques sont absorbés,tandis que l'effet brillant des rayons de lumière n'est nulle ment.diminué, mais seulemcut adouci. On écrit que des travaux s'exécutent au château de Gesves (Namur), chez le comte de Liminges, gendre de M. Barthélémy Dumorticr, en vue de l'arrivée du comte de Chambord,attendu pour lesamedi 4 octobre. Un mort vivant. Une histoire terrible' courait hier dans tout le quartier Breda. Un M. Palfrcy, demeurant 10, rue Frochot, avait, dit-on, été enterré vivant. Au moment où on allait procéder la levée du corps, on avait entendu le mort gratter les parois de sa bière. Immédiatement on avait fait sauter le couvercle, et M. Palfrcy, hâve, livide, effrayant, s'était levé sur son séaut en murmurant d'un air terrifié Où suis-je Il n'était qu'en catalepsie. Transporté sur soni près avait temps que irouv il au On lit dans le TagebluU une notice sur la biblio thèque de Berlin où l'on voit que dans la salle des journaux, ouverte au public, les lecteurs ont leur dis position G79 recueils périodiques et journaux dans toutes les langues. Le Tugeblatt reconnaît en même teinps qne cette salle est peu fréquentée. La bibliothèque royale de Berlin renferme actuelle ment 7(18,000 volumes et au-delà de 15,000 manus crits. La salle de lecture est fréquentée chaque jour par 200 ou 500 lecteurs. On y prête au dehors en moyenne, 30,000 volumes par au. On s'entretient beaucoup en ce moment Bruxelles d'une poursuite du chef d'escroquerie intentée charge d'uu ex-directeur de théâtre failli et de sa dame. IHxiiché m'Vpiirs. ÉTAT indiquant les quantités-et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 27 Septembre 1873. NATDRE DKS grains et denrées. quantités pr|x «oven poids VENDUES. i par de kilogrammes, cent kilogrammes, l'hectolitre Froment 3-2,400 fr 43 25 80 Seigle 8,700 27 00 73 1,400 24 50 44 Pois. 1,200 27 00 80 Féveroles. 2,000 25 50 80 Pommesde terre. 9,400 7 50 Beurre II 340 00 État-ci vit d'Vpkei, <0k Septembre au 27 inclus. Naissances. Sexe masculin 8, idem féminin 4, total 12. Mariages. DebruyneCharlesjournalier et GodtskalckEugénie, dentellière. GeloenLéonard, tailleur, et Delbeke, Virginie, modiste. Décès. LaurentCharles 68 ans journalier époux de Rosalie Desaeghcr, rue Longue de Thourout. Vanrenne Augustin 23 anssoldat l'école de cavalerie, célibataire, rue des Bouchers. Weyerman, M»rie, 76 ans, dentellière,épouse dePierre Vlaemynck, rue d'Elverdinglie. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 0, idem féminin 2 total 2. Onguent et Pilules d1 ffofloway. Maladies Dangereuses. Combien de maladie-*dans le cours de la vie se produisent par suite de la négligence de symptômes, en apparence, sans im portance. Le bouton susceptible d'une guérison prompte dans l'enfance, devient, faiite de soins le tourment incurable de toute la vie. Avec la connaissance du pouvoir curatif de l'On guent et des Pilules H'olloway, ceux qui négligent d'extirper e 60 premiers germes de maux héréditaires auront subir le châtiment provenant de leur folie. Les rémèdes d'Holloway font disparaître les éruptions de la peau, les maladies de scorbut, les scrofules, en toutes sortes d'ulcères, maux, blessures ou écor- chujes Par l'emploi des excellents remèdes d'Holloway qui sont prqoipts et sûrs, beaucoup de peines et de grandes dépen. ses peuveut être épargnées et un grand bienfait est assuré aux présentes, comme aux futures génératoins. 12. Eu vente: Pilules et Ongaenl^oiusi. FrtsOu-Vah Outrtvb, rue de Dixmude, 35, Ypres. 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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 3