6 FRANCS PAR AIV. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, 3,384. Dimanche, 33e ANNÉE. 5 Octobre 1873. Nouvelles tic l'étranger. Intérieur. mon ods, et c'est*enco LE PBOGBÊS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHf. VIRES ACQCIRIT EUNDO. ABONNEMENT PAU AN: Pour fart-rond' administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-15 Réclames la ligne fr. 0-30 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lechbin et Picaiid, 15, Montagne des Aveugles, Bruxelles. avis. s.es personnes qui s'abonneront ponr l'année 1874 recevront le jonrnal gratis, partir «le ee jour. Sons faisons ainsi nn appel nos amis politiques ponr qn'ils nons procurent «le nouveaux abon nés et surtout «le nouveaux lecteurs. Cet appel, qu'on le croie bien, n'est pas nn cri de détresse depnls quelque teins en effet, le nombre de nos abonnés n'a fait qu'accroître et le Pkogkès, quoiqu'il arri ve, a ponr de longues années son existence assurée. La lettre du comte de Chambord n'a pas produit l'effet qu'en attendaient ceux qui l'ont livrée la publi cité. Les journaux fusionnistes ou ceux quisont disposés adbcrer la restauration monarchique essaient bien de faire croire au public qu'après les déclarations du prince il n'y a plus ne promesses ni engagements lui demander mais cette tactique ne réussit pas. M. le comte de Chambord est et restera l'homme d'un ordre de choses inconciliable avec les conséquences d'une révolution bientôt séculaire et c'est sur cet écueil (ju'cubuuoroiit louo le efforts de se® partisan® pour le établir sur le trône de ses pères. Dans les deux grands États de l'Europe centrale le royaume de Prusse et l'Autriche les élections pour le renouvellement des Chambres représentatives sont l'ordre du jour. L'opinion libérale qui prédominait dans les Chambres des deux pays aura subir un rude-assaut qui pourra devenir d'autant plus dangereux pour la consolidation des institutions constitutionnelles que l'on remarque dans le parti libéral en Autriche comme en Prusse une espèce de lassitude ou de non chalance optimiste, et des germes de scission. L'agitation irlandaise du home rule commence prendre d'assez grandes proportions. L'accession du clergé catholique i un mouvement pour lequel il avait jusqu'ici manifesté un prudent éloignement, double les forces du parti séparatiste. Celui-ci trouve eu outre, un point d'appui sérieux dans la réaction cléricale eu France. Le Times lui-même constate l'alliance intime qui réunit, dans un effort commun toute la réaction européenne en France comme en Italie en Espagne comme en Irlande. En effet tous les revenants de l'ultramontanisme se donnent la main et la restaura- tiou du comte de Chambord sur le trône de ses aïeux aurait son contrecoup même dans la libérale Angle terre. Tpuri, le 4 Octobre. Le Journal d'Ypres n'écrit encore une fois que pour les niais il cherche en effet faire accroire ses lecteurs qui il est dé fendu de nous lire, que nous laissons la plu- part de ses articles sans réponse. Le croira it- r on JLchet che leur persuader que nous j-épondu un traître1 mot au imputés messieurs des [eront que c'est un peu fcacré viDgl-sept colonnes Ire et nouA u'avons clos la i avoir publié les chiffres Lextrails de l'original de ^approuvée par l'auto- avoir de plo^ concluant Devions-nous encore, après cela, fatiguer nos lecteurs en répétant sans cesse la même chose Évidemment non et tous les hommes sensés nous donneront raison il n'y a que le Journal dYpres pour trouver qu'il nous a cloué la bouche. Mais, tout doux, cotnpère.Voyons lequel de nous a raison.Nous offrons de tenir tel pari que le Moniteur cléri cal nous proposera,au profit des pauvres,que tous les chiffres que nous avons cités dans notre numéro du 31 Août,comme représentant les divers revenus des Hospices pendant les années 1863 1864 et 1865, sont de la plus rigoureuse exactitude et en tous points con formes la comptabilité officielle, approuvée par l'autorité supérieure. Nous sommes cloués, dites-vous; maintenant qu'avez-vous répon dre? Il va de soi que nous n'admettons pas que par des raisonnements en l'air ou par des rap ports quelconques,qui ne sont pas dés pièces de comptabilité,l'on puisseélablirle contraire. La comptabilité seule fait foi, seule elle fait autorité. Eh bien! si vous acceptez Ife pari que nous vous offrons et que nous ayons tort, alors vous nous aurez cloué la bouche. Mais jusque là, tous nos lecteurs seront convain cus que les chiffres que nous avons donnés, sont les seuls vrais, et que tout ce que vous avez écrit cet égard comme chaque fois que vous traitez une question de comptabi lité, est de la haute fantaisie et a passé tout juste travers les mailles de la loi. Mais, en nous représentant comme ayant déserté la discussion, sur une foule -de ques tions,vous avez tout juste interverti les rôles, car c'est vous qui ne répondez pas la moitié de nos articles. Ainsi, nous avons narré dernièrement la mésaventure d'un intrus aux fêtes de Thou- rout, ce qui, soit dit en passant, a beaucoup égayé nos lecteurs. Eh bien vous n'avez soufflé traitre mot. Nous avons démontré combien il était insolite et inconvenant d'avoir vu un membre de la députation et un commissaire d'arron- dissement présider l'installation d'un curé et y prêcher toutes les autorités civiles de la commune, qu'ils devaient une soumission absolue au clergé. Et vous avez fait le mort Nous avons prouvé que vous accusez tort de partialité ou de négligence, un bono- - rable secrétaire, de-ne pas avoir inscrit com me électeurs des personnes qui paient le cens dans une autre communS^alors ré sonnes n'ont pas requi£WieSjg|^^^Bcui' inscription, et vous oiflHI su que répondre. Nous avons ;é|ablf j Banque nationale toi* Société générale et v erreur s'accréditer, q égarer les financiers dt Nous n'allons pas au quinzbne; mais si nous r< il y aurait cinquante articles auxquels vous n'avez pas trouvé faire un mot de réponse. Et lorsque vous voulez avoir l'air de nous répliquer, vous discutez régulièrement côté de la question. Ainsi, vous prétendez nous avoir répondu sur la question militaire Ouipour vos lecteursmais d'une manière qui n'a pas de bon senscar vous persistez soutenir que les charges militaires sont allégées, tandis que: 1° le contingent actif est augmenté de mille.hommes 2° la durée du service est prolongée 3° le remplacement ne sera plus accessible qu'aux riches, car il coûtera 2,500 francs au moins et 4° en fin de compte le budget de la guerre est augmenté de 4,000,000 au moins. N'avions-Dous donc pas raison de dire que le Journal dYpres ne répond pas nos ar ticles les plus sérieux, et que, lorsqu'il veut avoir l'air de répondre, il s'échappe par la tangente ou nous sert une tarte la crème. Il a sous ce rapportla tache facile ses lecteurs habituels ne peuvent pas nous lire il peut donc écrire tout ce qu'il veut. Aussi, nous ne serions pas étonné de lui voir écrire encore une fois que nous ne lui avons pas répondu un traître mot ce ne serait pas plus fort que par le passé. II arrive très-rarement que le Journal dYpres nous répond sans dire une bêtise, et cela est particulièrement vrai, lorsqu'il s'agit d'un point de légalité ou de jurisprudence ainsi l'autre jour nous avions dit qu'un auguste magistrat avait, pris un arrêté pour défendre la danse. Pas du tout dit le Journal dYpres l'arrêt en questiou est du 22 Octobre 1861, signé D. Ricquier, et approuvé par la Dé- putation libérale d'alors. Ne dirait-on pas que c'est péremptoire Il n'y a qu'une petite difficulté c'est qu'on confond ici un règlement de police de 1861 avec un arrêté pris par le bourgmestre en exécution de ce règlement en l'an de grâce et de progrès mil huit cent soixante-treize. Le règlement du 22 Octobre 1861 en effet ne défend nullement la danse mais comme tous les règlements de l'espèce il, dispose que l'on ne peut donner des bâls, ni autres fêles publiques sans l'autorisation préalable de l'autorité locale mais jamais jusqu'ici c<MAe autorisation n'avait été refusée i il était donc réservé notre augtiste magis tral, de prendre l'initiative de cette défense ej. d'interdire cet innocent plaisir pour plaire1 tomme nous l'a von dit, et faire acte de So- ^'sion M. le curé, et soi-disant Noi» - JeauxV f Église. Vous voyez don- sérieux et l ire initiales lleoux. Tousj lest du 22 Octobre 1861 Pour differs -s danse, jpnt deux dis- - jifférentès lîetiédislioc- aux yeux Elle nous J l'est l'auteur de l'ar-

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1