nouvelles diverses. fiques. Pêches, poires, raisins, rien ne manquait l'envoi, qu'on avait cherché faire splendide. Le destinataire reçut le panier et en donna décharge. Quand il l'ouvrit, il le trouva vide.... vide. Tout au moins il ne contenait plus que de la paille. Ce fonctionnaire ne conteste plus que l'on vole sur les chemins de fer, et si très-prochainement on prend des mesures de rigueur, vous saurez que c'est l'expérience personnelle qui les a provoquées. La presse cléricale qui prétend laisser la justice le soin d'éclaircir l'affaire de Peneranda remplit son rôle d'une étrange façon. Il ne lui suffit plus, dit l'Écho du Parlement, d'injurier les libé raux qui ont l'effronterie d'imprimer en toutes 'lettres le nom de M. de Kerckhove. Voici le Cour rier de la Meuse qui met ce jeune... chevalier sur un piédestal. Il espère que l'on reconnaîtra l'inno cence d'un enfantqui a été indignement trompé et séduit. Puis il ajoute Sachez que c'est M. de Kerckhove lui-même qui a saisi la justice de l'affaire et que c'est sa demande que M. de Laege, beau-père de M. de Pe neranda, s'est rendu auprès du juge d'instruction. Nous vous le demandons croyez-vous qu'il y ait dans le grand parti libéralbeaucoup d'hommes capables de poser un pareil acte et d'obéir d'une manière aussi chevaleresque la voix de l'honneur et du devoir La Patrie n'était que ridicule. Le Courrier de la Meuse est sublime. Il est vrai que du sublime au ridicule, il n'y a que la distance d'un fétu de paille pontifical. On vole ou l'on aide voler son oncle. On nie, on se cache, puis on avoue et l'on prend la fuite. Cela s'appelle dans 1» code de morale des cléricaux obéir d'une manière chevaleresque la voix de l'honneur et du devoir Voici notre aimable vicomte passé l'émule des ■héros de théâtre, avec une variante cependant Des chevaliers de ma patrie, L'honneur (bis) fut toujours le soutien Et dussé-jc y perdre la vie, Fuyons 1 Fuyons Je ne crains rien. L'honneur (bis) fut toujours le soutien Des chevaliers de ma patrie. Il y a quelques jours deux prêtres du doyenné ■de Tirlemont ayantdans un plantureux festin voulu tenir tête deux vigoureux capucins de S' Trond et faire voir qu'ils étaient de force vider autant de flacons que les saints pères ont été cruellement punis de leur témérité. A peine sortis du sanctuaire... du restaurant... les malheureux se soutenaient l'un l'autre, et hélas cette fois l'union ne faisant pas la force, ont roulé dans le ruisseau au milieu des rires et des huées du public. Un des pères capftcins ayant mis le nez la fenêtre s'est crié avec jubilation in secula sukkelaars Le gouvernement se décidera-t-il enfin faire droit aux justes réclamations du public pour les cartes correspondances D'abord le papier devient de plus en plus mau vais, il boit comme un cocher de vigilante. On finira par s'en servir en guise de papier buvard. Ensuite il arrive fort souvent que les bureaux secondaires sont dépourvus de cartes et que le pu blic est obligé de courir au bureau central cela ne devrait jamais arriver. Nous racontions dernièrement le cas des voya geurs d'un train du chemin de fer du Luxembourg, qui n'avaient pu se faire délivrer de billets pour Bruxelles la station de Namur l'employé ne connaissant pas son service. Il s'en est passé hier une bien plus drôle la station d'Alostau passage du train de Gand de îidi trente... Au moment de se munir de coupons les voya- i ont trouvé le guichet veuf d'employé. Ils ont voiture sans billets au mépris du par la faute de l'administration it déli^ 'des coupons mais pi, désireux de revenir optaient profiter des Nous ne comprenons vraiment pas dit l'Eclio du Parlementce que la presse cléricale trouve d'étrange dans la spéculation dont la paille humide 'du Vatican est l'objet. N'a-t-elle pas contribué par tous les moyens dont elle dispose propager ce mensonge que le Saint-Père était prisonnier Rome, et sa résidence n'est-elle pas la prison du Vatican De la prison la paille humide il n'y a qu'un pas et il n'est pas étonnant qu'il se soit trouvé des trafiquants en reliques pour le franchir. Est-ce que la paille humide ne vaut pas les reliques de Retsin le protégé de M. le baron d'Anethan ne vaut-elle pas l'eau de la Salette dont M. Delcour ministre de l'intérieur a le dé pôt pour toute la Belgique i-JJ> »-<gJ Encore un accident de chemin de fer On écrit d'Anvers le 3 que le train express parti de Lou- vain pour Malines ce jour 1 h. 35 m. a déraillé proximité de Wespelaerepar suite du bris d'une roue du tender. Après qu'il fût sorti des rails le convoi a parcouru une distance de 800 mètres avant qu'on fut parvenu le stoper. Le brave Machiniste Harpin, le serre-frein Corenbeek et le garde Perpette (n° 645) se sont distingués par un courage exemplaire et une présence d'esprit digne des plus grands éloges. On écrit de Boom que l'archevêque de Malines passera ce soir l'inspection de la milice ouvrière connue sous le nom d'Association de S' François- Xavier. L'Association de S' François-Xavier compte dans certaines villes et dans -les communes rurales un très-grand nombre de membres (1800 Boom), tous appartenant la classe ouvrière. Elle est orga nisée militairement et les chefs ont des grades hiérarchiques capitaines lieutenants, sergents, etc. L'archevêque en est naturellement le général. A l'occasion de sa visit<%Jgshabitants ont été in vités pavoiser et illuî^l|^J)ès ce matin six drapeaux aux couleurs du J^H^i flottent sur l'église. Afin de rendre la manifesflHfc plus impo sante la grosse cloche annoncera l^^oment où les lampions devront s'allumer. Tout marchera la baguette. Conr d'nssifies de la Flandre Occidentale. Liste des Jurés résidant dans Varrondissement judiciaire d'Ypres, appelés siéger dans la Ie série du 4e trimestre de 1873, dont l'ouver ture est fixée au Lundi. 3 Novembre, sous la présidence de M. le conseiller De Mer en. 1. llostyn, Ch., conseiller communal, GheluWe. 2. Pollie, P.-, négociant, Warnêton. 3. Verbrugglic-Deleu, propriétaire, A Wervicq. 4. De Vricndt, Charles, bourgmestre, A Cortemarcq. 5. Van Renynghe, A., conseiller communal, A Pope- ringhe. 6. Siroohant, A., pensionnaire de l'Étal, a Ypres. 7. De Codt, J., propriétaire, Ypres 8 D'Ennetièrcs, comte d'Hust, propriétaire, Elvcr- dinghe. 9. Duruttc, E., propriétaire, A Ypres. a! - —r On écrit de Poolcapelle, vendredi Un violent incendie a éclaté, Poclcapelle, dans un bâtiment formant trois habitations ouvrières. En très- peu de temps tout a été réduit en cendres y compris le mobilier des pauvres habitants, rien n'a été sauvé Tout le inonde étant encore sur pied et chacun rivali sant de zèle, un pâté de maisons très-exposé aux flam mes a pu être sauvé. Les autorités communales ont été empêchées par la distance de se trouver sur le lieu du sinistre. Jusqu'ici on ignore la cause de ce nouvel incendie. Un accident estj habitants de fa]/ s'étant introd hachepaill| inanimé Toui qua oîblemènt impressionner les »vy q Namur. Deux enfants y découvrirent un futer divers objets ans de choux etc. L âgé de moûte de L de placer saj tonru Un Irait un peu gaulois, si l'on veuf, mais il est au fond si honnête, je dirai même, si légitime On sait que la vie de nos braves marins est faite tonte de sacrifices, parmi lesquels ie moindre n'est pas l'éloignement forcé dans lequel ils se trouvent trop souvent de leurs familles, dont les joies sont pour eux bien rares. La navigation a vapeur, en abrégeant les distances, a un peu adouci les rigueurs de l'état, et les marins se retrouvent plus fréquemment dans leurs foyers. Autre fois, leur exil était bien plus long 1 La jeune femme d'un capitaine de frégate se promène sur la jetée de Brest accompagnée de trois ou quatre charmants bébés. Elle cause en regardant l'Océan avec une dame âgée, femme d'un contre amiral. Que vous êtes heureuse dit celle-ci A la jeune femme, d'être entourée de tous ces jolis enfants, d'au tant plus unis entre eux que leurs âges se touchent presque Je n'ai pas eu le même bonheur... Entre mon fils et ma fille il y a douze ans de différence C'était du temps des vaisseaux voiles La commune de Cruysbautem a été, dimanche der nier le théâtre d'un crime épouvantable. Vers dix heures do soir, les habitants d'une maison sur la route d'Olsene trouvèrent baigné dans son sang un jeune homme de 21 ans domestique chez l'entrepreneur de la malle-poste. I! avait reçu A l'improvistc un coup d'une arme tranchante dans le dos. A quelques pas plus loin on découvrit le cadavre d'un jeune homme de l'endroit. Celui-ci avait reçu un coop sur la tête et le cerveau était percé par l'arme il avait en outre au ventre une plaie béante faisant échapper les entrailles. L'état du domestique est très-grave il a pu cepen dant fournirdes renseignements aux magistrats instruc teurs mais il n'a pas reconnu l'auteur de cc lâche guet-apens. On a des soupçons sur quelques mauvais sujets du village, mais jusqu'à ce jour aucune arrestation n'a été opérée. Une centenaire Marie Maron vient de s'éteindre A Bouvignes. Marie Maron était née Ermeton-snr-Biert, au mois de mai 1768. Elle était par conséquent dans sa 106* année. Deux fermes ont été incendiées la semaine passée l'une A Crombeke, l'autre A Wcstvletcrcn. A LA BALANCE, LES ENFANTS. A la balance, les enfants, A la balance Le docteur Diday, de la société protectrice de l'enfance, le recom mande. Il faut peser les enfants pour savoir s'ils se portent bien, l'honorable docteur parisien l'affirme. De tous les signes, dit-il, auxquels on reconnaît un enfant bien constitué, le seul infaillible, c'est la pesan teur. Le bonsens populaire ne s'y est jamais trompé. Quel bel enfant s'écrie-t-on sans cesse, qu'il est lourd A peine si on peut le porter Le poids de l'enfant répond de sa santé il n'y a, pour savoir comment se porte le nourrisson, qu'A con naître deux choses ce qu'il doit peser, ee qu'il pèse. De sept jours A cinq mois, un enfant croissance régulière augmente de vingt vingt-cinq grammes par jour. A partir de cinq mois, il augmente de quinze gram mes par jour. A cinq mois, il pèse le double de ce qu'il pesait A sa naissance. A seize mois le double de ce qu'il pesait A cinq. Tel est le, tarif exact, dit le docteur tout ce qui est au-dessous, tout déchet sur ce poids normal doit vous tenir en éveil. Quelle que soit sa grâce, un nour risson qui ne pèse pas son poids, ou dont le poids ne suit pas le programme normal, doit être surveillé tout nourrisson dont le poids va en diminuant, est malade ou couve une maladie. L'enfant ne parle pas; il ne peut répondre quand on lui demande ce qu'il 9, mais la balance répond pour lui. Pilules d UollowayPas d'Excuse. Lorsque des millier de personnes certifient volontairement que cette médecine les a débarrassées d'effrayantes maladies qui' ruinaient leur-santéou meu^eyfient leur existence, il n'y aucune excuse pour les patiejfts qui se refusent en essayer. Les Pilules d'Holloway ont Particulièrement destinées remédier toutes les défec- tuofctés du cerveau, des poumons, du cœur, de l'estomac, de fle la région des reins et des intestins. Ces admirables produiÉfcii un effet fortifiaut et constringent sur la fibre aigj^Btt. Paftpéjit, améliorent la disgestion, doun. ot /I ition du foie, des pommons. [imeur. Des avantages aussi Connus comme découlant, [r un essi «s? ESfâr l

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 4