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1° Communication sur l'exécution de l'arrêt de
la Cour d'appel intervenu dans la question de la
fondation Lamotte. 2° Demande du Bureau de
bienfaisance pour placer sur hypothèque une som
me de 13,000 francs disponible sur ses capitaux.
3° Radiation d'une inscription hypothécaire
prise au profit des Hospices de cette ville.
ASSOCIATION AGRICOLE
Yphes, le 13 Octobre 1873.
Messieurs,
PRÉTENTIONS CLÉRICALES.
.«v i s'
PLUS DE SÉCURITÉ
■M
Le Journal ÉFpres rendant compte c sa
manière toujours loyale des attroupements qui
ont eu lieu lors de l'expulsion des religieuses,
connues sous le nom de Lamotte, appelle ces scènes
honteuses du nom de manifestations indignées et
calmes il n'y a vraiment que les feuilles dévotes
pour oser donner en pâture leurs lecteurs de
pareilles impostures.
La sainte feuille a soin de passer sous silence
les couplets orduriers et injurieux, que des mégè
res a la physionomie repoussante, aux gesles
ignobles, chantaient ou plutôt braillaient en face
de la demeure de l'illustre René Begerem alors
que celui-ci, sur le seuil de sa porte, semblait, par
sa présence, stimuler les acteurs de cet édifiant
spectacle. Il était là, pâle et blême, songeant sans
doute cette mine productive qu'il exploitait sans
contrôle depuis nombre d'années et qu'il craignait
probablement de voir lui échapper, cette position
critique était bien digne de compassion, aussi les
collaborateurs du Moniteur du clergé ne ménagent-
ils pas leurs éloges cette victime infortunée de
son dévouement la cause cléricale, toute la
famille Begerem qui a accueilli avec un empresse
ment, dicté par le plus touchant intérêt, quelques-
unes de ces religieuses dont l'école a toujours
été pour la dite famille ce qu'on nomme vulgaire
ment une bonne vache lait.
Point n'est douteux que les abbés rédacteurs
ne lui tressent de nouveau de splendides couron
nes, et qu'en revanche ils trempent plus que
jamais leurs plumes sacrées dans le fiel et la boue
pour maudire, pour écraser, s'ils le pouvaient, ces
libéraux spoliateurs.
Allez y gaiment, tonsurés petits et grands,
jeunes et vieux, continuez votre catholique croi
sade, et ne cessez de mettre en pratique le principe
de votre maître Basile
Mentez, calomniez, il en restera toujours quelque
ehose. Communiqué
Le Journal (FAnvers annonce que le Roi ouvrira
cette année en personne la session législative.
On sait que ce journal est l'organe officieux de
M. Malou.
Il vient de paraître Bruxelles un livre portant
ce joli titre Le Ciel mis la portée de tout le
monde. On se demande ce que deviendra doré
navant l'enfer
TILLE D'VPREN. Cosscu. commuai..
Séance publique Samedi, 18 Octobre 1873,
quatre heures de relevée.
ordre du jour
DE L'ARRONDISSEMENT D YPRES.
>s
Nous avons l'honneur de vous convoquer l'as
semblée générale, qui aura lieu I'Hôtel-de- ville
d'Ypres, le Samedi, 18 Octobre 1873, onze
heures précises du matin.
Entretemps, nous vous prions de rechercher
si, parmi vos amis, il n'y en a pas qui soient
disposés faire partie de l'Association c'est en
recrutant de nouveaux membres et en augmentant
sans cesse nos ressources, que nous pourrons
mdre le cercle de nos travaux et coopérer acti
ent au développement des progrès agricoles
personnes présentées d'ici au-1' Janvif
in, ne paieront que pour l'année 1874.
Agréez, Messieurs, l'assurance d^ notre^
idération distinguée.
LE, PRÉS j
Efc LE SECRÉTAIRE,
;ru DE DETNE.
ORDRE DE
réseotstiou 4c nouvcai
2* Déterminer les travaux de l'Association pendant
l'année 1874.Y a-t-il lieu d'organiser des confé
rences sur la chimie agricole et sur la taille des
arbres fruitiers
5* Quels seront les concours donnés en 1874.
Y a-t-il lieu d'organiser en 1874 a. un concours
pour la raee chevaline a. un concours puur la
race bovineet c. une exposition de produits
agricoles, borlicoles et arboricoles.
4* Présentation de candidats pour la place de mem
bre de la Commission provinciale d'agriculture, eu
remplacement de M. De Vos, rééligible.
3* De l'enseignement agricole.
En Belgique, les prétentions cléricales croissent
d'une façon inquiétante.
Du haut en bas de l'échelle, une ardeur nouvelle
s'est emparée de toute la milice noire. Il n'est si
petit village où le curé n'ait repris depuis quelque
temps des allures auxquelles il avait renoncé et où
le bourgmestre n'ait senti qu'une atteinte réelle
était portée son autorité. Dans toutes nos campa
gnes aujourd'huitout le monde sait que si l'on
veut obtenir une faveur administrative un congé
de milicien, la moindre chose, c'est au curé et non
au bourgmestre qu'il faut s'adresser.
Chaque jour les journaux libéraux signalent ce
sujet des faits vraiment scandaleux.
Dans une sphère plus élevée les prétentions de
nos adversaires sont plus significatives encore.
Ce n'est plus seulement le libéralisme la franc-
maçonnerie, etc., qu'ils attaquent maintenant. C'est
le Code civil lui-même qu'ils battent en brèche.
C'est d'une manière sérieuse avec l'espoir d'a
boutir un résultat et avec beaucoup de suite qu'ils
attaquent aujourd'hui le mariage civil. Ils intro
duisent la mode d'affecter un véritable mépris pour
la cérémonie civile et l'on a vu dernièrement le
commissaire d'arrondissement de Nivelles pousser
l'oubli de ce qu'il devait aux fonctions dont il est
revêtu jusqu'à venir se marier l'Hôtel-de-Ville le
cigare aux lèvres
A tous les faits qu'on a relatés sur les prétentions
des ultramontains le Courrier de Nivelles; en
ajoute un nouveau
Il y a quelques semaines un jeune homme se
présentait au curé de Virginal pour la publication
de ses bans Ue mariage. Pour des raisons que nous
n'avons pas mentionner le curé refusa de faire
cette publication.
Et le jeune homme se contenta du mariage civil.
Le curé se fâcha tout rouge en apprenant qu'on
s'était passé de son concours et il n'eut rien -de plus
empressé que d'aller adresser les reproches les plus
violents au secrétaire communal qui avait eu l'au
dace d'accomplir son devoir.
Ne doit-on pas obéir Dieu plutôt qu'aux hom
mes
Le Dieuen cette circonstance, c'est l'honorable
curé M. Charlier le même quil'année dernière
s'était fait inscrire frauduleusement sur les listes
électorales ayant déclaré une servante qu'il ne
possédait pas.
Moralité. Tout catholique peut mentir et doit
refuser obéissance la loi quand le clergé peut en
retirer quelque profit. Avenir des Flandres.)
Lè système de destitution employé par l'admi-
toinistration cléricale de Termonde, pour se défaire
de tout ce qui appartient de loin ou de près au
parti libéraln'est pas près de finir. M. Buol
l'excellent professeur de l'école moyenne récem
ment supprimée n'a pas tardé être la victime
d'un nouvel acte de persécution. L'école primaire
gratuite où il enseignait le chantne pouvant
être supprimée comme l'école moyenne il fallut
chercher autre chose en séance du 29 septembre
dernier, le. Conseil communal décida la suppression
temporaire des cours de l'enseignementrmusical
et à.la-date du 2 de ce mois M. Buol reçut la let
tre suivante
Monsieuii
Nous avons l'honneur de porter 4 votre connais
se le Conseil, considérant le résultat négatif de
ta musique dans.nos écoles primai-
mtié actuellement, a décidé su sup-
itaprès l'exéciilion^dcs chants
idus 4 la solcnni>é de la distribu—
y l'avis du Conseil, une perte
tes et une dépense inutile pour
La réorganisation sera mise 4 l'élude.
En conséquence de ce vote, l'exercice de votre
emploi de professeur est supprimé partir de la ren
trée des cours, soit du 1' octobre et jusqu'à disposition
ultérieure.
Les bourgmestre et échevins,
Léon de Bruyn.
Par le collège
L'échevin,
Th. Van de Voorde.
Cette lettre inconcevable, adressée un homme
dont le talent et le dévouement sont connus de tout
le monde, prouve jusqu'à quel point nos cléricaux
poussent l'esprit de vengeance politique aussi
l'indignation est-elle générale Termonde.
Une administration communale qui s'abaisse
de pareils actes peut dire que ses momeqts-sont
comptés.
Un fait des plus graves, s'il est exact, vient de se
passer Anvers. Des soldats près de qui passait
une procession, se sont bornés faire le salut mili
taire, et ont refusé de se découvrir sur l'injonction
d'un membre de cette procession. Dénoncés
l'autorité militaire ces soldats auraient été punis
de quatre jours de salle de police. Nous aimons
croireque cette nouvelle, donnée parle Précurseur,
est erronée, et nous espérons qu'elle sera démentie
officiellement.
Une de nos plus précieuses libertés un texte
formel de la Constitutionaurait été violé, si réelle
ment le Précurseur n'a pas été trompé. La Consti
tution défend de forcer un citoyen de prendre part
un exercice d'un culte, et cette disposition aurait
été méconnue formellement si le refus de se décou
vrir devant une procession avait été puni dans
l'armée. Un subalterne ignorant nos principes
constitutionnels un fanatique a bien pu infliger
des arrêts en cette circonstance mais l'autorité
supérieure militaire doit immédiatement redresser
ce grief et faire rayer cette punition inconstitution-
nellement infligée.
Nous avons la conviction dit la Véritéque le
général Thiebauld qui n'a donné aucun espoir
l'épiscopat au sujet de la messe obligatoire saura
faire respecter la liberté de conscience et faire
disparaître le grief signalé par le Précurseur.
On écrit de Gand Y Étoile
Tous les belges sont égaux devant la loi.
CependantGand le gouvernement n'a trouvé
de remplaçant pour la levée de 1874 que pour le
fils de M. Casier-Legrand, frère de M. le sénateur
Casier de Hemptinue. Tous les autres parents
qui avaient versé comme M. Casier-Legrand la
moitié du coût d'un remplaçantont reçu leur
argent de retour et n'ont qu'à chercher eux-
mêmes un remplaçant endéans le mois pour leur
fils sinon il doit marcher, s
Le Moniteur continue enregistrer les généro
sités du gouvernement envers les veuves de ceux
qui ojit consacré leur triste existence au service
de l'Etat. C'est ainsi que nous voyons dans le nu
méro d'aujourd'hui que Mme Houba âgée de 75
ans veuve d'un médecin-vétérinaire a obtenu
une pension de 185 francs. Nous espérons que
cette dame possède d'autres rentes s'il en était
autrementnous recommanderions l'avenir
la Société protectrice des animaux domestiques,
les veuves des vétérinaires, cette association serait
peut-être plus généreuse que le gouvernement
elle se souviendrait mieux des services "rendus
ceux qu'elle protège. (Jde Bruges.)
Il y a toujours eu des accidents de chemins de
fer, cela est incontestable. Mais autrefois c'étaient
dès cas rares et par des circonstances fortuites et
qu'on ne pouvait prévoir. Sous l'administration de
M. "Wasseige ils sont devenus fréquents aujour-_
d'hui c'est la règle.'
Plus de jôur qui se pâsge sans
contingent. Rencontres de
retards sont devenus chose
que bon nombre de journail
rubrique spéciale.
A quoi cela
gistre avec
muet commel
la chose et