Nouvelles diverses. Il est vrai qu'ils sont dans une petite boite de carton bleu de ciel sous un verre, C'est pour rien et il faudrait n'avoir pas la moindre religion pour se refuser une aussi précieuse relique. On sait que la Société agricole du Brabant a ré solu d'organiser pour le mois de juin de l'année prochaine un grand concours d'animaux domes tiques et une exposition universelle d'instruments d'agriculture. Les dépenses générales faire pour cette organisation sont évaluées 100,000 fr. environ. L'Etat interviendra sans aucun doute par l'octroi d'un subside. Le conseil provincial du Brabant a déjà pour sa partvoté un subside de 5,000 fr. et la ville de Bruxelles contribuera pour une somme égale portée au prochain budget des dépenses facultatives. En outre la ville met trait le Champ-des-Manœuvres la disposition de la Société agricole du Brabant pour cette solennité extraordinaire. Il y a eu, le 11 courantvingt-trois ans que mourutOstende l'âge de 38 ans la reine Louise-Marie princesse d'Orléans fille de Louis- Philippe roi des Français et femme de Léopold Ir, roi des Belges. Le service anniversaire en mémoire de la regret tée Reine a été célébré, comme de coutume, samedi matin onze heures, en l'église de Notre-Dame de Laeken (la nouvelle église monumentale^ au mil- lieu d'une afflnence d'assistants assez considérable. Madrid, 12 odobre. Le bruit court que don Alphonse et sa femme sont retournés en France. Un combat naval a eu lieu devant Carthagène avec les navires des insurgés, Mandez, Xunezel la Numan- cia qui ont souffert des avaries graves. On dit qu'un navire étranger s'est interposé entre le Mendez Nunez et la Vittoria. La marche supérieure de la Numancia a empêché qu'elle ne fût prise l'abordage. L'artillerie de la Palmn a été renforcée par huit canons et quatre mor tiers. Un accident est arrivé hier Madame Doche, l'actrice bien connue. Madame Doche se rendaitvers midi moins un quart, au théâtre de l'O'iéon. Au coin de la place Sainl-Sulpice sa voilure a été atteinte par l'omnibus 3<>9 de Ménilmontant la Chaossée-du-Maine qui arrivait par la rue Saint-Solpice. Le limon est entré dans la voiture de madame Doche et est venu la frap per la poitrine. Relevée et reconduite eliez elle, madame Doche qui souffrait beaucoup, a fait appeler un médecin. On espère qu'il n'y aura aucune lésion intérieure. Un demi-million de francs est porté au projet de budget de la ville de Bruxelles chapitre des dépenses ordinaires, de l'année 1874, pour uettoyement et arro- seincnt de la voie publique, soit 100,000 francs de plus que le crédit porté au budget de 1873. Cette augmentation, d'après ce que déclare l'admi nistration ne suffit pas pour donner toute satisfaction aux réclamations formulées au sujet de la propreté de nos voies publiques. Elle a pour but 1° de couvrir la dépense supplémentaire qui résulte du renchérisse ment des fourrages et des avoines 2" de renforcer le service de l'enlèvement et du transport des immon dices. Un rapport spécial sera présenté prochainement au conseil communal sur la situation de la ferme des boues. L'intérêt de la salubrité publique exige l'extension du service. Vendredi soir, M. Dubois, voyageur de commerce Manage après avoir visité sa clientèle rurale se diiig'-a11 vers la station de Marbais en suivant la ligue du chemin de fer du Grand-Central lorsqu'il entendit venir dernière lui, dans la direction de Fleurus, un train de voyageurs ce train n'étant plus qu'à une faible distance, il voulut franchir la voie et calcula si mal sou temps qu'il fut pris en écharpe par la locomotive et renversé sous les roues. Ou le releva aussitôt et l'on constata qu'il avait le bras gauche cassé en trois endroits et que la tête était horriblement entr'ouverte. Ce malheureux a subi une première opération samedi on lui a enlevé plusieurs os de la téte mais il se trouve dans un tel état d'affaiblissementque les hommes de l'art ne pensent pas pouvoir répondre de ses jours. M. Dubois est marié et père de famille. Eii fait des réclames, impossible de lutter avec les Américains. Lisez plutôt la suivante que nous em pruntons un journal do New-York L'ouverture du Tliéâtrc-Grant aura lieu par un spectacle la fois émouvant et du plus haut intérêt personnel pour le public de la ville. Notre brillante troupe lyrique représentera le Ballo in maschera du signor Verdi. A un moment que i>ersonne ne pourra prévoir on entendra dans le théâtre 1rs cris déchirants de Au feu Aussitôt un vaste rideau d'amiante interceptera toute communication entre la salle et la scène en même temps les pompes vapeur de MM. Webster etC*, de Montréal, projetteront énergiquemenl sur les luges, les galeries et l'orchestre une superbe nappe d'eau de la valeur de 300,000 pintes. L'effet sera saisissant et prouvera démonstrative- ment notre honoré public que, en venant au Théâtre Grautil ne court aucun risque en cas d'iuceudie. L'Art musical continue publier son intéressante étude sur les Saltimbanques. Il nous donne aujourd'hui le catalogue fantaisiste d'un Musée des antiques, qu'il a découvert dans une fête des environs de Paris Le cheveu qui tenait l'épée suspendue sur la téte de Damoclès. Un morceau de la besace de Diogène. (Remar quez que c'est le côté où était le cuir de la courroie.) Un des cailloux que Démosthène se mettait dan* la bouche pour parler correctement. La dernière bougie que Diogèae a mise dans sa lanterne. Le réveil-matin d'Agaraemnon ancien général de l'infanterie d'Athènes. La capote de garde national de Voltaire. Les lunettes de Bérangcr. Une boîte musique ayant appartenu Cathe rine de Médicis. Une chemise de couleur de Toussaint-Louver- ture le même qui fut le héros de l'indépendance de Haïti. L'aspic de Cléopâtre conservé dans l'alcool. Les sous-pieds de Charles-Quint. peut encore risquer sa vie pour franchir quelques kilomètres quand ses affaires l'exigent. Impossible de croire que les employés ou le personnel actif soient moins capables qu'autrefois. A-t-on telle ment désorganisé le service que plus personne ne sait ce qu'il a faire Qu'on avoue son incapacité et que dans l'intérêt de tous on rétablisse l'ancien ordre de choses. Les lignes exploitées par l'État sont-elles deve nues tellement nombreuses que l'ancienne adminis tration ne suffit plus pour en diriger le service ou aurait déjà dû y pourvoir depuis longtemps. En un mot tout cela est inexplicable et il importe qu'un pareil état de choses ne se prolonge pas plus longtemps. Nos chemins de fer étaient autrefois des modèles d'ordre et de régularité les accidents graves y étaient inconnus et il a suffi de quelques années d'une administration cléricale pour renver ser tout cela. Plus de sécurité pour les bagages plus de tranquillité pour les voyageurs, et quant prévoir l'heure laquelle on arrivera, impossible... bien heureux si l'on arrive. Voilà où nous en sommes Nous savons que les inventions modernes ne sont pas du goût de mes sieurs du clergé mais si c'est un moyen d'en dé goûter le monde, dans les pays où ils disposent du gouvernementimpossible de commencer d'une manière plus efficace. On lit dans XEconomie Hier, vers huit heures du matin le train de Lille qui manoeuvrait dans notre station après la descente des voyageurs et venu heurter deux waggons de première classe qui traversaient la voie et les a quelque peu endommagés. Le désarroi qui règne dans l'administration des chemins de fer et les accidents de plus en plus nombreux que la presse enregistre chaque jour effraient un grand nombre de personnes un tel point qu'elles n'osent plus voyager sur nos voies ferrées. Ainsi dimanche dernier une très-honorable famille de Tournai devait §e rendre Courtrai quoique ayant d'incontestables sympathies pour le parti auquel appartient M. Moncheur elle n'a pas cru devoir se confier l'administration que dirige cet honorable ministre et elle a fait, comme au bon vieux tempsle voyage en diligence Le Journal d'Anvers lui aussi se distingue par sa sollicitude extrême envers un des prévenus du vol Penaranda. Naturellement pour le plus noble le plus riche, le plus pieux. Aussi, tandis qu'il parle avec mépris de îa femme De By et de ses fils, il a des paroles d'ineffable tendresse pour l'infortuné qui a disparu pour se soustraire la perspective peu réjouissante d'être appréhendé au collet comme un vulgaire malfaiteur. Ce vulgaire malfaiteur vaut son pesant d'or il supprime du coup l'égalité constitutionnelle de tous les citoyens belges devant la loi et devant la jus tice en même temps qu'il entourage les jeunes gens des classes supérieures la pratique du vol forts qu'ils seraient de cette idée qu'on ne doit pas les traiter en malfaiteurs vulgaires. la paille humide du cachot de Notre S' Père le Pape se vend merveilleusement nous apprend la Gazette. Les prix varient beaucoup. Aux environs de Bruxelles, elle se vend très-bas prix, de deux cinq centimes le fétu. Mais Anvers, c'est beaucoup plus cher. Il faut en donner cinquante pour deux fétus. Pilules d?HollowayLa Mortalité provenant de Diarrhée et de maladies d'intestins est aujourd'hui alarmante un haut degré. Les fameuses Pilules H jllovray prises par doses appro priées guérissent ces maladies ainsi que l'attestent des milliers de personnes dont l'existence a été sauvée au moyen de cet excel I nt remède. One le relâchement soit causé par une sup pression de transpiration, un froid subit, uu aliment indigeste ou des fruits acides, ces Pilules offrent un antidote efficace; elles feront disparaître l'irritation des intestins calmeront les tran chées, feront cesser les llatuosités désagréables et détruiront les germes mêmes de maladie. Les Pilules d'Holloway, autant que possible, devront être prises au déb«t des désordres, car elle# procureront un adoucissement immédiat et empêcheront la diarrhée de se convertir en dissenlerie ou choléra. 17 Eu vente: Pilules et Onguentohe* F#tsou-Vap Ootitvb, rue de Dixmude, 35, Ypres. o u> tu bDO ce -g 8-S# p a s-o ■s S -2 1 2 S -e0 a S s «8 s og S 33 5 3 - CS ce a c il t 4> O «J ci. B cq O 3 ru O <o...

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 3