3.38». Jeudi. 33° année. 23 Octobre 1873. 6 Fit A1NCS PAU A>. JOURNAL D'YPRF.S ET DE L'ARRONDISSEMENT, LE PROGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. m V1RF.S ACQl'IRIT EUNDO. ABONNEMENT l'A 11 AN Pour ParroinP administratif cl judiciaire d'Y (ires. fr. ti-OI> Idem Pour le restant du 7-00 Tout «x1 <|i«emieeruo le joui-uni doit être adressé h l'éditeur, rue au Ileurre, 83. i - Tfiir i INSERTIONS Annonces la li(çuu ordinaire fr. 0-15 Réclames In ligne fr. 0-3(t (.es annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lkciibin et Picahii, J!», Montagne des Aveugles, A Iîiiuxki.i.rs. AVIS. l e» personnes qui n'nhonnerool pour l'année 1874 recevront le joiimnl gratin, partir «le ce jour. Houn faisons ainsi appel no» .-unim politique» pour O qu'il» non» procurent de nonveaiu abou- nés et surtout de nouveaux lecteur». Cet appel, qu'on le croie bien, »'c»t pan un cri de détresse depuis quelque tem» eu effet le nombre de no» abonné» n'a fait qu'accroître et le PnotinÈs, quoiqu'il arri ve, a pour de longues années son exiatence assurée. Aon K'IItvs de l'étranger. La situation ne peut tarder ft «o dessiner en France. le ministère de Broglie absolument réservé jusqu'l présent -parait vouloir prendre position. Une note du Français donne entendre qu'il est acquis h la restau, cation. La prorogation des pouvoirs du maréchal Mac- Alahon est positivement éliminée du terrain politique, lus maréchal déposerait ses fonctions et serait remplacé par le général LadmiratiH pendant l'intérim qui s'écou. ferait entre la proclamation d'Henri V par l'Assemblée, -ai proclamation il y avait et l'entrée triomphale du Aoi il Paris. Eu même temps M. Magne sortir lit du cabinet et entraînerait dans sa retraite M. Descilligny, représentant dti groupe Target. Mais si cette rupture s'accomplit, où les meneurs du mouvement monarchi que trouveront-ils l'appoint des voix qui leur est indispensable |mur réunir la majorité en faveur de leurs projets Les lettres échangées entre le Pape et l'empereur Guillaume sont toujours, vivement commentées par la presse allemande. Celle datée du Vatican n'a excité dans toute l'Allemagne protestante qu'un mouvement «findiguation. Même la Germania l'organe du plus fougueux ultraiiiontanisme, avoue que cette fois le Pape infaillible s'est trompé. La réponse de l'Empe reur est en effetla paraphrase du mot si fier de M. de Bismark Ce n'est pas nous qui irons Canos- sa En Autriche la presse libérale applaudit des deux mains, aux paroles loyales et viriles du vieil Empereur. Les élections qui sont en train s'en ressentiront proba blement. En Angleterre également les feuilles libé rales, le Times le Daily News trouvent le langage qu'on a mis dans la bouche de Pie IX puéril et inju rieux. Le Times fait remarquer cette occasion que la papauté a été de tout temps l'ennemie de l'Angle terre et quo les prétentions qu'elle essaie de faire revivre, menacent indirectement l'ordre public et la paix intérieure de l'empire britannique. De même que la presse officieuse de Berlin, crlle de Vienne s'attache k faire ressortir le sens politique de la visite de l'empereur Guillaume il In cour d'Autriche. La Gazette de Vienne, dans son édition du soir, dit que celle visite resserre les liens d'amitié et de sym pathie réciproques qui ont remplacé heureusement pour les deux'États les anciennes rivalités. piléricitK*. Y vu*:», le 22 Octobre. a reçu le mot d'ordre de le le JournalWnèruxellés, 1,'issement des remplaçants [îîi|^de_ 1 p~0,^tquelle est Lmteré U Iong- tisfaire toutes demandes de remplacement qui lui étaient adressées. Mais depuis que les conditions du remplacement sont aggravées, depuis surtout que les remplaçants, en retardant de quelques mois, leur entrée au service, ont la perspective de voir doubler leur rémunération, ils diffèrent, pen dant quelques mois, de s'engager comme rempla çants. C'est ainsi que les effets de cette détestable loi se font sentir dès àprésent et ne tarderont pas de soulever des réclamations générales. Le sosie flamand du Journal cCYpres le Nieuwsblad, contient un article que nous n'hési tons pas qualifier d'odieux et d'infâme et nous croyons que tout ce que notre ville renferme d'honnête s'associera sans réserve cette ap préciation. Depuis la rentrée des classes, une soixantaine d'élèves ont déserté, paraît-il, l'École des Petits- Frères, pour entrer l'École communale de la ville. De là grand émoi et grande fureur comme on le pense bien, parmi nos cléricaux qui ne savent qui ni quoi s'en prendre et ne veulent naturelle ment pas reconnaître que le véritable motif de cette désertion est l'incapacité ou le mauvais vou loir des Petits-Frères; nous avons (demandé, nous, plusieurs parents pourquoi leurs enfants ont quitté l'École des Petits-Frères, et ils ont invaria blement répondu, parce qu'ils n'y apprenaient rien naturellement nos cléricaux ne peuvent ad mettre pareille excuse et comme ils* doivent bien en donner une au public, ils se sont creusé la tête et ont trouvé commode d'attribuer toutes ces dé sertions l'influence d'un nouveau membre du bureau de bienfaisance. Certes on connaît notre opinion sur cette question lorsqu'un membre du bureau de bienfaisance engage les enfants pauvres fréquenter l'École communale il use d'une légitime influence, et fait son devoir comme le proclamait M. Nothomb lor dans différentes in structions. Mais ce n'est pas le cas ici, le nouveau membre est peine installé il ne peut pas même déjà connaître tous les indigents de sa section et voilà pourtant que le Nieuwsblad, frappant tort et travers le menace dans ses affections et ses intérêts au point de provoquer des oncles déshériter leur neveu, sans doute pour pouvoir plus l'aise capter leur fortune. N'est-ce pas assez odieux et infâme? que nos lecteurs jugent nous citons textuellement Et le membre du bureau de bienfaisance, qui fait preuve de plus de zèle dans cette horrible œuvre, digne de Julien l'apostat, devrait avant tout sentir, ce que contraindre a d'odieux et d'inhumainque ne crierait-il pas si un oncle-curé disait son libéral neveu cher ami, vous vous montrerez clérical, on pas -liard t*"8 votre oncle quittez le bureau de 'J' rat\isan' un ou vous êtes biffé du testament Je.i' donnez une instruction cléricale ou ceux sur-lesquels vous avj-" r ou votre oncle ne vous donm Nous le demandons, est-il cer plus ouvertement dans les d'une familled'exercer odieuse et plus violente et de ti d'audade et de sans façon Non-seulement on ne se bon l'ombre et au chevet des oclamer anibliqnemem de ces œuvres de spoliation, si odieuses et si fré quentes de nos jours. Nous le demandons, y a-t-il un honnête homme, qui ne sera indigné la lecture de ces provoca tions la haine, la vengeance et la spoliation? Mais ce n'est pas là, parait-il, que doit s'arrêter la vengeance cléricale Écoutons plutôt le Nieuwsblad Le bureau de bienfaisance ne doit plus rece- voir un liard des catholiques. Le pain qui est distribué l'église ne devrait plus passer par ses mains. Pas un liard ne devrait être donné par les catholiques dans le tronc des pauvres. C'est le cas de dire tant de fiel entre-t-il dans l'âme des dévots Certes, on ne saurait prêcher des sentiments pins haineux et plus contraires aux principes de la charité Et dire que ce sont des ministres d'un Dieu de paix et de miséricorde qui sèment ainsi, parmi les différentes classes de la population, la haine, la discorde et la vengeance Non contents de provoquer la spoliation des familles, ils cherchent tarir toutes les, sources de la bienfaisance, et cela au nom d'une religion de paix, d'amour et de charité Mais y avez-vous bien réfléchi Siun jour les libéraux prenant leur revanche fermaient leur bourse vous et aux vôtres qu'y gagneriez- vous Vous engagez ne plus donner un liard dans le tronc des pauvres Mais si les libéraux de leur côtéprenaient le parti de ne plus donner lin liard dans les offrandes et dans le tronc de l'église et réserveraient le triple pour le tronc du bureau de bienfaisance. Croyez-vous que les pauvres y perdraient? Imprudents que vous êtes! Vous semez partout la tempête et vous ne sentez pas qu'un jour elle vous rendra victime de votre impopularité Jlonns dans le ventre de la baleine. Qui ne connaît l'histoire de Jonas. Eh bien le croirait-on? cette tradition biblique vient de mettre en émoi notre Académie des sciences. Un jeune et savant professeur de l'Université de Liège a été la cause de ce scandale dans uu rapport qu'il a soumis l'Académiesur son voyage au Brésil, le jeune - professeur explique la difficulté qu'il a eue de se procurer un dauphin il parle des croyances superstitieuses des popula tions relativement aux mœurs de cet animal. Une antique croyance, dit-il, répandue en Europe, attribue aux dauphins l'habitude de rame ner 9Ai f ivage les cadavres humains que leurs j icts leur font découvrir. La fable .de Jonas reproduit cette croyance populaire. Pline raconte j plusieurs histoires semblables, etc. De là grand émoi au sein de l'Aima materet iux de ses professeurs MM. Henry et Gilbert ;ent l'Académie une lettre très-acerbe, h très-caucasse dans laquelle ils prétendent >le_s de M. Van Beneden sont un mon- it 4convictions religieuses. t pouvoir ne pas donner f10,.gu.nl, ;tre mais M Yi>rcj. W. pi jt si

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1