3,390. Dimanche, 33" ANRÉK. 26 Octobre 187 3. 6 FRANCS PAR AN. JOUBNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, Nouvelles «le l'étranger. sa M LES HOSPICES apprécié» par no» Tartuffe». LE PROGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQDIRIT EDNDO. ARONNEMENT PAR AN Pour l'arrond* administratif et judiciaire d'Ypres. fr. (i-00 Idem Pourlc restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Reurrc, 85. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-15 Réclames la ligne fr. 0-50 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chéz MM. Leciikin et PicanD, 15, Montagne des Aveugles, A Hiiuxhli.es. AVIS. Les personnes qnl s'abonneront pour l'année 1874 recevront le journal gratis, partir de ce jonr. Sons faisons ainsi nn appel nos amis politiqnes ponr qu'ils nous procurent de nonvenux abon nés et surtout de nouveaux lecteurs. Cet appel, qu'an le croie bien, n'est pas nn cri de détresse depuis qnelqne tems en effetle nombre de nos abonnés n'a fait qu'accroître et le Phogrès, quoiqu'il arri ve, a ponr de longues auuées son existence assurée. Le maréchal de Mac-Mahon, qui avait jusqu'il présent gardé une réserve absolue l'égard des projets de restauration royaliste vient aujourd'hui de jeter dans la balance non pas son épée mais l'influence que lui vaut sa haute situation, et il l'a jetée du côté de l'intri gue hcnriquinquistc. Quelques députés s'étant rendus auprès do lui pour s'enquérir de ses véritables inten tions relativement la prorogation de ses pouvoirs il leur a déclaré quo son sort, comme hordme politique, était indissolublement lié I celui de la majorité couser* vatricc qui l'a |Kirlé au pouvoir. Noos voilà quelque distance des institutions exis tantes dont le maintien avait été le premier point du programme du maréchallors de son avènement la présidence. Il va sans dire que nous prenonspour le juger ainsile texte des paroles du premier magistrat de la république tel que le télégraphe nous lo transmet et que nous faisons toutes les réserves de droit quant son authenticité. La gauche républicaine a tenu hier après-midi une séance importante par le nombre des assistants et par les constatations qui y ont été faites relativement aux chances de la restauration devant l'Assemblée. La conclusion en est queen dépit des fanfaronnades fusionnistes, il y a en ce moment une majorité certaine contre 1h restauration royaliste. Dans un dtner de gala donné la Cour de Vienne avaiithicr les empereurs d'Allemagne et d'Autriche -ont échangé les toasts les plus sympathiques. L'archevêque Lcdochowski commence se rétablir de sa maladie récente mais les tribunaux ne lui lais sent ni trêve ni repos. Il vient d'être condamne de nouveau 5(1» fr. d'amende ou deux mois de prison, il paraît que le gouvernement se lasse de ces pour suites qui jusqu'à présent sont restées sans çjfel on annonce la réunion prochaine de la cour ecclésias tique qui inaugurera probablement son entrée en fonctions par un procès contre l'archevêque de Posen. En Bavière, le mouvement libéral s'accentue malgré le mauvais vouloir de la cour et les efforts réunis des 4>arliculai isies et des cléricaux. A Munich, une réunion d'électeurs a volé une résolution relative la corres pondance entre le Pape et l'Empereur l'Assemblée trouvëg daiTS un rapport du la déclare que la lettre pontificale est un attentat conly* cléricaux. Voilà le second ministre qu'ils doivent choisir en dehors des deux Chambres, et presque en dehors des hommes activement mêlés la poli tique. Il n'y a rien d'étonnant cela. La Chambre est peuplée de Biebuyck et de Berten les évêques les imposent et puis quand il s'agit dé composer un ministère, on ne rencontre que des Nullités qu'en âme et conscience on ne peut pas accepter pour ministres. C'est assez d'ailleurs de deux Wassei- ge... M. Beernaert est un avocat qui a de la réputation il est, nous assure-t-on, Capable, mais ce n'est pas tout.En administration etspécialement pour bien gérer le département des travaux publics, il faut un bon jugement et beaucoup d'énergie la grande science est de savoir utiliser chaque capa cité dans sa spécialité et mettre chaque talent, même la grande médiocrité, sa place. C'est ce que n'ont pas su faire MM. Wasseigeet Moncheur. En revanche, ils ont fait de la politique, et pour placer quelques créatures ils ont désorganisé toute l'administration supérieure du chemin de fer. Voilà où git le mal. M. Beernaert saura-t-ily remédier Nous en doutons, quoique nous le dési rions vivement, car il y a va de la ^je de milliers de voyageurs, et nous mettons lé salut public au-dessus de nos aspirations politiques. Quoique la plupart de nos amis nous aient té moigné le désir d'en finir avec l'affaire des Hos pices, la cause étant suffisamment entendue, nous croyons devoir dire un dernier mot, en réponse aux lâches et odieuses insinuations que le Journal d'Ypres a publiées dans son numéro de Dimanche dernier. L'organe de nos Tartuffes persiste dire que nous ne savons rien répondre ni rien expliquer. Or, de quoi s'agit-il De chiffres. Eh bien lesquels sont exacts ceux cités par le Journal d'Ypres ou ceux cités par nous? Voilà bien, ce nous semble, toute la question or, nous affirmons avoir extrait les nôtres de l'original du compte, et ces chiffres nous donnent complètement raison. Nous le de mandons peut-on donner une réponse plus péremptoire Ainsi, nous soutenons pour la cinquième fois, que l'excédant du compte de 1863, est de fr. 82,616-76, et non pas de fr. 120j498-16, comme persiste le prétendre le Journal d'Ypres dès lors toutes les déductions et tous les calculs que Tartuffe tire de ces derniers chiffres, sont fantai sistes et faux. Notre adversaire nréteud qu'il les la lilici tc île conscience et lin outrage a l'autorilé la dignité (Tel'empereur allemand. Elle remercie icrrur d'àriAÉktpousse ces pictcritions et ces Lavej^£jA£âu^^Hhitorité en sou lioui Ci au re il'JNM"gnc. iié fvY e^É oi- sJài jures /nom du Y*"' le 45 Octobre. :1e' rempla- je ministre avocat ripti"je-, goûtes e ffie la s.iiV»., mais un rapport n'est comptabilité -dps erreunipeuvei j comme c'dsf le cas dans lvçsjwgj les raisonnements et toutes 1 ti que le Journal d'Ypres n'a 'depuis deux mois contre l'îj Hospices ne sont, en chiffres erronnés et complètent R*a Et il en est de même p<] 13,104-62 dont la perte n'aj dans l'imagination de nos Baj somme de fr. 90,087-03, de vouloir ajouter celle cette dernitf double emploi. Mais si ces deux erreurs se sont glissées dans des rapports de la ville, elles n'existent ni dans les doubles des comptes qui sont déposés l'Hôtel-de-vilIe, ni dans les procès-verbaux des séances, dans lesquelles ces comptes ont été approu vés. Tous ces documents sont en tous points conformes aux originaux, qui sont déposés au secrétariat des Hospices. Mais, dira-t-on, comment de pareilles erreurs ont-elles pu se glisser dans les rapports de la ville? Mais qui donc est exempt d'en commettre parfois Ainsi la première erreur est toute matérielle, elle provient de ce que la personne qui a inscrit les chiffres dans le rapport, a pris l'un compte pour l'autre et a inscrit les chiffres de 1861 au lieu do ceux de 1863. Certes, ce n'est pas là un cas pendable c'est d'ailleurs une erreur qui ne tire pas conséquence, car un rapport n'est pas un document de compta bilité, que l'on puisse opposer aux comptes mêmes. Ainsi viennent tomber toutes les odieuses insinuations du Journal d'Ypres. Lors donc que le Moniteur de M. le doyen affirme qu'il y a une dépense quelconque quo l'autorité communale n'a pas d'abord approuvée, mais qu'elle doit avoir ratifié ensuite, Tar tuffe en a menti. Lorsqu'il prétend que la Commission des Hospices a négligé de faire produire ses capi- taux et qu'elle a négligé de faire valoir ou com- promis le patrimoine du pauvre, TARTUFFE EN A ENCORE MENTI. Lorsqu'il affirme que par notre réponse il aura raison de tous les chiffres qu'il avance TARTUFFE EN AURA TOUJOURS MENTI. Lorsqu'enfin il avance que 50,000 francs ont été perdus ou volés aux pauvres TAR TUFFE CONTINUERA ENCORE A MENTIR. Cette perte n'existe, en effet, que dans l'imagi nation des rédacteurs du Journal d'Ypres. Nos lecteurs comprendront aisément après cela que M. Carton n'ira pas s'encanailler jusqu'à ré pondre aux drôles qui exploitent ainsi des docu ments erronés dans le but de faire planer des doutes sur sa délicatesse et sa probité sa con- science et le respect qu'il se doit, le lui interdisent et son honorabilité le place au-dessus de pareilles attaques. L'opinion publique d'ailleurs fait justice de vos lâches insinuations elle sait qui vous êtes et ce que vous yalez elle connaît votre franchise votre loyauté et votre moralité. Savez-vous ce que, vous êtes pour elle Eh bien nous allons vousble' dire-: un ramassis d'étrangers, quiètes îercher ici fortune, qui, dépités du peu d» oirrvwâ»hjes de considération et d'estime dont, Étete/parmi'll^ibpulation Yprois'e, voJH 1 .prusser par l'influence du clergé niais l™4»1? la bourgeoisie Yproifc a ni.- tiaus la composi ete jalousé de son indépendance <•eiui-ci.de tuênre qnê tes Y vous aurez beau lui faire de dqwees, lus plus dénuratives el ta.i...4ûtfa i T enfants n'est p«s ailectée par l'application1 eouséqnemm eut, convient admirablement ^Gpondrfl l COIK** ces ulcér.ilious chagrinantes qui altagaç*-"* prendrez I^ans tonte hJTcOT ion •- 1le. Hral jpt. i. Piiciles d Holluw*y d< L lie l'Onguent, aliu ru CIO Y pporp..' i» la commun Eiere (e: l'itulàon/. ■I JF!e

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1