N» 3.392- Dimanche,
33" ANNÉE.
2 Novembre 1873.
6 FRANCS PAR AN.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT,
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-15 Réclames la ligne fr. 0-30
Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues cher MM. Lbchrin et
Picard, 15, Montagne des Aveugles, Rhuxrllbs.
Nouvelles de l'étranger.
Intérieur.
INCENDIE
de l'Opéra, Paris.
Eii un instantles flammes s'élevèrent de toutes
«ris, en projetant sur le ciel une immense lueur rouge,
t|i élis que des étincelles embrasées tombaient de tous
s.
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LE PROGRÈS
TIRES ACQCIRIT EONDO.
ABONNEMENT PAU AN Pour l'arrond* administratif et judiciaire d'Ypres. fr. fi-00
Idem Pour le restant du pays7-00
l'ont ce tjui eonccrne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83.
AVIS. Le» personne» qal s'abonneront
pour l'année 1874 recevront le journal
cratis, partir de ce jour. Non» faisons
ainsi an appel nos amis poliliqnes pour
qu'ils nous procurent de nouveaux abon
nés et surtout de nouveaux lecteurs. Cet
appel, qu'on le croie bien, n'est pas nu cri
de détresse depuis quelque teins en
effetle nombre de nos abonnés n'a fait)
qn'accroitre et le Pnoents, quoiqu'il arri
ve, a pour de longues auuées son existence
assurée.
Une dépêche A sensation de la Nouvelle Presse libre
de Vienne annonce que le comte de Cliambord quittera
Frohsdorf jeudi ou vendredi, pour se diriger vers la
frontière de France. Il ne pénétrerait pas immédiate
ment, toutefois, dans son royaume il se tiendrait
seulement I portée de faire son entrée dès que la
majorité de l'Assemblée l'appellerait.
Tous les détails de Is cérémonie seraient dès pié-
•eùt régies.
Les informations de France continuent ne porter
que sur les chances de la restauration monarchique.
Dans le camp de la fusion ou est toujours plein de
confiance. On espère vaincre la fois la gauche le
centre gaucheles bonapartistes, renforcés de députés
flottants plus nombreux qu'on ne le.croit, qui regret
tent qu'un ait brisé le faisceau de la majorité du 24
maiau profit d'une entreprise fort aventurée et qui
voudraient bien aujourd'hui que leurs chefs revinssent
sur leurs pas pour se fortifier sur le terrain des inté
rêts conservateurs par la prolongation des pouvoirs du
maréchal de Mac-Mahon. Ou allait méine hier jusqu'à
dire que la proposition de restauration ne se produirait
pas un pointage tics-minutieux n'ayant pu lui pro
mettre qu'une majorité de deux ou trois voix en y
comprenant celles de tons les députés dont les résolu
tions ne sont pas connues.
Vpurs, le 1' Novembre.
Le ministère apour augmenter sa majorité
une petite tactique qui n'est pas dédaigner.
Soit que la droite manque de capacités ou d'hom
mes de bonne volonté on ne trouve jamais chez
elle l'étoffe d'un ministre alors le cas échéant
et il échet souvent, M. Malou avise un avocat quel
conque il faut absolument être avocat. Il
commence par l'improviser ministre puis-ce
premier tour joué il le présente comme candidaj
aambre dans le premier bourg-pourri
"■J~ remplir. Question r'Jgg
au moyen d'uhe nu'
Ja chose est praS
comme des
tler un vote
Nous allons voir encore ce truc fonctionner
l'endroit de M. Beernaert. Dans quels lieux l'en-
verra-t-on, ce jeune ministre, chercher un mandat
de représentant Laissez faire, la grâce aidant, on
trouvera bien un siège lui offrir et si le banc
ministériel .se brise sous lui le siège lui restera.
C'est toujours autant.
La commission chargée par M. Malou d'examiner
la question monétaire, se compose de MM. Jamar,
représentant et directeur de la Banque nationale
Tesch représentant et directeur de la Société
Générale Fortamps sénateur et gouverneur de
la Banque de Belgique Pirmez et Jacobs repré
sentants; Allard, directeur de la Monnaie; Sainc-
telette, commissaire des monnaies Léon Weber,
commissaire du gouvernement près la Banque
nationale et Emile de Laveleye professeur
l'université de Liège.
M. le ministre des finances préside la commis
sion qui a été installée hier.
Dans les grandes villes, toutes libérales on se
fait facilement une idée des abus ae pouvoir"com
mis sans vergogne par nos adversaires politiques,
lorsqu'ils parviennent s'emparer du pouvoir dans
les petites villes ou dans les communes rurales.
Nous avons vu il n'y a pas bien longtemps qu'à
Alost on refusait de communiquer les dossiers rela
tifs la formation des listes électorales lorsque
ceux qui réclamaient ces dossiers étaient des libé
raux.
Ce refus avait persisté malgré la décision for
melle du gouverneur qui avait ordonné la commu
nication demandée.
Un fait plus curieux vient de se passer Renaix.
Là on n'a pas affiché pendant le délai voulu des
listes arrêtées par le collège clérical de cette
ville. Ce moyen commode d'empêcher les réclama
tions de ses adversaires politiques et de dresser
les listes comme on l'entend a dû être condamné
par M. Delcour lui-même.
Un arrêté royal publié vendredi par le Moni
teurordonne l'affichage des listes électorales de
la ville de Renaix et recule les dates des ri
mations et de toutes les opérations relatives
formation définitive de ces listes.
Ces faits prouvent le respect de nos adversaires
pour les droits des minorités et elles indiquent
clairement où messieurs les cléricaux nous mène
raient si on les laissait faire. Journal de Gand.)
pelles \\Unio
^lge du mal
nattendil
Aujourd'hui, le télégraphe nous annonce que les
jésuites leur général en tête sont la veille de
quitter Rome et qu'ils comptent venir habiter la
Belgique.
Les jésuites n'ont pas de métier avouable.
Ils ne disent pas la bonne aventure du moins
l'instar de M"* Lenormand.
S'ils nettoient les casserolles, ils ne les rétament
pas.
Aucun de nos industriels n'en voudrait dans
ses ateliers même en qualité de manœuvre.
S'ils n'ont pas fait le coup de feu contre les Ver-
saillais, ils poussent fort, en ce moment, les gens
de Versailles ne pas ménager ceux qui tenteraient
de s'opposer au coup-d'état que les Chambordistes
élaborent.
Le dossier judiciaire des Jésuites est effrayant.
Il n'est pas de crime que l'histoire ne leur repro
che ni d'article du code pénal que les cours et
tribunaux ne leur aient appliqué.
Ce que ces hommes noirs de tous les péchés
viennent faire en Belgique-, tout le monde s'en
doute.
Us viennent inculquer la jeunesse la haine de
nos libres institutions.
Ils viennent capter les héritages des vieilles
dévotes, semer la discorde dans les familles, et se
bâtir des couvents magnifiques avec l'argent ex
torqué aux moribonds.
M. l'administrateur de la sûreté publique a
expulsé du pays les zingaris
M. l'administrateur de la sûreté publique a fait
reconduire la frontière des ouvriers inoffensifs
qui demandaient au travail le pain de chaque jour.
On se demande ce qu'il fera des jésuites italiens v
dans le cas où ces oiseaux de proie s'abattraient
sur notre pays. [La Gazette.)
On lit dons Paris-Journal Le théâtre de l'Opéra
vient de brûler.
Le feu a commencé mardi soir, onze heures et de
mie, dans une des chambres du troisième étage de la
rue Rnssiniau-dessus des écuries et des magasins
fourrages.
I ilje première pompe amenée en toute bâte ne put
pj|LiiHanoeiivrer cause de la difficulté d'atteindre
incendie.
lies détachements de troupes de ligne de gar
de la pAix et de pompiers ne tardèrent pas
était minuit le feu gagnait déjà la srène et la
Jlc. ijïW fumée épaisse enveloppait le théâtrC/J^M
ntier - ifans lequel il était ab-olumrnt impossibg
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«an-pmebt si qlementles secours purent
t une pompe vapeur venait d'à
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