Par arrêté royal du 2 novembre 1873, le sieur
Cornille, candidat-notaire Thourout, est nommé
notaire la résidence de Wulveringhem, en rem
placement du sieur Rolly décédé.
On parle d'un projet de chemin de fer de Bruges
Lille par Oostcamp Roulers, Menin et Mous-
cron. Ce serait le chemin le plus court entre les
deux grandes villes nommées. La ligne traverserait
des contrées riches populeuses et industrielles.
En y ajoutant deux branches pour relier Lichter-
velde et Aeltre, on aurait le chemin le plus direct
entre Dunkerque et Gand.
Au budget de 1870, dressé par M. Pirmez,
figurait un crédit de 50 mille fr.répartir entre
les 4 ou 5 communes, qui, l'exemple de Verviers,
avaient organisé l'enseignement des filles que fit
M. Kervyn l'illustre ignorantin avec le con
cours de M. Cornesse et sa docile majorité
Il supprima le crédit d'un trait de plume
malgré les réclamations et les protestations de la
gauche.
Encore un bienfait inscrire au passif de nos
eléricaux.
Sans doute, il y a de l'argent pour les commu
nes, quirabaissant le niveau de l'instruction des
filles, au programme étriqué de l'enseignement
primaire, s'engagent ainsi laisser libre carrière
l'enseignement des congrégations, pourvues de
cours moyens.
Mais accepter de l'argent ces conditions, ce
serait vendre son droit d'aînesse pour un plat de
lentilles, et entrer dans la conjuration gouverne
mentale en faveur des écoles conventuelles.
C'est ce que ne font pas les administrations
communales qui connaissent leurs devoirs.
CAPTATION.
Nous lisons dans l'Opinion, d'Anvers
Nous avons dit hier que le tribunal de Turnhout,
par un jugement fortement motivé, a annulé le
testament de feu M11* Denefet a condamné le
sieur Truyens, comme personne interposée, resti
tuer aux héritiers légaux de la testatrice tous les
biens meubles et immeubles de la succession
avec les intérêts depuis le mois d'avril 1859.
Ce n'est pas seulement au profit des jésuites que
l'interposition s'était faite, mais aussi au profit des
Ursulines et d'autres ordres monastiques. Les
corporations religieuses s'étaient emparées de sa
fortune avec une effronterie que rien n'égale.
Les jésuites reçus d'abord chez M11" Denef qui
les hébergeait et les entretenait, car il n'y a pas
d'autre mot pour caractériser la situation de ces
RR. PP. ne tardèrent se rendre maîtres de
la propriété où ils s'étaient commodément installés
en y réservant toutefois un logement pour M"' De
nef, qu'ils ne voulaient pas perdre de vue.
Des sommes considérables furent extorquées
celle-ci et enfin lors de son décès l'homme de
paille qui s'appelait Valentyns dans l'affaire De
Buck et Truyens dans l'affaire Denefvint jouer
au chevet de la moribonde son rôle habituel. Il ac
cepta pour la remettre aux jésuites aux Ursu
lines, etc.etc., une fortune qui devait revenir aux
héritiers du sang.
Voila quatorze ans que cet acte de spoliation
est accompli, quatorze ans que les RR. PP dispo
sent du bien qu'ils ont volé quatorze ans que les
parents pauvres de la défunte travaillent pour
gagner leur pain quotidien et voient des prêtFes
indignes s'engraisser leurs dépens,
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M. Delcour a proteste, la Chambre, de sa
Jicitude pour le haut enseignement da^F^)'J
avons toujours cru que ce dévoueu
platonique. Et en effetplusieurs
la faculté de droit-
i philosophie et lettres et
s,r l'année académique s'y*""
a une
ibre de
a été
t ou doii
dont la plupart n'ont jamais professé. Mais voici le
bouquet Un professeur de la faculté de médecine
de Liège a gagné son éméritat deux chaires sont
vacantes elles sont sollicitées par des hommes en
possession d'une réputation scientifique incontes
tée. Pourquoi toutes les nominations n'ont-elles
pas paru la fois
C'est le secret de M. Delcour et le résultat de
son amour platonique pour l'enseignement de l'État.
Le Moniteur des Intérêts matériels nous ap
prend que dans la commission monétaire le principe
de l'étalon unique d'or a été voté par MM. Jamar,
Fortamps, Pirmez, Tesch et Weber.
Ont voté pour le double étalon MM. Malou, de
Laveleye et Allard.
Se sont abstenus MM. Jacobs et Sainctelette.
La commission, l'unanimité, a prié M. le mi
nistre des finances de soumettreaux Chambres, dès
le commencement de la session, un projet de loi
tendant donner au gouvernement pleins pouvoirs
pour déterminer la somme d'argent que la Mon
naie pourra battre,
La disparition du revenant de Frohsdorf a sou
lagé l'Europe d'un poids immense. Tant de pèleri
nages Lourdes et Paray-le-Monial n'ont donc
servi rien, et Dieu insensible aux lamentations
de ces foules inconscientes mises en mouvement
sur tous les points de la France, comme il reste
insensible aux suggestions du Saint-Père qui
depuis si longtemps, regarde du côté de la monta
gne pour voir si la petite pierre de l'Apocalypse
ne se détàchera pas enfin pour écraser l'empereur
Guillaume, Dieu ne sauvera pas la France
Au nom du Sacré Cœur
Ou plutôt il la sadVe sa manière, en la préser
vant d'une nouvelle révolution comme il a sauvé
la papauté elle-même en la débarrassant de son
pouvoir temporel. On aura beau pour gagner du
temps nous corner aux oreilles dans tous les
mandements futurs que l'heure de Dieu viendra et
qu'il ne s'agit que de redoubler de zèle en faveur
du denier de Saint Pierre, comme le fait aujour
d'hui l'évêque de Namur la voix publique répon
dra que c'est l'heure des peuples qui est venue et
que désormais ce sont eux qui régleront leurs
affaires'eu ce monde, au nom de la souveraineté
nationale, débarrassés enfin du joug de Rome, que
la France son tour, plus fidèle son génie philo
sophique qu'à ses taaditions d'un autre âge vient
de briser en se débarrassant définitivement du
fantôme de la légitimité. Le drapeau blanc n'existe
plus il a été consumé dans les décombres de l'O
péra de Paris avec les décors de l'opéra Jeanne
iVArcqu'on montait la hâte afin de permettre
cette héroïne de relever l'étendard de son roi
l'occasion des fêtes d'inauguration d'Henri V. C'est
dans cet incendie, dans ce désastre, qu'il faut voir
le véritable miracle.
Denouvelles instructions viennent d'être rédigées
par le département de la guerre pour l'application
dç la loi sur la milice concernant le remplacement
paf l'État. Les officiers de milice qui doivent, sous
l'empire de la loi révisée, jouer le rôle de sergents
recruteurs sont nommés titre provisoire les
instructions laissent entendre que leur nomination
définitive dépendra du nombre deremplaçants qu'ils
olleront. 1 payés par tête de remplaçant
cha' 'iev,'c\placant qu'ils livreront au dépar
tant une t j
t ihs 1» rue'
ucs. La
int rt'11" '.""i. rre ils recevront cinquante
u .ei ficie <ji"ouee aux officiers racoleurs
prélev (fonds de la caisse diu^mpla-
e'.le Lille. n"-H f
ir
Je se
cette caisse que
habitée i»»r flj
r*6c
tions de témoins, lettres du P. Lal
avant de soumettre le dossier
mises en accusation. Il résulte del
de procédure que dans le cas de^ 11D ET
prévenus,ceux-ci seront obligés dere^ UllL
mois de plus en prison pour que l'ol
duire les pièces qui établissent leur
leur culpabilité.
Un Prince bigame.
On parle beaucoup aujourd'hui du co\
Chambord et du droit que Dieu lui a donné
seoir sur le trône de France et de Navarre.
Au point de vue de la raison, le droit divir?»
l'Enfant du miracle est tout bonnement une de ce*
prodigieuses adsurdités, telles qu'en savent fabri-»
querles écrivains de sacristie.
Mais si l'on se donne la peine de consulter l'his
toire impartiale et non l'histoire revue, corrigée
et considérablement augmentée A. M. D. G. par
les RR. PP. Loriquets les fameux droits du
prince deChambord se réduisent eaux qu'invoque
le plus vulgaire aventurier.
M. le comte de Chambord, le représentant de la
Divinité, l'é'u de la providence, est en effet fils de
bigame
Son père, le duc Charles-Ferdinand de Berry,
né Versailles en 1778 suivit sa famille dans
l'émigration. Il épousaLondres M0*0 Brown
mais ce mariage désapprouvé par Louis XVIII
fut annulé. Rentré en France la Restauration
il épousa en 1816 la princesse Caroline de Na-
ples. Le 13 février, il fut assassiné par Louvel...
Il a laissé deux filles deMmeBrown, mariées, l'une
au marquis de Charrette l'autre au prince de
Faucigny il eut de la princesse Caroline une fille
etle comte de Chambord, né le 29 septembre 1820.
(Dictionnaire d'histoire, par Dezobry.)
Mm° Brown, que le duc de Berry épousa Lon
dres en 1806, a survécu ce prince et la mère
du comte de Ch^nbord, Elle vit encore et réside
Boulogne-sur-Mer.
Les légitimistes ont toujours considéré M""
Brown comme femme légitime du duc de Berry.
Mais, si les enfants de Mm'Brown sont légitimes;
il faut en conclure nécessairement que M. de
Chambord est un enfant adultérin.
Pas d» milieu possible, La bigamie est inad
missible tant au point de vue de la discipline
chrétienne que d'après le droit,
Dira-t-on que Louis XVIII annula le mariage
de son neveu avec Mm' Brown parce qu'il avait
été fait sans son consentement
Mais les rois de France l'histoire le prouve
n'ont jamais eu, aucune époque, le pouvoir
d'annuler le mariage que les princes de la famille
royale contractent sans leur consentement.
Le roi Louis XVIII n'avait aucune juridiction
en Angleterre où le mariage du duc de Berry
s'était contracté; son neveu n'était pas en 1806,
l'héritier présomptif du trône.
D'ailleursla Restauration, Louis XVIII a
fait abolir le divorce il n'avait donc pas le pou
voir de casser, par le divorce, le mariage de son
neveu dans tous les cas, la question aurait dû
être portée devant les tribunaux.
L'homme que les jésuites veulent aujourd'hui
asseoir sur le trône de France est donc un enfant^
de bigame un enfant adultérin.
0 infaillibilité jésuitique, voilà bien de tes coups
On lit dans le Journal de Liège
t II semble que le département de la guerre
veut faire boire jusqu'à la lie la coupe d'amertume
aux miliciens de 1873 quiaprès avoir fait leur
versementont reçu avis qu'ils ne pouvaient être
remplacés.
En effet, ceux de ses déshérités appartenant
nip"£^jj»rovince, qui n'étaient pas parvenus trou-
la la peaa Ppix abordable, des remplaçants dans le
i mois, s,e sont présentés vendredi et sf
commandant de place,
la de route et un bor