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6 FRANCS PAR AN.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT,
N- 3,398. Dimanche,
33' AIMÉ».
23 Novembre 1873.
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LE PBOGHÈS
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
VIRES ACQUÎRIT EHNM.
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrond' administratif et judiciaire d'Ypre». fr. 6-00
Idem Pour le restant du pays7-00
Tout <e qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83.
INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-15 IUclames la ligue fr. 0-36
Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues clie* MM. Lecuein et
Picard, 15, Montagne des Aveugles, I Bruxelles.
AVIS. Le» personnes qnl s'abonneront
pour l'année 1874recevront le Journal
(rails, k partir de ce jonr. Noua faisons
ainsi nn appel k nos amis politique* pour
qu'ils nous proeurent de nouveaux abon
nés et surtout de nouveaux lecteur». Cet
appel, qu'on le erole bleu, n'est pas un cri
de détresse depuis quelque tenu en
cflfet, le nombre de nos abonnés n'a fait
qu'accroître et le Pnoenfts, quoiqu'il arri
ve, a pour de longues années sou existence
assurée.
Nouvelles tic l'étranger.
La séance de l'Assemblée de Vcrgadles a été absor
bée hier, en grande partie par la discussion de la
proposition du groupe impérialiste ayant pour objet
de provoquer uu plébiscite sur la forme du gouverne
ment.
Bien qu'un certain nombre de députés républicains
se fussent ralliés k cet expédient comme étant le
seul qui pût aider k trancher avec quelque autorité
une question sur laquelle il est impossible d'obtenir
une majorité dans l'Assemblée la proposition a été
repoussée par 499 voix contre 88.
La discussion s'est établie ensuite sur l'amendement
de la majorité de la commission. Après un diseours de
M. Dcpeyre et une réplique de M. Laboulaye, rappor
teur M. le due de Broglie a annoncé qu'il avait des
explications k donner. Mais l'heure étant trop avancée,
la Chambre a décidé qu'elle tiendrait, pour entendre le
chef du cabinetune séance extraordinaire neuf
heures.
Quel coup de théâtre ou quelle manœuvre M- le duc
de Broglie prépsre-t-il eneore
Au moment de mettre sous presse l'Agence Havss
nous envoie nn télégramme contenant un discours de
M. de Broglie en faveur de la prorogation des pouvoirs
du président de la république.
Le Conseil fédéral allemand vient de recevoir de la
chancellerie impériale le projet de loi concernant
l'organisation judiciaire uniforme pour tout l'empire.
Dans ce projet, dont les détails nous manquent encore,
une cour de cassation unique est maintenue comme
eour suprême impériale.
L'Alsace-Lorraine va enfin être représentée au Par
lement allemand. La Gazette de Strasbourg annonce
que le Conseil fédéral est saisi d'une proposition du
chancelier en vertu de laquelle la loi électorale pour
le Parlement sera promulguée dans le pays de l'empire
dès le premier mois de l'année prochaine.
On mande de Posen que l'archevêque Ledochowski
vientd eire frappé, par défaut, d'une nouvelle amende
de 2,000 tlislers ou de treize mois de prison péur
quatre contraventions aux lots ecclésiastiques.
Le ministre des cultes M. Falk vient d'adresser
lux chefs des provinces,une circulaire pour les inviter
■- k appliquer sans ménagements contre des prêtres
1 récidivistegjuui ne paieront pas leurs amendes It
-einc de l^lfention prévue par les lois ecclésiastique
Jnlérit
j.
première, et ayant pour objet des services
religieux, Eh bien! nous opposons cette
affirmation un démenti catégorique. La do
nation faite par M"° Van Ztiytpeetie ne fesait
aucune distinction la fondatrice faisait don
de toutes les rentes que cette fondation pos
sède, pour fonder dans la ville d'Ypres une
école journalière et gratuite pour les pau-
vies filles où on leur enseignerait la
doctrine chrétienne et en même temps
lire et écrire. Et, nulle part, dans
l'acte de fondation primitif ni dans aucun
acte postérieur, il n'est question de services
religieux. Tartuffe soutient cependant le
contraire mais, qu'il publie l'acte de fonda
tion de ces services religieux et nous passe
rons condamnation. Rien ne serait pourtant
plus facile Mais nous en portons le défi for
mel La vérité est que c'est en 11168, pour la
première fois, que la dame Verlynde a soulevé
cette prétention.Jusques là, tous les capitaux
ont toujours été renseignés dans les comptes
dressés par la dame Verlynde efîe-mèroe
comme appartenant la fondation, et ils ont
toujours été consacrés au servicede la fonda
tion même.
Ainsi, la dame Verlynde remit M. le Bourg
mestre, le 18 Décembre 1863, un État des
rentes et obligations appartenant l'École
Lamotle en cette ville. Et cet état com
prend, outre les rentes sur particuliers qui
ont été saisies, un dernier poste conçu comme
suit 14° Plusieurs obligations sur l'État
Belgeformant ensemble un capital de
•41,500 francs c'est cette somme qui a dis
paru.
Ainsi, jusqu'en 1863, la dame Verlynde ne
fesait aucune distinction entre ces dernières
rentes et les autres; toutes représentaient, au
même titre, l'avoir de la fondation Lamolte,
et c'est, en 1868 seulement, que, mise en
demeure de fournir un nouvel étatjdes biens
de la fondation, la dame Verl;
prend plus que quelques unes
termine fort jésuitiquemettf""
déclaration suivante i* Il i
marquer qu'il y a-aussijj
ne regarde pas la fondalioh
faire dire tous lesjot
curer cet effet le r
tes
donc o[
cetl
annuel dans le splendide local qu'elle doit la gé
nérosité de son Président, M. Van Merris.
Le succès le plus complet a couronné les efforts
des organisateurs de cette fête, laquelle une
foule nombreuse et choisie s'était empressée d'ac
courir plus de deux cent cinquante dames en
gràcieuses toilettes y assistaient et offraient un
ravissant tableau, qu'encadrait, de la façon la plu*
heureuse, notre jolie salle de concert.
L'harmonie a fait merveille sous la direction de
M. Klein, artiste distingué dont la modestie
égale le mérite. Les quatre morceaux qu'elle a
exécutés ont été enlevés avec beaucoup de verve
et d'entrain nous avons constaté avec satisfac
tion que nos musiciens amateurs observent avec
soin toutes les nuances et que leur exécution est
aussi remarquable d'ensemble que de justesse.
Nous leur adressons ici nos sincères félicitations,
de même qu'à leur chef zélé dont le multiple
talent nous-a été révélé dans cette soirée. Une
polka-mazurka composée par lui, et parfaitement
interprétée par notre musique, a obtenu le plus
légitime succès le motif en est charmant et
l'orchestration est faite avec une originalité qui
s'écarté des sentiers battus.
M. Klein s'est fait entendre ensuite dans une
fantaisie pour violoh c'est un violoniste de la
bonne école; son jeu est large et correct; il phrase
avec élégance et sentiment. Dans un air varié
pour clarinette, il s'est montré également virtuose
accompli.
M. Baratto, l'habile pianiste que nous connais
sons depuis longtemps et dont il est inutile de
refaire ici l'éloge, nous a donné, avec son talent
habituel, deux charmants morceaux de piano dont
l'exécution lui a valu d'unanimes applaudissements.
M. Lefèvre de Gand, chargé de la partie vocale,
possède une voix de ténor magnifique qu'il manie
,.en chanteur distingué il a rendu l'air de Don
Sébastien, avec un goût exquis, et la romance
t Pour les pauvres, merci dite de la façon la
plus touchante, a fait couler les larmes de plus
d'un auditeur. Le boléro Avant le mariage
chanté d'une manière parfaite a été pour lui
l'objet d'une ovation bien méritée.
L'éclat de cette fête a été rehaussé par la pré
sence de M. le Gouverneur Vrambout, auquel les
sociétaires ont fait l'accueil le plus enthousiaste,
son entrée dans la salle, la musique a fait en-
mdre les accents de la Brabançonne, chacun s'est
vé e^s cris répétés de Vive le Gouverneur
,t IiMtemps retenti.
une éloquente allocution flamande, Mon-
ut, en exprimant ses vœux pour la
Société philharmonique, a remer
de l'accueil chaleureux et sympi-
ptait./ait il a terminé son spé h
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