3,ij399. Jeudi,
33a ahivkb.
27 Novembre 1873.
6 FRANCS PAIt AIV.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT,
LE PROGRÈS
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
VIRES ACQDIRIT EtfflDO.
INSERTIONS Anno-vcks la ligue ordinaire fr. U-15 ltsci.»*ms la ligne Ir. (>-5u
Les Hiiiionees ije flriixdles et de l'étranger sont reçues dieu Al M. Lkciikin et
Picard, .15, Montagne des Aveugles, Bruxelles.
ARONNEMENT PAR AN Pour l'arrond1 administratif et
Idem Pour le restant du pays.
Tout ce <|iii concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 85.
judiciaire d'Ypres. fr. 6-00
7-00
AVIS. l.cs peraounei qnf n'abonneront
pour l'Aimée >874 recevront le journal
gratis, partir de ce jour. Noua raisons
aluni un appel nos amis* politique* pour
qu'ils nous procurent de nouveaux abon
né» et nurtont de nonveanx lecteur». i:et
appel, qu'en le croie bien, n'est pas nu cri
de détresse depuis quelque teins eu
effetle nombre de nos abonnés n'a Tait
qu'accroître et le Piioorès, quoiqu'il arri
ve, a pour de lougucs années sou existeuce
assurée.
nouvelle* «le Ici ranger.
Le Journal officiel de la république française pro
mulgue la loi qui confie au maréchal de Mac Malion le
pouvoir exécutif pendant sept années et arrête
qu'emléans les trois jours après cette promulgation
l'Assemblée nation de désignera, au scrutin secret la
commission chargée d'élaborer les lois constitution
nelles.
Des rumeurs répandues depuis quelques jours
Paris sur la présence du comte de Chambord en
France, sont confirmés par la France. En dernier lieu,
lu prince était Dampicrre chez le duc de Luynes. 11
parait même qu'il a passé quelques jours Paris et que
son voyage ne serait pas étranger la politique du
jour.
Le Morning Advertiser annonce que la Reine a ex
primé le désir d'assister en personne si sa santé le
permetl'inauguration de la prochaine session du
Parlement.
Le Vatican a adressé au Conseil fédéral suisse, par
l'entremise do nonce Agnezzi des réclamations très-
vives au sujet de transformations qui ont eu lieu dans
la situation du clergé catholique vis-à-vis des gouver
nements cantonaux et des paroisses.
Il se confirme que les Anglais ont surpris les As-
haniis près de Duoguah le il octobre, et ont brûlé
leur campement. Dans une reconnaissance près d'Ahra-
eampra, beaucoup d'Ashaotis ont été laits prisonniers.
Iflitériciir.
Tphr», le 20 Novembre.
On sait quel tintamarre nos adyersaires ont
fait propos de la manière dont nos amis
politiques appliquaient la loi sur la charité on
aurait dû croire, après cela, que lorsqu'ils arrive
raient au pouvoir, ils l'appliqueraient en sens oppo
sé et, en effet, pourquoi fait-on de l'opposition,
si ce n'est pour faire prévaloir ses principes poli
tiques. Eh bien nos adversaires rie'l'entendent
pas ainsi, ils appliquent, en matière de charité,
les mêmes principes que nos amis. En veut-on un
exemplq Moniteur contenait,- l'autre jour,
arrêté r^l du 12 Novemhré, qui décida
clause par laquelle des distribuions il «ne
charbon doiventse faire p&ij
de S' Vincent de Paùle^
principes qu'ils ont appliqués, et oii- les a traités
pour cela de gens de sacs et de carde on les a
accusés de violer et de réformer les testaments, en
un mot de spolier les pauvres. Et ce qui valait
ces violents reproches aux libéraux, ne suscite
aucune objection contre les cléricaux. Eux peuvent
déclarer la Société de S'Vincent de Paule inha
bile recueillir le patrimoine du pauvre et en
faire la distribution ils peuvent reformer un tes
tament, cela se fait ad majorera Dei gtoriàm, et
tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes
possible.
Eh bien tous les hommes sensés ne doivent-ils
pas ouvrir les yeux, car enfin si toutes ces lois
libérales, auxquelles nos adversaires ont fait une
si violente opposition, portent une atteinte aux
consciences catholiques, si eiles sont une violation
de la Constitution, comme aimait tant le dire
M. Dumortierpourquoi les appliquent-ils au
jourd'hui qu'ils sont au pouvoir et qu'ils ont la
force en mains
Il nous semble que c'est une preuve évidente et
irréfutable que toute cette opposition n'a jamais
été qu'une comédie
Nous avons démontré que la nouvelle loi sur la
milice aggrave singulièrement les charges mili
taires-; naturellement le Journal d'Ypres devait
soutenir la contre-partie, et avec cet impertur
bable aplomb qu'il met avancer des sottises, il
prétend que ces aggravations, qu'il ne peut nier,
sont compensées par les dégrèvements qui résul
tent de la suppression des rappels c'est là tout
bonnement une absurdité le milicien, qui tombe
au sort, est incorporé pour un terme de huit
années, et, pendant tout ce temps, il reste la
disposition du gouvernement qui peut, le rappeler
chaque fois que l'intérêt du .pays l'exige il n'est
donc pas vrai, comme l'affirme Tartuffe, que l'in
fanterie sera désormais libérée la quatrième-antiè
c'est là une erreur éditée sciem.nj^^ns l'uniqu
but d'égarer l'opinion publique
Le Journal d'Fprès a jraif^
spirer son chef de
le Bien public est h
pour la nouvelle
Voici ce que n
c Les promè
nom du, go
paraît-ildans de telles conditions et avec une
persévérance si opiniâtre, qu'il faut bien y voir le
plan arrêté d'arriver en fait l'abolition du rem
placement.
Les tribunaux de commerce Sont en ce mo
ment saisis de plusieurs procès intentés par des
miliciens des agences de remplacement, qui n'ont
pu exécuter leurs engagements; Ces Compagnies
allèguenten termes de déféffse1le cas de force
majeure les chefs de corps refusant d'accueillir
les remplaçants réunissant toutes les conditions
d'âge, de santé, de conduite, requises par la loi.
Nous ferons connaître les décisions qui inter
viendront dans ces procès mais, dès aujourd'hui,
nous invitons le gouvernement s'expliquer sur
V application draconienne ci une loi déjà trop oné
reuse pour nos populations
On nous a dit et répété satiété qu'on ne
voulait introduire le service personnel et obliga
toire ni directement, ni indirectementIl n'y
aurait que de la loyauté exiger que les officiers
supérieurs, chargés d'exécuter' la loi, demeurent
fidèles céS promesses solennelles et réitérées.
Les abus que signale le Bien public, ne se pro
duisent pas au même degré dans tous les régi
ments et ifen résulte une inégalité choquante J
pour tel régiment un remplaçant coûte deux, trois
et quatre cent francs de plus que pour tel autre
de la même arme, de sorte que le remplacement
n'est accessible pour certaines fortunes que
d'après le régiment dans lequel le hasard vous a
fait incorporer. Que devient donc l'égalité
devant la loi
attend
un le
On nous assure que M. Udephonse Malou,
inconsolable de n'avoir pu devenir bourgmestre de
Vlamertinghe, organise un pétitionnement l'effet
de faire enlever cette commune, la section qu'il
habite et la faire joindre celle de Dickebusch,
dont il rêve déjà de devenir le futur bourgmestre.
Nous apprenons qu'une trentaine d'élèves vien
nent encore de quitter l'École des Petits-Frères
pour entrer l'École communale. Cette dernière
compte aujourd'hui plus de 150 nouveaux élèves,
ltyi'y a rien là qui doive étonner les parents dont
leAenfants fréquentent l'École des Frères, sont
n aïs i mes pour déclarer-que leurs enfants n'y
iii^inent rien du tout la réputation de cette
tellement établie que si notre population
f elle-même et n'avait pas subir
contrainte, il n'y resterait pas
on use de tous les moyens
_ur des Petits-Frères, et
sont pas no$£mata-
s toutes noSj
sa il
ser-