Nouvelles diverses. Variétés. fa ts- EXPOSITION UNIVERSELLE DE VIENNE 1873. LE DIPLOME D'HONNEUR FRAY-BENTOS 'MgjH i Vieux Marché au Bois, fin de la rue des Chiens et rue du Lombard. 4 Procès-verbal location propriétés communales. 5" Autorisation pour retirer de la caisse d'épargne somme nécessaire pour parer l'in- suffisanccdu crédit alloué au budget communal de 1873, comme subside la caisse de retraite de la villo. Jadis en Allemagne les bourreaux avaient leurs tarifs tout comme d'honnêtes industriels. Voici le tarif moyennant lequel les bourreaux de la ville de Darmstadt exerçaient leur profession au moyen- âge. Pour cuire dans l'huile bouillante un malfaiteur, 24 florins. Pour l'écartelcr tout vif, 15 florins 30 kreutzers. Pour faire passer une personne de vie trépas, avec le glaive, 10 florins. Pour rouer ensuite le corps, 5 florins. Pour mettre sa téte au bout d'une perche, 5 florins. Pour couper un homme eu quatre, 18 florins. Pour pendre un coupable, to florins. Pour ensevelir le corps, 1 florin. Pour empaler un homme vivant, 12 florins. Pour brûler vive une sorcière, 14 florins. Pour brûler une sodomile avec son cheval ou la béte, 15 florins. Pour écorcher un homme tout vif, 14 florins. Pour noyer une infanticide enfermée dans un sac conformément la sentence, 12 florins. Pour jeter la voirie un suicidé, 10 florins. Pour mettre la torture, 2 florins 30 béliers. Pour l'application de l'étau, I florin 30 hellers. Pour celle des brodequins, 2 florins 30 béliers. Pour la question ou la gébene, 5 florins. Pour une personne au pilori, t florin 30 hellers. Pour fouetter quelqu'un de verges, 2 florins 10 hel lers. Pour marquer au fer chaud le gibet sur le dos ou sur le front, ou sur les joues, 5 florins. Couper la langue ou les oreilles et le nez, 5 florins. Pour chasser une personne hors du pays, t florin 30 hellers. Des pêcheurs des côtes du Pas-de-Calais aperçurent vendredi un falot immobile au milieu des flots. Ils pré vinrent immédiatement le garde-côte qui se mit en mer avec deux douauiers la recoouaissauce de la bar que. Après avoir ramé vingt minutes,i s s'approchèrent de la frêle embarcation portant la poupe le nom de Neptune. Ils l'abordèrent immédiatement, après avoir hélé en vain l'équipage. Un spectacle épouvantable s'offrit alors leurs yeux. Trois matelots gisaient sur la barque l'un d'entre eux avait la tête complètement séparée du tronc les deux autres avaient reçu des coups de cou teau dans la poitrine et dans le bas ventre. La barque ne contenait plus rien, ni gréement, ni filets, ni bous sole, rieo que ce falot qui brûlait toujours. Les cadavres et la chaloupe ont été ramenés i terre. On ignore le pays des victimes ainsi que leurs noms. Nous faisions connaître dans notre dernier numéro l'usage qu'une dame de Mous faisait des timbres obli térés. Un de nos lecteurs nous apprend qu'à Jodoigne quelques personnes recueillent aussi les timbres qui ont reçu l'estampille de la poste. Seulement elles ne se proposent pas comme la patiente Montoise de ta pisser une chambre mais bien de fonder un lit de vieillard l'hôpital. Un vieux Bruxellois a promis de faire cette fondation, si on parvient lui procurer un million de timbres oblitérés. On est déjà parvenu recueillir 300,000 timbres. Avis ceux qui voudraient contribuer au succès de l'entreprise. Un pendant au manchon de Francinc d'Henry Mur- ger Hier matin la foule s'arrêtait sur le passage d'un convoi de première classe qui se dirigeait vers le cime tière Montparnasse. Sur le cercueil la place <1e la couronne traditionnelle on voyait une magnifique confection en martre zibeline. Derrière le char suivait un jeune homme l'allure distinguée. Voici l'histoire Le comte de L...ne avait séduit une jeune Russe, et la pauvre enfant, enlevée ses habitudes et sa famille, avait langui peu peu. Ces jours derniers, il n'y avait plus d'espoir de la sauver l'agonie arrivait grands pas. C'était le moment des caprices l'instant où l'esprit qui va s'éteindre se reporte vers les souvenirs d'enfance. La moribonde lit appeler son amant etlui prenant la main J ai froid dil—elle je veux que tu me couvres avec la fourrure que j'ai laissée au château Le eomte sortit aussi embarrassé que désespéré. Où trouver une fourrure qui rappelât l'objet de mandé Après mille recherchesil finit par découvrir, chez Frank Alexander, une pelisse en martre zibeline qu'il paya 18,000 francs et qui ne puthélas 1 réchauffer la jeune fille. M. de L...ne a voulu que l'objet tant désiré fut en terré avec la morte. Un chef kanaque de la Nouvelle-Calédonie vient d'envoyer, au nom de sa tribu, un curieux présent au consnl de France de Nouméa c'est une caisse remplie de serpents sonnettes. Il le prie de Ici envoyer en France et de les disperser dans les jardins de son auguste maître. Vous nous envoyez, dit-il, une colo nie de vos scélérats les plus redoutables nous vous en envoyons une de nos animaux les plus dangereux L'anecdote cynégétique est de mise cette semaine. C'est le moment de rappeler la réponse que fit le célèbre trangédien Larive un jour qu'il avait été sur pris chassaut sur les terres de je ne sais quel grand seigneur. Un garde surgit devant lui De quel droit chassez-vous ici Larive, qui jouait cette époque le rôle de Mahomet, s'arrête, toise le garde du haut de sa grandeur, et avec un geste majes'iicux et théâtral Du droit qu'un esprit vaste et ferme en ses desseins. A sur l'esprit grossier des vulgaires humains. Ah pardon monseigneur dit le garde ahuri pardon je ne savais pas Recommandé aux chasseurs dans l'embarras sur pris sans permis de chasse. Un bien joli mot d'un pompier. Il venait de rouler une cigarette. Un.-monsieur lui présente la sienne allumée. Le Pompier prend du feu et la rend son propriétaire. Il s'aperçoit aussitôt qu'en allumant la sienne, il a éteint l'antre.' Ob pardon Monsieur lui dit-il en portant la main son casque noirci je me croyais toujours de service. En cour d'assise Le président. 11 est établi que, non eontent de voler ce pauvre diable vous avez de vos mains tenté de l'étrangler. L'accusé. Je ne'lui voul^H^^A mal v n président c'était sehloment pour^^^^Bf'- - 1 l uniqu La vieille pratiqué i SUCCÈS DU NOUVEAU Les marchamls de ru '(iic.iïijj pas. Purgatifs et remodes s«ut répandus sur nbus en CD c s S v .es to r* j o Si ■C soit uou9 n'ouvrous pas nos bouches et ne fermons pas nos yeux pour prendre tout qu'il nous envoyent. Au contraire, leà habitants de cette colonie paraissent avoir adopté deux remèdes comme suffisamment étendus pour toutes les exigences des ma ladies. Ils ont, sur une grande échelle, abandonné le vieux, régime avec ses nombreuses poiions, et placent leur confiance, quand ils sont malades,dans lès Pilules et l'Onguent d'ilolloway, médecines les plus répandues et les plus efficaces que là scienc» ait procurées l'humanité, dans aucun temps- L'expérience des malades dans cette contrée confirme le général verdict rendu en leur faveur,et la demande en Australie en est si considérable que c'est presque hors de croyance Que celte demande soit fondée sur une counaissance positive de leur supériorité sur toute autre curatif, cela est hors question, attendu que tous les remèdes secrets connus comme médecines brevetées sont sur la place, d'uue vente remarquablement lente: expéditions de Pilules et Onguent d'Holloway, si graude qu'en soit la quantité, sont achetées avec empressement sur une grande échelle aussitôt qu'elles arrivent,-et il n'est pas rare qu'elles soient achetées duraut leur transit entre l.ondres et l'Australie. Aux rairies, et de fait, d'un bout l'autre de toute la contrée, ces Pilules sont considérées le seul spécifie pour les différentes espèces d'affections d'estomac et du foie, qui sont le fléau de notre population dans les districts de l'intérieur. De la condition de ces deux grands organes qui fournissent travers le système la noyrriture de la vie. la santé dépend. Quand ils accomplissent leurs fonctions imparfaitement, le corps languit s'ils sont con gestionnés on dans la torpeur, ils transmettent dans toute l'éco» liornie un fluide impur qui déprime au lieu de soutenir, les facultés animales. Dans ce cas, le seul moyen sur de réparer lé mal est d'avoir recours aux Pilules d'HolIovOay. Elles agissent sur l'appareil digestif, le foie et les intestins, si directement, que cela frappe le patieut lai-même d'étonnement et de sur prise. L'estomac qui était endormi, reprend son activité, le foie commence a sécréter ave© régularité une bile pure et saine, et les intestins sont, sans douleurs, débarrassés des obstructions qu'ils n'avaient pas auparavant la force de chasser. Un sang pur est le dernier résultat obtenu, et lè malade régénéré, fortifié, et purgé de tous les éléments morbides qui forment la base de la maladie, part Sou travail comme s'il était un homme nouveau. Que ce soient là les effets de ce restauratif sans pareil, il n'y. a aucun doute et ce fàit étant établi, ûôus devrons dire que les Mineurs qui s'aventurent dans ces insalubres régions aurifères sans une provision du c'es remèdes, sont follement, sans souci do leur santé et de leur vie. The Miner Pilules d'Holloway. Le Grand Secret. Avec la tempéra ture variable de ce pays, il est essentiel pour se préserver U bonne santé que le sang soit purifié de temps autre et que les matières nnisibles soient expulsées du corps. Pour cela, le pu blic peut être son propre médecin et un prix insignifiant. Des instructions pour leur emploi sont fournies avec les Pilules et la moindre attention, a peu dé restrictions près, entretient la santé quelles que soient les circonstances et les épreuves. Ces Pilules sout altératives, toniques et apéritives. La Médecine Holloway doit être Sous la main, afin qu'elle soit administrée aussitôt que le premier symptôme avertit de l'approche d'une maladie. 11. Eu vente: Pilules et Onguent, chez Favsou-V as Oûtetvb, ru* de Dïxuiude, 35, Ypres. Le Conseil des Présidents dn Jury International A DÉCERNÉ (la plus haute kégompexvse) AU fomtablr (frirait lHanïtf firbifl FABRIQUÉ A PAR LA COMPAGNIE LIEBIG. Agent pour la Belgique M. DE GERLACHE-DE MAERTELAERE, Anrers, Place S'-Paul, 24 En vente chez les principaux marchands de comestibles, v;r droguistes, épiciers, etc. 85 S s z J'â-3 1 MfiT 5. s S 5-M a S o - -

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 3