N* 3,400. Dimanche,
33* aruék.
30 Novembre 1873.
6 FRANCS PAR AN.
JOURNAL D'Y PRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
nouvelle» «le l'étranger.
Intérieur.
v V
LE PROGRÈS
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
VIREES ACQCIRIT EUNDO.
A BON NI» M 1ÎNI PAR AN Pour F»m>url' administratif fli judiciaire d'Ypres. fp. 6-00
Idem Pour le restant du paysa 7-00
Tout ce «fiti concerne Le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83.
INSERTIONS' Ansonchs la litçue ordinaire fr. 0-15 Réclanks la ligue fr. 0-30
Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lïchrin et
Picard, 15, Montagne des A»eugl«s, h IIkiixhi.i.bs.
ATIS. Le» personnes qui n'Abonneront
pour l'année 1874, recevront le jonrnal
gratis, partir de ce Jour. Nous faisons
ulosi u<> appel nos amis politiques pour
qu'ils nous procurent de nouveaux abon
nés et surtout de nouveaux lecteurs. Cet
appel, qu'on le croie bien, n'est pas un cri
de détresse depuis quelque tems eu
effet, le nombre de nos abonnés n'a fait
qu'accroître et le Pkogrès, quoiqu'il arri
ve, a pour de longues années son existence
assurée.
Nous apprenons de Versailles que le ministère fran
çais a été constitué hier soir de la manière suivante
M. le duc de Broglie, ministre do l'intérieur et vice-
président du conseil
M. le duc Decazes, ministre des affaires étrangères
M. de Fourtou, ministre de l'instruction publique
M. Deseilligoy, ministre du commerce
M. de Larey, ministre des travaux publics
M. Depeyre, ministre de la justice
MM. Magne du- Borail et-Fendrai de Rompierre-
d'Hornoy gardent leurs portefeuilles.
Il parait certain que le ministère présentera cette
semaine l'Assemblée sinon la loi municipale tout
entière, au moins les sections concernant la police mu
nicipale et la nomination des inaires qui toutes deux
seraient rendues l'administration.
On croit qu'une loi sur la presse sera présentée la
semaine prochaine. La loi sur les élections partielles
sera probablement .laissée a l'initiative parlementaire.
L'exemple donné par plusieurs gouvernements alle
mands, au sujet des vieux catholiques, paraît devoir se
répéter en Autriche. On mande de Vienne que le
ministre des cultes M. Strcmayer a l'intention de
présenter au Reichsralh, nn projet de loi qui accorde
rait aux vieux catholiques les mêmes droits légaux
qu'aux catholiques romains. Ils seraient autorisés
administrer les affaires de leur culte et élire leurs
curés lesquels seraient dès lors reconnus comme par
faitement eu règle envers l'État.
ïruiea, le 29 Novembre.
Il n'y a rien de curieux comme de voir le
Journal d'Yprëï développer un point quel
conque de notre législation. Et toutes les
matières lui sont indifférentes, il lés traite
toutes avec la même désinvolture et la même
légèreté. Est-ce par ignorance ou avec le
but prémédité d'altérer la vérité Tantôt
t ''un, tantôt l'autre, croyons-noq» l'organe
ide notre cl <pé entreprend du reste la défense
fies th^k^uposs/Mes, et pour cela il fat
àien cfl Hkelle. ''aise.Ain-i.dans se J
éro^ ;l" s'attachaJ> d jj
durée du service, dans l'infanterie,est réduite
quatre années. Or, il n'en est absolument
rien la durée du service pour toutes les
armes reste fixée huit années. L'art. 85 de
la loi dispose biea que les miliciens et rem
plaçants seront envoyés en cohgéfillimité,
lorsqu'ils ont passé au service actif, vingt huit
mois et qu'ils peuvent en outre être tenus
un rappel d'un mois pendant* lit quatrième
année de leur terme mais c'est une grande
erreur de croire qu'au bout de ces quatre
années, ils sont libéréscar ils restent la
disposition du gouvernement jusqu l'expi
ration de leur huitième année; l'art. 87 le dit,
en effet, en termes clairs et précis dan»
des circonstances spéciales,le gouvernement
est autorisé suspendre ou modifier
l'exécution de l'article 85, c'est-à-dire
qu'il est autorisé rappeler les huit classes
de milice, autant de fois qu'il le juge néces
saire, au point de vue de la sécurité publique.
Mais c'est précisément, f
velle loi est applical
dès aprésent avec
remplacement n'esj
ses moyennes 1 j
a six moïs/élajij,
avant le tifii
m
Et c'est encore altérer la vérité et tromper
ses lecteurs que de prétendre, comme le fait
le Journal d'Ypres, que si le remplacement
est devenu onéreux et difficile ce ri est pas
le fait de la loi nouvellemais bien des
auteurs de la loi de 1870 qui nous
régit encore. C'est vraiment par trop
d'audace. Comment la nouvelle loi est pro-
mulguéeau Moniteur officiel du 25 Septembre
et on soutient, avec le plus grand aplomb,
qu'elle n'est pas encore en vigueur Mais est-
ce mauvaise foi ou les drôles qui écrivent
ces stupidités, ignorent-ils qu'une loi est
obligatoire le onzième jour après sa promul
gation Pourquoi la loi fur la milice ne le
serait-elle pas devenue comme toutes les
autres lois Que Tartuffe uo^HÉblique un.
peu cela; nous attendons ia^ Hpsité son
distinguo.
Enfin, le croirait-on Le Journal (TYpret
exhibe le nouveau système de rémunération
comme une grande amélioration. La loi de
1870 accordait au milicien qui avait hono
rablement servi, une pension viagère de 150
francs, lorsqu'il aurait atteint les cinquante
ans c'était l'âge où les forces commencent
décliner et où les besoins augmentent c'était,
en un mot, un soulagement réservé pour la
vieillesse. Eh bien, on trouve cela trop
logique, sans doute, et celle rémunération
si rationnelle, on substitue une rémunération
immédiateEt au profit de qui Vous croi
riez sans doute du milicien qui a supporté les
charges du service et qui l'on voudrait
procurer les moyens de s'établir, lorsqu il
recevra son coDgé. Ah bah, oui tant de lo
gique n'entre pas dans la tête d'un cagot. La
rémunération sera payée la famille du mili
cien^ son père, sa mère, ses frères, ses
sœurs, etc. Nous aurions cru que cette rému
nération devait êlre une récompense person
nelle et, qu'à ce titre, elle devait rester acquise
celui qui avait rendu le service, mais nos
cléricaux ne s'inquiètent pas plus des principes
d'équité et de justice, que des principes de
droit.
Un Cercle catholique a été installé, Mardi
dernier, en notre ville. Il a son siège l'es
taminet de S' Laurent, dans le local même
OÙ se réunit l'Association clérico-électorale,
se compose des mêmes éléments et est admi
nistré par les mêmes personnes.
La séance d'inauguration a été présidée
par Mtre Drcon-Pantaléon dont l'immense
popularité et l'extrême considération assurent
d'avance le succès de la nouvelle société.
"YwŒ'ÉŒ'
On assure que parmi les dignitaires du
Cercle catholique figure Ifleester Leu. Et
ab uno disce omnes.
j!. V On nous assure qu'une quête sera organisée
l I, apj* toutes les églises au profit de YOEuvre
ifis. Celte œuvre a pour but
ion d'une église flamande
c- ->le «L'i
'%5
ine vraie vache lait, qui
.tout le catholicisme,
foduit de cette
au
su