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6 FRANCS PAR AN.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT,
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
Intérieur.
No 3,402. Dimanche,
33' miU.
7 Décembre 1873.
LE PROGRÈS
VIRES ACQBIRIT ECNDO.
ARONNEMENT PAR AN Pour l'anoiul' administratif el judiciaire d'Ypres. fr. 6-00
Idem Pour le restant du pays7-00
Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83.
INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-15 Réclames la ligue fr. 0-30
Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues cbez MU. Lecusin et
PiCAitn, 15, Montagne des Aveugles, A Iîhuxgi.lrs.
AVIS. Les personnes qui s'abonneront
pour l'année 1874recevront le Jonrnal
gratis, partir de ce jour. Nous faisons
ainsi nn appel nos amis politiques pour
qn'ils nous procurent de nouveaux abon
nés et surtout de nouveaux lecteurs, et
appel, qu'on le croie bien, n'est pas nn cri
de détresse depuis quelque teius en
effetle nombre de nos abonnés n'a fait
qu'accroître et le Phogrès, quoiqu'il arri
ve, a pour de longues au nées son existence
assurée.
Nouvelles tle rélruii^ei».
Le Congrès des Étais-Unis qui s'est réuni le lr dé
cembre a reçu communication mardi du Message
présidentiel. L'intérêt principal de ce document s'atta
che aux passages qui exposent l'état «les rapports entre
les États-Unis et l'Espagne. Sans élre aussi optimiste
que le sont depuis quelques jours les informations offi
cielles de Madrid le Message fait entrevoir que le
conflit auquel a donné naissance l'affine du Virginius,
pourra se résoudre pacifiquement le Président recon
naît que cet incident a surexcité aux Étals-Unis les
esprits un degré extrême et provoqué des manifesta
tions belliqueuses il ajoute même que pendant les
négociations la marine est mise sur pied de guerre
mais d'autre part il constate que le gouvernement
n'est pas systématiquement hostile l'Espagne et que
les négociations entreprises sont en voie d'arrangement
satisfaisant et tel qu'il satisfasse l'honneur des deux
pays.
On ne sait pas si l'archevêque Ledochowski a ré
pondu par écrit l'intimation de l'autorité de se
démettre de ses fonctions. Le délai de huit jours qui lui
avait été assigné pour prendre 6a décision a expiré le
lr de ce mois. On remarque s Posen, qu'il reste tou
jours dans son palais démeublé par la justice et tout
indique qu'il est fermement résolu ne tenir aueun
compte des exigences cl des menaces du gouvernement.
Le i il était encore condamné, toujours pour le même
délit, 700 llialers d'amende ou cinq mois de prison.
Les journaux qui ont publié la dernière Ency
clique ont été saisis. La Gazette de Cologne, qui la
commente, écrit Les catholiques pensant avec in
dépendance et les protestants n'y trouveront qu'un
motif de s affermir dans leur résolution de combattre
et de vaincre un orgueil fanatique et une haineuse in
tolérance.
La Bavière s'apprête reconnaître 4 son tour l'évê-
que des vieux-catholiques excommunié dans l'Ency
clique.
[Ypism, le 6 Décembre.
Le Journal (FYprei a encore besoin d'une
eçôn de droit, car il nous répond par de
a a I**!'»»
nouvelles
ail, que
.de D^s?«.,enu^ c!
de
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va donc fureter dans les Annales parlemen
taires, et trouve que M. le minisire de la
guerre a déclaré dans un discours que la loi
de 1873 ne sera applicable aux levées de
milice, qu'à partir de 1874.
Nous connaissions ce discours mieux que
notre adversaire. Mais depuis quand un dis
cours pourrait-il avoir pour effet de suspendre
une loi Si l'intention du gouvernement, si
celle de la Chambre, si celle du Sénat, si celle
du Roi enfin avaient été de ne rendre la
nouvelle loi applicable que pour 1874, il
fallait y insérer une disposition, comme on
le fait souvent, conçue comme suit la pré
sente loi ne sera obligatoire qu'à parlir du
lr Janvier 1874 mais la loi est muette sur
l'époque laquelle elle devient obligatoire
et dés lors elle tombe sous l'application de
la loi du 19 Septembre 1831, dont l'art. 2
dispose les lois seront obligatoires, dans
tout le royaume, le onzième jour après
celui de leur promulgation, moins que
la loi n'en ait autrement disposé
Or, nous défions Tartuffe de nous prou
ver que la loi en ail, autrement ordonné, et
il n'y a pas de discours du ministre qui tienne;
ce n'est pas par des discours ni même par
des circulaires qu'un ministre peut déroger
la loi, ni en suspendre ou en différer exé
cution. En soutenant le contraire, Tartuffe
prouve qu'il ferait mieux de se coiffer des
oreilles du roi Midas, que d'en gratifier les
autres.
Tous les hommes qui sont familiarisés avec
celle matière, sont d'accord du reste que le
renchérissement des remplaçants doit être
Uniquement atlribiô-
renchérissemeni vai',A
te
l on apporte dans ebr,
des remplaçants c'
et qui doit abot
éloigné, labroga
Depuis 1830 il
détestable loi, et
autorisé avoir c^;cre,s 8t-
que la plupart f?,. ',.-ofu»iou
eux, les plus
j#Du.Yellé loi ce
tés la/jgueur que
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rbitraire
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Les jour^ 1
Baaque jrvj -A Jic
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Encore une fois le taux de l'escompte est
5, 6 ou 7, cela est très-indifférent aux ac
tionnaires.
Il vient de se passer la Chambre prus
sienne, un fait qui mérite l'attention de nos
lecteurs. La fraction catholique qui y est en
minorité, a formulé une proposition tendante
voir introduire le suffrage universel c'était
évidemment de la glue adroitement offerte
dans le but d'adirer eux les radicaux
ceux-cien effetse sont presque toujours
laissé attraper celle séduisante théorie
mais l'Allemand raisonne et profile de l'expé
rience et au lieu de répondre l'appel des
cléricaux, tous les progressistes ont volé d'ac
cord avec le parti libéral national contre le
suffrage universel. Nous livrons cela aux
méditations de tous les bons libéraux. Le suf
frage universel, comme nous l avons vu fonc
tionner chez nos voisins, a abouti tour tour
l'anarchie -et au despotisme c'est une ver
mine dont nous désirons voir notre pays
préservé.
Sa Sainteté vient d'adresser M*' Ledo
chowski une lettre par laquelle il exhorte
le clergé la résistance contre les lois de
l'Empiré c'est partout la même chose dès
que le clergé ne sait pas dominer il devient
révolutionnaire et séditieux.
Le Journal d'Ypres assigne au Comte de
Chambord I âge de soixante ans, nous pen
sions, nous, que leci-devant Duc'de Bordeaux,
était né le 20 Septembre 1820 quelques
mois après que le Duc de Berryson père,
fut assassiné par Louvel. Le Comte de Cham
bord n'aurait donc que 53 ans Est-ce que,
par hasard père Loriquet est parvenu
prouver le contraire.
Nous apprenons que l'Association agricole
se pro| 0*e de faire donner quatre conférences
sur la taille des arbre» fruitiers; la première
ira lieu le Samedi 7 Février 1874, 10
ires et demi'"du malin. Ces conférences
donnée^ par M. vau Santen profes-
jorioulture qui vient s'établir eu
seiariji nier-pépiniériste.
leurs autres tl
fuite d'un
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