Tfo 3,403
Jeudi,
33e ANNÉE.
11 Décembre 1873.
6 FRANCS PAR AN.
nouvelle* «le l'étranger.
intérieur.
LE PROGRÈS
JOUKNÀt IXiVPR.ES ET DE L'ARRONDISSEMENT,
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
VIRES ACQUIRIT EUNDO.
ABONNEMENT PAU AN: Pour IHSi-i'Airtf* aduiii|i9tr»lif cl jinlicinne il'Ypres. fr. 6-0(1
I>1 mu Pour le restant du (ihvs 7-00
1 oui ce iftii ««mceriie le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 85.
INSERTIONS Annoncbs la ligne ordinaire fr. 0-15 ;.IUcl«mks la ligue fr. 0-50
Les annonces du Bruxelles et de l'étranger sont reçues Chez MM. Lechrin et
PiCAfto, 15, Montagne des Aveugles, I Bhuxki.i.ks. il!
sm
AVIS. - l.cs peraoïiuca qui s'abonneront
pour l'année 1874, recevront le Journal
gralis, partir «le ce jour. Noua faisions
alnai un appel no» ami* politique* pour
qu'ils uoiiN procurent de nouveaux abon
né* et »nrtout de nouveaux lecteur», Cet
appel, qu'on le croie bien, n'eat pat» un cri
de détreaae depuis qnelqne teins en
effetle nombre de nos abonnés n'a fait
qu'accroître et le Phogurs. quoiqu'il arri
ve^ pour de longues auuées sou existence
assurée
1 j i
Le mouvement annoncé dans le corps diplomatique
français par suite île la démission de H. Lanfréy de
la retraite plus ou moins volontaire de M Pournior et
de l'accession du Une Decazcsau ministère, est aujour
d'hui un fait accompli. Le Journal officiel tiuhlie
même les iioininaiions qui pourvoient ces différents
sièges. xt
M* Lacliaud a commencé son plaidoyer dans .l'af
faire Bassine. Il a donne lecture de différentes Intires
adressées au maréchal entre autres par Léotiold lr et
l'impératrice Charlotte l'époque de l'expédition du
Mexique.
Les feuilles officieuses de Berlin assurent que l'état
de santé de l'empereur Guillaume continue s'amé
liorer de jour en jour.
La hante cour ecclésiastique, qui doit juger prochai
nement l'archevêque de Poscn quoique constituée
manquait encore d'un règlement officiel de procédure.
Ce règlement vient de lui être octroyé par uu décret
royal.
La JYorddeutsclie Zeitunq déclare par ordre de l'Em
pereur que tout ce qu'on a dit du prétendu duel
•entre le feld-inarécbai général comte de Manteuffel et
le général von Groeben, est complètement faux et de
pure invention.
A Washington, dans les régions gouvernementales,
Août en insistant sue l'exécution de la convention on
parait cependant disposé ménager l'amour-propre
««stillan, sans brusquer une solution.
Y le io Décembre-.
La Chambre a voté hier au galop, le projet
tle loi sur le régime des aliénés, le buJget des
recette» et dépenses p»~ ordre, le budget de
non-valeurs et des remboursements et le
budget des finances.
Ce deruier seul a donné lieu quelques
observations. N '"tîoulanger a fait ressortir cei
ai' qui se 'de Commentaires, c'est qui
u h Or «unir I
|jepuis Ifjjadfe^ l des ciérœaux au pr-**"1"'
budge j^^Hpeniiç^B ékvé
Honni soit qui mal y pense.
Dans l'un de nos derniers numéros, nous
annonçâmes l'installation d'un Cercle cathoJ
liqueen noire ville. Nous avions entendu
raconter cela comme une nouvelle, et nous
en fîmes part nos lecteurs, sans savoir au
juste ce que c'est qu'un Cercle calholique.
Aussi fûmes-nous passablement embarrassé,
quand un ami, assez curieux de sa naturç,
nous demanda des explications sur ce cercle,
il fallut cependant, sous peine d'être accusé
de trop d'ignorance, balbutier une réponse
quelconque.
Nous répondîmes un cercle catholique est
un cercle, cela ne peut souffrir dé doute,
moins que ce ne soit un' carré, un pénlagôûe
ou toute autre figure géométrique, ce dont
toutefois il est permis de ne pas etre bien
sûr; mais quelle espèce de cercle Cest diffé
rent pour cela, nous n'en savons~rien. Ce
ne peut être le cercle de Franconie ce n'est
pas non plus le cercle de Popiliua, sans cela,
on l'aurait dit. et puis Pppilius n'a rien de
commun avec les catholiques. Ce n'est donc
ni le Cercle de Franconie, ni le Cercle de
Popilius.
Serait-ce, par hasard, un cercle vicieux,
nous fit-il Vicieux, vicieux, on ne peut
le supposer. Où chercher le vice, quand on a
eu soin de dire Cercle catholique Le qua
lificatif catholique n'exclut-il pas toute idée
de vice Ici notre in erlocuteur clignota
d'un œil, réprima un petit sQurir qu il dis
simula assez mal et nous plants là, ayaol
l'air de nous dire En voilàJ4l^ de calem-
bourg Le voilà dot
débarras.
.îe1
du
K> .J
Depuis nous voilà r
Journal d'Y près, qui s*
de ces questions -c~;i
sur les lèvres de b\h»>r
la nouille avait intlr. ten.
us
M pas
étouffer .y
i_clef el|
JCeà
infi(*HF'
iue
confirme ce point d'une façon irréfragable.
Pour le reste, personne ne pouvait le soup
çonner.
Je fus sur le point de lui envoyer, mon
ami, le dit Journalqtiartd, tout essoufflé et
d'un air légèrement railleur,l'ami se dhndina
devant moi, le journal en main. Hein
me dit-il, que l'en semble-t-il, de ce cer-
cle As-tu vu ce que c'est 1 Parfaite
ment et puis Et puis, et puis( c'est que
cela me donne de singulières peosées ces
chérubins de catholiques, avec leur boifche
en cœur, se réunissant pour se réchauffer,
se réjouir, se soutenir et s'aimer, c.ela n'est-
il pas touchant, trop louchant? Qipôn>ei
réjouisse, soit; de tout temps, la gailp plut
aux dieux. Si l'on n'y faisait que.se réjouir,
»je serais'le premier me faire de]ce cercle.
Maison S'y réchauffe Or,(la définition est
exacte, puisqu'elle est donnée par (le* pro-»
fesseurs, et les mots y ont leur signification
propre et précise. Mais comment (s'y ré-
chauffe-t-on Voilà ce que je serai curieux
de savoir. Est-ce la houille, est-ce au
charbon du paysan campinois, ou est-ce
autrement N'est-ce pas drôle, des gens
qui se réchauffent, et cela, été et hiver
Ils se soutiennent contre quoi, avec quoi
et pourquoi L'oignon fait la force, excta-
mèrent deux conscrits, que la dive avait
trompés, et, bras dessus, bras dessous, ils
se soutenaient tant bien que mal. Se sou-
tiendra-l-on comme cela au cercle
Et puis on s'aimera,* entends-tu, on s'ai-
mera Ne l'avais-je pas dit que c'était un
cercle vicieux? non, non,je n'en suis pas,
dit-il, et il fila comme une ffèche.
"^Espérant le ramener, je lui criai il'n'y a
de Petits-Frères, là! Ce fut peine perdue;
se perdit dans l'espace, déjà l'ami
V
oaru.
i