M N* 3,406. Dimanche, 33' année. 21 Décembre 1873. 6 FHAPVCS PAR AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, nouvelle* <le Ici ranger. LE PROGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQCIRIT EBNDO. ARONNEMENT PAR AÏS Pour l'arriml' aduiinistratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSERTIONS Annonces la ligue ordinaire fr. 0-13 Réclames la ligue fr. 0-30 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lecuein et PiCàito, 15, Montagne des Aveugles, Riiuxkli.ks. AVIS. I-es personnes qui s'abonneront ponr l'année 1874 recevront le journal gratis, h partir de ce jour. Sons faisons ainsi nu appel nos amis politiques pour qu'ils nous procurent de nouveaux abon nés et snrtont de nouveaux lecteurs. Cet appel, qu'on le croie bien, n'est pas nn cri de détresse depuis quelque temsen effetle nombre de nos abouués n'a fait qu'accroître et le PitocRés, quoiqu'il arri ve, a pour de longues années son existence assurée. Dans la séance d'hier de l'Assemblée de Versailles la commission de la lui municipale a essuyé un léger échec. Contrairement la demande de M. Clapier l'Assemblée a décidé que les modifications exception nelles proposées 1) la loi d'organisation communale ne seraient discutées qu'après le budget des recettes. Une séance très-intéressante a eu lieu également la Chambre des Députés de Prusse. L'objet de la dis cussion était le projet de loi concernant le mariage civil, projet qui a été admis en première délibération. M. Falk a prononcé cette occasion un discours très-netoù les principes qui doivent régir cette ma- -- tière sont exposés de la façon la plus rigoureuse. Mais, ainsi que Ton pouvait le présumerd'après le texte même du projetle ministre des cultes a insisté sur l'opportunité ds concessions offrir au clergé catho lique en décrétant l'admissibilité des membres du cler gé aux fonctions d'officiers de l'état-ci vil- Mais malgré sa valeurce discours n'a eu en quelque sorte qu'une importance secondaire. L'événe ment de la séance a été la rentrée de M. de Bismark dans l'enceinte législative. Le chancelier de l'empire a pris séance précisément pendant que^on collègue défendait le projet ministériel. Aussitôt un certain nombre de membres du centre l'ont mis en demeure .de s'expliquer sur la différence qu'il y a entre les opinions qu'il a manifestées jadissur la question des cultes et celles que consacrent les pro positions du gouvernement. La répônse a été catégo rique. Il a déclaré que comme cliel du ministère i^ était obligé d'envisager !a chose autrement que comme membre d'un parti et qu'il devait faire plicr*ses opi-"** serait bon si on nions personnelles et théoriques devant les faits et de vant d'évidentes nécessités d'État. Les nouvelles d'Atchin continuent être favorables aux armes néerlandaises. Le débarquement heureuse- raealp opérél'armée expéditionnaire a débuté par ^'emparer; Sans grandes pertes, d'une forteresse d' importance stratégique assez notable car elle 1 destinée défendre les bouches du fleuve qui côi la capitale. *J]§ ShT .On attend en Anzl"' ore d'importantes noi 0 «ni Quand,'pour notre compte, nous ne nous mon trons pas follement enthousiastes des vingt-cinq mille parasites qui peuplent notre petit pays, parce que, tout calcul fait, Us nous coûtent annuellement fr. 9,125,000 soit une somme représentant les,, intérêts d'un milliard c'est que avec toute lar bonne volonté du monde nous cherchons en vain si cet énorme capital vaut bien les avantages que nous procurent tous ces chaux et déchaux, en sup posant même qu'ils prient du matin ait soir et qu'ils n'aient d'autre préoccupation dans leurs saintes prières, que d'appeler sur nous autres, malheureux libéraux, la bénédiction du ciel. 4 Il nous semble qu'ainsi posée la question vaut bien la peine qu'on l'examine et qu'on la réfuté s'il y a lieu sans colère et sans passion. C'est le seul moyen d'arriver une solution ju§te et raison- née mais on n'y arrivera jamais notre grand regret, avec les procédés du Journal d'Ypres. - - -» A peine ses oreilles lui tintent-elles de ce "côté, qu'abandonnant sa petite plume d'oie il se jette furieux, sur sa redoutable machine et fait jouer ses grandes eaux. Alors il est terrible. Ah si les grandes eaux du Journalressem blaient celles de Versailles, par exemple si nous pouvions y contempler une onde lirapide s'éle- vant en gerbes cristallines au milieu de Naïades .mollement penchées sur des dauphins dociles, ce spectacle nous arrêterait et nous nous laisserions peut-être séduire mais malheureusemént quand le Journal met le pouce sur le piston de sa ma chine ses dauphins lui crachent pèle-mèle des quartiers de roc des flots do bitume et de soufre ,êt cela sent le d v nésis -nachisés, sont les plus pauvres et les plus malheu- Aux «t que jâ prospérité est partout en raison invewe du nombre de ces rongeurs. Mais nous1 ne noua ficherons pas pour cela, comme la sainte feuille. Jamais la raison ne fut sœur de la colère. Nous continuerons calmement, comme dit M. Ja- cobsnous demander quoi ont servi juisqu'ici toutes-ces .prières qui se disent depuis tant de siè cles pour'notre amélioration puisque au dire du Journal d'Ypres, le monde, si mauvais, va toujours de mal en pis Est-ce être absurde que de dire ces moines vous voyez que cela ne va pas ces sez Jamais vous n'avez été plus nombreux et jamais le ciel n'a eu plus l'air de se moquer de vous allons allons, reprenez votre premier mé tier, les bras manquent. Quant notre moralité nous la soignons sans relâche,-ies dossiers judiciaires en font foi, et nous engageons vivement le Journal des couvents en faire autant. Alors nous n'aurons plus enregis trer cette liste inépuisable de condamnations hon teuses que le zérévdefiîndeur du célibifrhè parvient pas toujours cacher, comme il le tôudrait. C'est assez dire que ce n'est pas dans nos rfngs que Priape recrute son sordide entourage. Tenez.il me vient une idée, oùest-ce donc que dans le moyen-âge on étalaiten bas-reliefs aux yeux d'un public grossier et ignorant, les scènes de bes tialité auxquelles présidait le dieu-monstre qui ne fj^t jamais des nôtres N'était-ce pas aux porches 'm? les façades des temples sacrés Qui les met tait et qui les y maintenaitcomme les emblèmes et l'expression de ces heureux temps où dominaient les religieux et la féodalité Était-ce un moyen de moraliser les masses que de les familiariser avec ces turpitudes que la plume se refuse décrire Peut-on soutenir que le clergé et les moines, alors tout-puiss;f»ts protégeaientpar ces exhibitions égoûtantes les mœurs la pudeur de la jeune ^lle, l'honnêteté de l'epouse, les institutions socia- i famille, le mariage dont, vous entendre, T seuls le secret Et cependant c'est de M te, dirait M. Lachaud. Si ce n'était pour leur image, cela prouvait du l'éducation c'était peu naladroit

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Le Progrès (1841-1914) | 1873 | | pagina 1