N° 3,408. Dimanche,
33' ANNÉE.
28 Décembre 1873.
Nouvelles «le ï'cf ranger.
6 FRANCS PAR AI*.
JOriîNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT,
Intérieur.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
VIRES iCQDIRIT EBNDO.
BONNEMENT PAU AN: Pour l'nrroinl' ailministr»t?T ckjuilir.îiifve^i'.t*ptjes. fr. 6-00
lilem Pour le reslant ili^ pays. .J J?' VA*. 7-00
l'ouï ce
qui concerne le journal «luit être adressé l'éditeur, rTfe au Bijnvre," 8f
la ligim ordi^Jro-fr. 0-15 IUci.ahks la ligue fr. 0-30
Les annonces ilo firuxclles et ife l'étraiiKOr sont reçues cliex MM. I.kciisin et
Picaii», 15, Montagne des Aveugles, àljmrxKLi.is.
Le compromis conclu entre le gouvernement français
et la cour de Chislchurst, pour la levée du séquestre
..de l'ancienne liste civile, est, d'après une de ses dispo-
citions, immédiatement exécutoire, eu ce qui, tout au
moius n'exige pas une sortie de fonds du trésor. S'il
faut s'en rapporter aux bruits qui circulent depuis hier
Versailles et Paris, les ministres signataires de cet
acte montreraient une hèle singulière l'exécuter et
les collections, dont abandon l'ex-lrapératrice a
été stipulé, seraient la veille de partir pour l'Angle
terre. C'est sans doute pour empêcher que rien ne soit
fait de pareil, avant une décisiou de la Chambre que
M. Fourcaud a demandé, dans la séance d'hier de l'As-
semblée interpeller le gouvernement sur cette af
faire.
La discussion générale sur le budget dej eceues
n'a pas laissé que d'offrir de l'intérêtf les
nouveaux impôts demeurent réservés pour une discus
sion ultérieure. A l'occasion de la question'monétaire,
M. Magne a fait savoir la Chambre que le gouverne
ment voulait maintenir sa monnaie d'argent et que la
prochaine conférence internationale devrait chercher
suitoot les moyens dé remédier la dépréciation de
Targent.
Moriones n'a pu donner suite son projet de rentrée
dans la vatiee de'FètJrw jwrta IMscaye; Après avtdr
ravitaillé Tolosa pour trois mois il a quitté avec
ma ses positions dans la vallée supérieure de l'Orio
pour gagner d'abord le village du même nom situé
l'embouchure de la rivjère, puis les ports de Z»ratiz
et de GueUria. 54'is là il a rencontré devant lui sur les
hauteurs de Lésions toutcs-les lorces ennemies cofn-
inandécr par £l:c e| don Carlos. Il n'a pas jugé propos
do livrer iif bataille que les carlistes lui offraient.
Même en cas de succès, il risquait gros s'engager en
plein |iays ennemi. Des vapeurs lui ont été envoyés de
Sains-Sébastien pour qu'il pût y embarquer ses irou-
U;.e dêoêche officielle de Penang, en date du 20
décembre annonce que les premières opérations de
l'armée expéditionnaire devant Atcliiu ont été couron
nées de succès. Les Néerlandais ont emporté le tlVau
prix de perles relativement faibles, toutes les forlffi-
cations qui défendaient l'entrée de la rivière d'Atchin
et les approches de la capitale. L'attaque de la position
la pins forte, le Kraton ou palais du Sultan, était im
minente. D'après la dépêche les Aiclynoinparaissent
découragéset le général Van Swieten aufiait scanié
le Sultan de se rendre discrétion. Selon lé vtisiçu
hollandaise, le Sultan paraissait disposé faire acte de
soumission.
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Le JtçpnpS, Ai change tout, n'a*"* r P i r^A"s
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bûchers, et ce n'est bas en excommuniant la sc»i*e
qu'ils réussiraient aTEfér le progrès
Ils ont donc dû s'y prendre d'une autre façqn, et
la tactique qu'ils ont imaginée esf aussi ■$aVanbewy
que perfidq. Pomjyaincre la civilisation, ils se sont-*»
placés sur son-terrain pour détruire l'enseigne
ment ils ont appelé l'enseignement àleur aide. Ne
gsuvant empêcher les masses de s'instruire, ils otrt
résçl de leur donner eux-mêmes l'instruction
ixne instruction incomplète et vlfciéô; marquée
s il ïis* du fanatisme et imprégnée qç préjugés.
Fidèles ce raotd'ordre. ils ont ijpndé des écoles
et des cofiéges.ûù ils ne cessent d'étirer par les
•mille voix de leur presse de leurts chaires et de
leurs cônfessionaux les jeunes générations. L'é
ducation qui se donne dans ces établissements
énerve les intelligences, ad lieu-de tes fortifier'àt
de les enrichir j elle tue en elles toute initiativ^ ,V"
toute curiosité Scientifique elle les dépouille d«j
tous les instincts généreux qui devraient les enno-Jk
biir, En leur dépeignant l'indépendance de l'esprit
comme une ennemie en leur inculquant au lieu
d'idées fécondes d'avilissantes superstitions elle
les asservit aux présentions <J« clergé et e'ftThit des
instruments aveugles de la réaction catholique.
-
Emmanuel,Garibaldi et les sociétés seçrètes.Elles
*«nt été posées et un peu'^églées d'autdrité par un
souverain que les feuilles ultramontaines les plus
correctes ont.appelé l'Élu de la Providence. C'est
dJui .qui avait "fixé l'heure et le caractère de la solu
tion. On ^ait qui av^it inspiré la brochure Le
Pape et le Congrès, qui concluait laisser au Pape
le Vatican et un.jardin, ce qu'il a aujourd'hui.
C'est lui qui est intervenu en Italie, qui a pro
clamé l'indépendance et I'ûnité de l'Italie des Alpes
l'Adriatique'-et qui, dans sa proclamation de
Milan, disait tous }es Italiens; Soyez soldats
aujourd'hui gyic. êjtrç demain les citoyens d'un
•grand peuple, et, puisqu'il était Milan, il fallait
biei^que ce langage s'appliquât au reste, de,l'Italie.
Et chose assez cprieuse, assez digne de remar
que, èt qui fait toucher au doigt les vicissitudes et
les dangers de la politique d'intervention, qu'il faut
bien, quand on l'admet, admettre avec toutes ses
conséquences, et même les inconséquences, c'est
Décidément, ce n'est pas faute de zèle de la £arî^
de nos journaux ultramontains si la Belgique
déclare pas la guerrq àfi'Itelie j>ouè i^taurer le
Pontife-Roi. Ils ne pardonnent pis d'Aspre-
mont-Lyndefi et d'Arçeth'an d'avoir proclamé ce
prépos la neutralité de la Belgique et' la. dflfct'rine
de non-intervention. 4»». '"Ov.
Passe pour M. de Sélys,jj,ass.e pft^Jj^Reyn-;*'
i,6ans cesse, mR^rjL-
tjeils, disent-ils et redisent-n^sans cesse, m®yque
des bancs de la droite il pujsse s'élevâyieS'prd^-
r.testations c&itre le langagjp si sinclt^s' I
et si vrai de M. Casier Vie Hempt^fce i
qu'elles viennent de M. d'AtMhaq
Comprend-on que M. lei comie d'£.spremont
Bvnden, ministre des 'affaires étrangères, tmq-
connaissant le .raractWî internati
Sesiudn romaine, concède i?AiRjkvc
pmanuél, de Gari
IroiWe régler 1;
si ferme
Et-
le libérateur de l'Italie, après cette proclama-
fastueuse s'arrête devant le quadrilatère
Lpar la protection de la Prusse Cette puis-
menaça sourdement d'une guerre sur le
couver^
sanee,-
Rhin,aet le vainqueur de Solferino ne passa pas le
Riïhitlei, qui était le Mintfio.'
Mais .les princes-de ljJtalîe-'Sif Nord demeurèrent
dépossédés, et nos ultramontains, qui leur sort
A "été assez indifférent, manquèrent là -, une belle
Icqgsion de protester et de faire voir qu'en matière
de .droit ils ne font pas de distinction. M. Cgsier
aurait dû, pour donner plus de force sa protes
tation rappeler® les droits des grands-ducs de
Toscane et de/Rarrjie, du duc de Modène-et du roi
de mples.Dès qufiis'agisSait du pouvoir temporel,
*ieurs droits étaiqôtfeles mêmes que ceux du Pape.
En fait d'intervention, les destins et les flots
sont changeants. Il est probable que la Belgique
ne déclarera pas la guerre l'Italie mais si la
France le faisait, elle rencontrerait l'Allemagne
Sûr son chemin, sans parler d'autres puissances,
et M. Casier pense-t-il que cette fois la cause de la
Papauté pourrait s'en bien-"trouver Toute inter
vention est une épée deux tranchants.
provincial
expédie
[tes.
lire i
L'impatience devient de la rage chez l'aspirant
gouverneur. Les trois colonnes envoyées en guerre,
cesjouf^ dejhniers pouj^prendre d'assaut l'hôtel
étant revendes brédouilles h Patrie
^uatrp nj^velles colonnes de capucins
çtdjîtil provincial tient encore 1
?hs souvent jn Pairie crier contre
HRwycjiifteg IaX^^ttre en avant cette
sopod"t' ta.pt qu'un homme
- on doit'Iè^, considérer
yi /?.e par le ministre,
u- a2ipciations de ce
n'a pas paru,
'-At justiciabl