H Cirque Rancy. LE PARTI DR L'ÉTRANGER; L'OR VAUT MIEUX QUE LA PRIÈRE. Nouvelles «livei M. CROMMELINCK, Traitement des maladies chro niques réputées incurablesdes Voies urinaires lEpuisementcatarrhe vésical rétrécissements vicia- tion du sang; affections cutanées, etc.). Auteur du Vitai Trésor de la santé ou Traité des maladies des voies urinaires, éerit par les gens du monde, 12° édit. 165 fig. Prix 12 fr. chez l'auteur BRUXELLES 18 rue Notre-Dame-aux-Neiges et chez M. Lambin, fils, rue au Beurre, Ypres. Consultations fous les jours, de 9 h. 1 h. Il ne reçoii ni les dimanches ni les jours de fête, moins de con vention spéciale préalable Comme nous l'avons dit dans un de nos derniers numéros, le premier début de la troupe équestre de M. Rancy, aura lieu Jeudi, 26 Février, huit heures du soir. Inutile de faire l'éloge des artistes hors ligne que nous aurons le plaisir de voir, les journaux de la capitale et du pays entier, ont suffisamment établi leur réputation. Nous engageons donc les habitants d'Ypres et de l'arrondissement profiter d'une aussi belle occasion, et nous sommes persuadés qu'ils passe ront de'très-agréables soirées chez M. Rancy. Copçoit-on qu'un journal ait assez d'impudence polir oser représenter le parti libéral comme prêt pactiser avec l'étranger pour reconquérir le pou voir en Belgique Et ce sont des journaux cléricaux, notamment la Patrie, qui portent contre le parti libéral d'aussi odieuses accusations Or, appartient-il une presse, un parti qui ne reconnaît d'autre souverain que le Pape, un prince étranger, qui ne travaille et ne s'agite que dans l'intérêt temporel de ce prince, appartient-il ce parti de nous donner, nous qui sommes Belges avant tout, des leçons de patriotisme Et puisqu'on nous provoque sur ce terrain, nous ajouterons, avec un de nos confrères, qu'il y a en effet un parti qui fut assez oublieux de ses devoirs pour faire des appels directs l'intervention de l'étranger. Cent fois, tant que dura l'Empire, on surprit les organes du clergé s'écrier Plutôt les pantalons rouges, plutôt Vinvasion, la domination françaiseque les libéraux au ministère. Aussi les papiers trouvés aux Tuileries, après la chute de Napoléon III, renseignaient-ils notre parti clérical comme prêt se jeter dans les bras de la France, et les libéraux comme seuls attachés sincèrement la nationalité belge. Du reste, les cléricaux sont dans tous les pays le parti de l'étranger. En Savoie, ils ont été les agents les plus actifs de l'annexion la France en Italie, ils font des vœux pour que la guerre se rallume dans l'intérêt du Pape en Suisse, on vient de les surprendre adressant des appels aux grandes puissances. Leur attitude se comprend dirigés par les Jé suites, qui ont renoncé leur patrie, ils ne s'agitent que dans l'intérêt de la domination du Pape ils le nommeraient demain Roi des Belges, s'ils espé raient réussir. Seuls, les libéraux ont le droit de s'intituler parti national et vraiment belge ils ne recher chent que l'indépendance et la prospérité de leur patrie, qu'ils sauront protéger contre les complots du jésuitisme cosmopolite. [Avenir des Flandres La Chambre des représentants a repris ses tra vaux mardi. Le premier objet Fordre du jour est le budget des travaux publics. Pour peu que les intérêts locaux s'en mêlent, il n'y a pas de raison pour que ce débat finisse avant les vacances de Pâques. Quelqu'un a calculé qu'en tenant compte des séances nécessaires, il en restera en tout dix-sept disponibles pour les débats politiques qui précèdent ordinairement les luttes électorales. S'il en est ainsi, il faudra bien qu'on se résigne siéger le soir, car il est impossible que l'on ne cherche pas une bonne fois éclairer le pays sur la politique ministérielle avant de se rendre dans les comices. Quel sera le résultat, de cé demi-appel au pays Les cléricaux, dit la Meuse, se donnent des airs de bravoure et proclament très-haut qu'ils sont sûrs du résultat. Il est fort difficile de rien pré voir mais personneparmi nos adversaires n'oserait affirmer que la Belgique est cléricale ou dévouée d'une façgn quelconque au présent minis tère. Celui-ci n'a pas plus travaillé pour ses amis que pour ses adversaires et il ne doit pas compter sur un excès deJfWjatjsme pour sa défense. Les nouvelles qkèf «qçoit de Gand, de Charj leroi de Soigni^' irLspfc d? ^huin voifables,a r imiMA,i,a /Elucident relatif e part, dn\complètement sur leur pavait ourdie 1 <avA f tenu, as en Hainaut, et si j'en crois des renseignements dignes de foi, il y a lieu d'espérer un gain libéral pour le Sénat, loin d'avoir redouter une perte pour la Chambre. Or, les catholiques comptaient sur le Hainaut pour consolider leur situation. C'était même, aux yeux de quelques-uns, une ancre de salut, dans le cas d'un écheC Gand où ils font leur deuil d'une partie de la députation. On parle beaucoup des divisions des libéraux, mais la division des cléricaux, bien qu'apparente, est beaucoup plus sérieuse, et ce qui se raconte partout prouve qu'en trois ans le ministère actuel a fait des mécontents bien plus nombreux que le ministère libéral pendant sa longue possession du pouvoir. Du reste, au mois du mai, les élections provin ciales serviront de préface aux élections législa tives, et si l'on en juge d'après celles de 1872, elles donneront un vigoureux coup de collier pour la lutte décisive du mois dejuin. La Belgique est imbue d'un sérieux esprit con servateur et, du reste, tel est l'esprit qui règne aujourd'hui en Europe mais les vrais conserva teurs sont aujourd'hui les libéraux. Hors d'eux, il n'y a que des révolutionnaires. Le Journal de Gand a accusé le gouvernement de se montrer systématiquement hostile la ville de Gand, et de ne pas lui faire, dans la répartition des subsides la part qui lui revient en toute équité. Les feuilles cléricales protestent. Le Jour nal de Bruxelles fait remarquer a ce propos qu'à la veille d'élections, où le vote de Gand doit déci der en grande partie du sort du ministère une pareille conduite serait souverainement maladroite et que les membres du cabinet ont trop d'esprit et de tact politique pour commettre une telle faute. Cet aveu est tout faitdépouilléd'artifice. Ainsi, il n'entre pas et il ne peut entrer dans les vues du gouvernement de contrarier des localités où il doit y avoir des élections cette année. A elles, au con traire les faveurs de toute nature les gros sub sides, l'accomplissement de tous leurs désirs. Et voilà pourquoi la Flandre occidentale en général et Bruges en particulier ne recevront pas, cette année, un rouge liard du ministère. Si ce n'est pas ià de la corruption qu'est-ce donc Les conseils donnés du haut de la tribune par lementaire la fougueuse faconde des ultramon- taîns, tant évêques que journalistes, a produit son effet. .Dans le dispositif de son dernier mandement, chef-d'œuvre de modération, l'évêque de Bruges dispense certaines personnes de réciter les actes de foi, d'espérance, de charité et de contrition la condition formelle de faire de plantureuses au mônes, qu'on voudra bien déposer dans le tronc particulier du, carême qui se trouve dans toutes les églises de la Belgique. N'est-ce pas édifiant Un évêque lui-même ose nous apprendre que l'or vaut mieux que la prière Comme la Belgique renferme 2,§64 villes et communes, en évaluant 100 fr. la moyenne du versement de chacune d'elles, on arrive au total très-respectable de 256,400 fr. au profit de l'igno- rantisme et de l'aveuglement dos masses. Ce chiffre est certainement bien en dessous de la vérité. Lumière, lumière, descends donc parmi nous 1 On mande d'Anvers qu'après une discussion qui s'est prolongée pendant deux séances, le con seil communal a ratifié hier la convention avec l'État. Cette ratification a été faite l'unanimité moins deux voix. sommaire de <t L'EUROPE. n° 3. 22 Février 1874, Au Café, dessin inédit du peintre ManeL Plus de Carnaval, par Berlall. La loi Dufaure sur le duel, par Libonis. Le Troubadour eanavalcsque, par Villemol, Le tableau sujet, par Jean Rousseau. Le Pont-Marie, par Aubry. \Jj aristocratiques bruxellois. Le jeune baron L Lefebvre, attaché de légation de Belgique Paris, va épouser une des plus riches héritières du Pérou, fil11" Ilortensc Alvarez Calderon fille du chevalier Cabieron ambas sadeur du Pérou en Italie. C'est le duc de Decazes l'onclë du jeune baron Lefebvre, qui a été chargé de demander, pour son neveu, la main de M"* Calderon, dont la fortune est évaluée plusieurs millions. Hier, Paris, dans la matinée, une dame richement mise prit une voiture 1 station du Cliâtelet et dit au cocher de la conduire au boulevard Saint-Jacques. La dame entra brusquement dans une maison. Comme elle y restait fort longtemps le cocher alla se rafraîchir chez un marchand de vin du voisinage. Quand il revint sa voiture, il fut très-étouné de voir celte dame gravement assise sur le siège la vue dn cocher, elle lui réclame le prix de la course. La malheureuse était folle. Le Jardin des Plantes de Paris vient de reeevoirdix vampires. Ce sont de gigantesques chauves-souris, que les naturalistes désignent sous le nom de roussettes. Celles riont nous parlons sont originaires des îles Phi lippin! s. Ces terribles vampires n'ont d'effrayant que leur la'ille monstrueuse. De la grosseur d'un pigeon de volière ils ont une envergure de plus d'un mètre. Loin de se repaître de sang, ils ne vivent que de fruits et de grains. On les nourrit la ménagerie avec des dattes des figues et du riz cuit et sucré, dont ces chiréoptèrcs sont très-friands. Comme tous les nocturnes ils dorment dans le jour mais ils dorment d'une façon assez originale. Ils s'accrochent par les pieds la léte en bas et s'enveloppent de leurs ailes comme d'un rideau. C'est quelque chose de hideux que ces monstres au repos. Un bien triste et bien singulier accident est arrivé chez M. Lhomme, fabricant de coffres-forts, Paris. Une dame et un petit garçon entrent dans sa bou tique la dame a besoin d'une caisse. Tout d'abord r ou lui en fait voir une énorme. On pourrait y entrer tout entier dit en riant le fabricant. La dame répond que c'est trop grand et demande en voir d'autres. On les lui montre pen dant ce temps l'enfant se met joticr. Tout a coup, on entend un claquement sourd, puis un cri étouffé... L'enfant était entré en jouant dans l'immense caisse et en avait refermé la porte sur lui. Ouvrez ouvrez-lui vile cria la mère affolée. Mais... je ne sais pas le mot... Mon commis seul connaît la combinaison, et il est en course. On se figure aisément cette scène terrible. La situa- lion se prolongea une demi-heure. Les cris Allaient s'affaiblissants, puis il cessèrent. Enfin le commis arriva mais il était trop tard L'en fant était presque asphyxié, et il est peu près certain qu'il n'en reviendra pas. On s'ent rejoint beaucoup Paris d{n mariage qui ne manqucijj^^s /Je faire scuisay N. B. II est souverainement imprudent de confier sa santé un médecin que l'on lie connaît que par une annonee,.alors surtout que toute annonce de l'es pèce est d'avance taxée de charlatanesque. Le docte Crommelinr.k engage vivement quiconque se propd de le consulter lire d'abord son ouvrage, ILoscj' flatter que nul ne regrettera de l'avoir lu. ouvrage unique en son genre Onguent et Pilules tVHollowagRédemption La cause cachée, la source non soupçonnée t maux rongeurs ou de défaillances, ont été mis admirables Pilules et l'application de cet Ongï occasions, a préservé des existenoes précieuses 1 tinuelles et d'une mort prématurée. Les htj toutes les formes nombreuses sous lesquelles J genre humain, telles que fibules, étranglement ulcérations internes ou extç-nes, récentes ouj amenées promptement et sûrement un et, puis guéries d'uue manière permanente. L'i remèdes sont d'uîie composition innocente et fortifiante. Tous deux ont une et l'autre toujours aidant mais connues de la nfure. ans les ccrcf Eu vente: j Dixmude, bs et On que ri

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3