f VI «A IV0 3.426. Dimanche, I' Mars 1875. 6 FRANCS PAR AN. JOUI'NAI. D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, Nouvelles de l'étranger. Intérieur. 33e ANNÉE. PARAISSANT LE JECDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQCIBIT EUNDO. ABONNEMENT l'Ali AN Pour l'arrouil* administratif et judiciaire (TYprcs. fr. 6-00 Idem Pour le restant du pays. 7-00 Tout ce iii concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire fr. 0-15 Rbclamks I* ligne fr. 0-3n Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues clicz MM. Lbciimn'et Picztio, 15, Montagne des Aveugles, k Bruxelles. La commission du budget a rejeté l'impôt sur les pianos proposé par M." de Belcastel. Par contreelle a adopté un crédit demandé par le gouvernement pour étendre le lervice de la censure dramatique. Ainsi qu'on s'y attendait les deux Chambres prus siennes seront ajournées jusqu'au 13 avril époque laquelle on présume que le Parlement allemand aura terminé ses travaux et pourra clore sa session d'hiver. En attendant la révocation de Mgr Ledochowski par la haute cour ecclésiastique, il s'est laissé condam ner de nouvelles amendes qui prolongeront sans doute, vu sou insolvabilité, sa détention. Ses collègues de Cologne de Trêves et de Padcrboru ne tarderont pas subir la même loi. Une dépêche de Londres assez obscure résumant un rapport, non officiel, dit-elle, reçu par l'amirauté, de qui émane-t-il alors parle d'une grande bataille livrée le 51 janvier et n'ayant pas duré moins de douze heures entre les troupes anglaisés et les Achantins bataillé dans laquelle des pertes séi'ieuses auraient été éprouvées des deux parts. La dépêche ajoute que le général Wolselcy se trouvait quinze mille de Coomassie, ayant besoin de renforts et avant, pour ce motif ordonné le débarquement de toutes les troupes. Or, l'entrée du général Wolseley Coomassie a déjà été annoncée on disait même que les Achantis avaient accepté les conditions de paix. La bataille dont on parle aujourd'hui serait donc antérieure aux der nières nouvelles précédemment reçues ou bien y -aurait-il eu un retour offensif des Achantis Tout cela, ■nous le répétons, est loin d'être clair et a grand besoin •d'explications. D'après un télégramme qui nous est expédié d'Hen- tfbye le général Loma aurait remporté un nouveau succès contre les carlistes. Après les avoir répoussés eu leur infligeant des pertes sérieuses, il serait parve- twi ravitailler Tolosa. Toutes les nouvelles d'Espagne iransoiises par le télégraphe sont quelquefois si sujettes caution que nous n'osons donner celle-ci sans faire de réserves. Si elle est exacte comme nous sommes portés le croire nous eu aurons bientôt la confir mation. V le $8 Février. La fin de la session promet d'être féconde en incidents parlementaires c'est qu'il y a, au mois de Juin prochain, des élections et il faut bien que l'on cherche contenter ses électeurs età s'entourer d'un grain de popularité aussi, dans la séance de rentrée de mardi, deux projets de loi sont émanés de l'initiative parlementaire. MM. Delehaye, De- vrints, etc., ont proposé d'établir, pour les notai res, l'unité du ressort par arrondissement, et MM. Lelièvre et De Baets ont présenté un projet qui a pour but de soumettre les décisions des députations permanentes dans toutes les matières adminis- tratives où il existe en litige un intérêt privé, au recoi^rs en cassation. Nous n'avons pas, nous l'avouons, une idée tout fait nette sur la première question, non pas que nous ne soyofis pas partisan de l'unité de ressort. Au contraire. Mais faut-il l'unité par canton ou par arrondissement? Voilà le point épineux de la question etquidoitêtre résolue, d'après nous, de manimjià procurer tous les notaires, un nombre suflMKt d'aetes^Afeur pouvoir vivre et Êlevér hqrâoi^j^^yjy^iyMamille. Nous regret- quii lej 1M. Delehaye, De osé de réduire 11 fen entendu dei indispensable, car le nombre d'actes tpnd dimi nuer dans beaucoup de cantons. D'abord les actes hypothécaires sont peu près nuls,et fur et mesure que l'instruction se développe, on passe sous seing privé des actes pour lesquels on avait autrefois recours au notaire. Quant au projet qui introduit le recours en cas sation contre les décisions des députations per manentes, qui touchent des intérêts privés, nous l'approuvons de toutes nos forces. Les députations telles qu'elles sont nommées et composées, ne pré sentent aucune garantie, ni sous le rapport du savoir, ni sous le rapport de l'impartialité; étran gères tous les principes de droit et d'administra tion, elles se laissent d'ordinaire guider par l'in térêt politique aussi depuis longtemps on a senti la nécessité de soumettre leurs décisions en ma tière électorale et de milice, la censure du pou voir judiciaire, et nous approuvons de toutes nos forces que l'on fasse de même pour toutes les dé cisions qui touchent des intérêts privés. Ce qui prouve du reste l'utilité et la nécessité de soumettre toutes les décisions des députations permanentes, la censure d'une juridiction supé rieure, c'est que parmi les décisions qui sont actuellement soumises la Cour de cassation, ou aux Cours d'appel, les deux tiers sont annulées. Évidemment les décisions rendues dans les ma tières où il n'y a aucun recours, ne sont pas plus conformes la loi ni l'équité et il est plus que temps de faire cesser l'arbitraire auquel sont ex posés les citoyens dans ces matières qui sont nom breuses et touchent souventà des intérêts majeurs; —-va ii—ii i Nous en étions certains, le Journal d'Ypres répudie les théories émises par M. De Lantsheere et le projet transactionnel proposé par M. D'Anpthan en matière de cimetière. Pour lui, tout ou rien, c'est son principe en toutes choses comme il s'agit ici d'une question qui intéresse un haut degré les intérêts de notre foi, ce ne sont point des laïques—fussint-ils ministresqui doivent nous tracer les conditions de notre cimetière confessionnel nos lwmmes politiques ont sim- plement pour devoir de nous assurer la paisible possession de notre cimetièreconformément notre législation ecclésiastique et la tradition universelle. C'est tout fait cela on ne saurait mieux étaler, au grand jour, les prétentions de l'ultra- montanisme. Le pouvoir laïque réduit au rôle de gendarme, en attendant qu'il revienne exécuteur des hautes œuvres et chargé d'exécuter, l'on croirait les lois civiles Eh bien pas du tout, la législation ecclésiastique. Nous n'avons jamais vu étaler les prétentions ultramontaines avec plus d'audace et moins de sansfaçon. Mettre le pouvoir laïque la merci de la sacris tie comme l'époque de Grégoire VII, voilà ce que amontains mais les ftemps sont s ne craignons pas dette dire, ils ruines, sous lesquelles ils seront sevelis. rêvent nos ult changés et n<j préparent là les premiers une mesur La foire s' nnonce bien. De longtemps nous n'avons vu h ic "aiyi.>v]ace aussi anirfe la yeille de la Kattefa f aur^ pot'r «usJes goûters depuis Rar' IDmii ou*.flkA de lionne av gnards et surtout les payses, stylées d'après les préceptes de M. le curé. Allons, Journal d'Ypres,courage, la rescous se, il y aura des diseuses de bonne aventure et des Belle-Hélène, l'admiration de vos pèlerins. La Société des chœurs a clôturé, Mercredi, la série de ses soirées intimes, par un charmant concert, dont on gardera un long et agréable sou venir. La salle était comble. L'orchestre et les chœurs ont fait merveille. Les chants se sont succédé avec entrain et ont mérité de légitimes louanges. Pas la moindre note discordante dans l'accord des appréciations. On a admiré une fois de plus le talent de pianiste de M. Bgratto, la belle et forte voix de M. Thiebault et le chant doux et si sympathique de M. Mieroo. M. Valcke a tiré de l'harmonium une mélodie qui a remué l'âme et fait vibrer les cœurs. M. Van Eecke a également fait plaisir, et, comme toujours, M. Maillard a provoqué le fou rire par ses chanson nettes et ses procédés comiques Quelle délicieuse soirée. MM. les directeurs de/l'orchestre et des chœurs méritent d'unanimes félicitations et,la commission de sincères remercîments. Il serait difficile de faire mieux et pins. -Et cependant, ré jouissez-vous, Mesdames, on nous assure que le dernier grand concert, qui aura lieu le Dimanche des Rameaux, surpassera encore, par le nombre et la beauté des morceaux, ce que nous avons déjà entendu cet hiver, si fécond en fêtes et réjouis sances. Outre les excellents chanteurs que nous avons eu plus d'une fois l'occasion d'applaudir, on nous promet de nouveaux virtuoses. A propos de fêtes, une faute d'impression s'est glissée dans le compte-rendu du bal de Dimanche. Au lieu de vient, il faut lire vienne. Le Journal de Bruxelles reproche au ministère d'ajourner indéfiniment le redressement des pré tendus griefs des catholiques. Les ministres dit-il, rompraient avec l'opinion qu'ils représen- tent et avec la majorité du corps électoral s'ils n'accomplissaient pas résolûment l'œuvre de réparation qui leur incombe. Quels sont donc les griefs auxquels la feuille clé rical faitallusion? Est-ce laquestiondés cimetières, la loi sur les bourses d'études, les charges militai r la question romaine Mais le cabinet actuel n semble pas plus disposé que ne l'était le cabine précédentdonner satisfaction sur toutes "questions aux exigences de l'épiscopat. Au^oi traire les déclarations dé MM. cle LandtshL d'Anethan ont prouvé, en ce quiconcenri n tières, qu'ils s'inquiétaient fort peu de j-.^ S{,l. peuvent dire et penser les évêques 3eiceaeu.ses. bourses continue s'exécuter fort régules Mseut p il n'est pas un député catholique qui ser aujourd'hui de vouloir porter la Les charges militaires mais loin de lèvent «iKcy les deux cabinets clérica jx les ont consi near l'en aggravées Quant ia question rj^j fes voil d'Anethan et Malou ont assez moiij.i\qvi'nt 95 hotnmes d'État d'un pays neutr. r d;e se~îibérer ressaient parfaitement de jSgfif ^to *-"« Lié/je Rome. - 1 v Il faudra ±YÂ - usant de leur '.3 rer pr iciens

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 1