4 JOURNAL DYPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, Pourquoi Ni. Nlonclieur a donné sa démission. N° 3,430. Dimanche, 33" ANNÉE. 15 Wars 1874. 6 FKANCS PAK AN. LE PHOGBËS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQFIRIT EUNRO. ABONNEMENT PAU AN: Pour l'arroniP administratif cl judiciaire d'Ypr«s. fr. 6-0(1 Meni Pour le restant du pays7-00 'l'ont ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSERTIONS An sortons la litçiin ordinaire fr. 0-15 Réclames la ligne fr. 0-3n Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lkciikin et Picaiiii, I 5, .Montagne des Aveugles, Biiiixki.i.'ks. Houvcllci «le l'élranger. Les bonapartistes préparent leur manifestation de GHisleburst. Il est acquis aujourd'hui que non-seule ment elle ne sera pas décomniandée, mais que le fils de Napoléon III rn prendra occasion pour poser sa candidature au trône de France. Le rapport sur l'élection de M. I.cdru-Rollin pour rait bien soulever qoelquer orages. Des orateurs de la droite veulent l'attaquer. D'un autre côlé, on attribue l'élu l'intention d'interpeller M. de Broglie sur la pression que ses agents ont exercée sur les électeurs. La loi sur l'organisation militaire, qui est en ce moment soumise l'examen de 1» commission du P'r- lement allemand, préoccupe an pins liant point l'opi nion publique. C'est évidemment une question vitale pour le nouvel empire mais d'antre part celte question touche de près aux libertés politiques et aux prérogatives parlementaires. Les évéques allemands finiront tous par être pri sonniers pour dettes. L'évéque de Kulin a reçu treize assignations pour contraventions aux lois. Un des plus modérés de ces prélats, l'évéque d'Osoabruck, dans d'ancien royaume de Hanovre, et qui a été l'un des 88 -étêqucs répondant par un non au concile du Vatican, vient de publier un mandement de carême assez mo déré par rapport aux nouvelles lois ecclésiastiques. Toutefois, il est bon de rappeler que ce prélat n'a pas trop se plaindre du régime qui soulève tant de résis tance chez ses collègues. Du temps où il était encore sujet hanovrien, aucun rcscrit pontifical, même de teneur purement spirituelle, ne pouvait être publié sans l'autorisation royaie. De même, la nomination de tout ecclésiastique une fonction quelconque de l'É glise devait être revêtue du visa royal. Les lettres de Santander font prévoir une reprise prochaine des hostilités entre les républicains et les carlistes pour la possession définitive de Bilbao, Ser ra ri n, Mnriones, Tope te ont rccouuu les lignes cnnCr mies et se montrent pleins de confiance. Des renforts arrivent de toutes parts, ils porteront le gros de l'ar mée f) une vingtaine de mille hommes. Morioncs garde le eniniuandement en chef. Une autre armée se con centre Miranda sous les ordres «le l.opez Domiiigucz. Les soldats de don Carlos pourront être ainsi placés dans l'obligation de faire face II une double attaque. Eu attendant ils consolident leurs lignes de défense en avant de Balcarado contre Somorostro cl appellent leur aide toutes les ressources dont ils peuvent disposer. .h Intérieur. l'rnRi, le 14 Mars. Le Sénat, après avoir adopté, sans discussion, plusieurs projets de loi d'un intérêt secondaire, a commencé mercredi, l'examen du budget de, l'in térieur. Notre sénateur, M. le baron Mazeman, a saisi de nouveau cette occasion pour demander au gou vernement quand il entend employer les fonds recueillis par souscription nationale, pour élever un monument la mémoire de feu notre bien-aimé Roi Léopold Ir.L'honorable sénateur ne comprend et nous ne nous expliquons pas plus que lui, pour quel motif on tarde si longtemps payer cette dette de reconnaissance la glorieuse mémoire du premier Roi des; Belges. Ntous nous rappelons, comme le dit l'honorable sénateur, avec quel enthousiasme h été faites m souscription natio nale dont le j/ÈR^it devait; servir ériger d onument flÉttiitfioiré dm fondateur de not; iptifcn a revêtu un carar ulaïKje- Tous les Belge? jàstie. Ce| sentie lel i oj^go îjHrnei t petits et grands, y ont contribué dans la limite de leurs moyens, pour qu'on put élever au feu Roi un monument digne de lui et du pays'. M. Mazeman démontre ensuite que pour répon dre aux intentions des souscripteurs, il faut non pas agrandir le parc de Laeken, mais ériger une statue sur une des places publiques de Bruxelles. Nous sommes absolument de cet avis et nous croyons qu'il serait partagé par tous les souscrip teurs, s'ils étaient consultés. Mais M. le ministre de l'intérieur n'est pas de de cet avis et pourquoi Nous ne le comprenons pas veut-on ajourner l'érection de ce monument jusqu'au jour, où la génération qui a le mieux su apprécier les hautes qualités de l'ancien Roi, aura disparu? Toujours est-il que la réponse de M. le ministre de l'intérieur implique un ajournement indéfini. Et, en effet, M. Delcour a d'abord voulu recueillir des renseignements précis sur tous les monuments érigés, en Europe, dans un sentiment analogue de reconnaissance. Et puis vous croiriez que, quand il aura recueilli ces renseignements, il fera mettre la main l'œuvre. Pas ,du tout, il s'empressera alors (le mot est joli) dejiommer une commission pour résoudre définitivement la ques tion. On appelle cela, en termes polis, renvoyer l'af faire aux calendes grecques. Le Sénat s'est ensuite occupé du conflit pendant entre le gouvernement et la ville de Bruxelles, au sujet du subside de cent mille francs pour l'ensei gnement primaire. On se rappelle que ce subside a été porté au budget et que la liquidation en a été refusée par M. Delcour, sous prétexte que l'ensei gnement religieux n était donné que pendant une demie heure, au lieu d'une heure, comme le pres crit le règlement sur la matière. L'un des sénateurs de la capitale M. Hubert Dole.z, a repris la question pour revendiquer éner- giquement les droits de la ville et engager M. le ministre de l'intérieur comme l'avaient fait MM. Rogier et Pirmez mettre fin par des conces sions, ce regrettable différend. Après M. Dolez s'est levé M. d'Anethan qui suivant l'exemple de M. Delehaye a renouvelé le conseil déjà donné M. Delcour, au nom de la droite, de renoncer une opposition qui n'a pas de raison d'être. M. d'Anethan peu suspect en cette matière affirme que l'enseignement religieux ne laisse rien désirer dans les écoles de Bruxelles; dû moment que les résultats obtenus sont satisfaisants il ne croit pas qu'il y ait lieu d'insister sur l'exécution rigoureuse de l'arrêté de 1846. Ensomme, il invite le ministre de l'intérieur s'exécuter et faire mandater le subside de 100,000 fr. voté par la Lé gislature. M. Delcour a enfin cédé. Les 100,000 fr, se ront donnés, mais la condition que l'enseigne ment religieux ne laisse pas plus désirer dans l'avenir que dans le passé. M. le ministre de l'intérieur reconnaîtdonc que son opposition n'avait pas de motifs sérieux, et qu'il aurait mieux fait de eédar de bonne grâce, que de se laisser prier dvèngeme^si longtemps et d'attendre la demi ce 11 .nghebbenir s'exécuter, nemen. )nt s'est terminé par des paftëstations -s et par félicitations'adressées pai) iScb^^^n^lcpunéiu fujpt de la dive reconnaissante des droits de lacapitale. Voilà donc une affaire vidée, apfès bientôt cinq mois de discussion. Mais la justice et la vérité l'epiportent et après tout, mieux vaut tard que ja,mais. M. le ministre des travaux publics, vient de ré clamer un .créait supplémentaire de9 millions et demi, pour couvrir les dépenses faites en 1872 et 1873 au-delà des crédits portés aux budgets de ces exercices. Le chemiq de fery entre pour 8 millionset demi. Ce déficit était, parait-il, depuis longtemps connu et c'est, lorsqu'il s'est révélé, paraît-il, que M. Moncheur a .reçu de M. Malou son concilium o abewndi. Il paraît que les dépenses pour 1874 seront encore élevées de plus de 10 millions que celles de 1873 ils y. vont bien messieurs les cléricaux. Du train où ils marchent, on se demande s'ils finiront par administrer les affaires de la Belgique comme celles des institutions Langrand? Nous avons entendu, ces' jours dernrers7des plaintes nombreuses et fondées, d'après nous, au sujet de l'état de nos trottoirs, qui sont restés impraticables dans quelques rues, pendant les dernières journées de neige. C'est là un grave abus lorsqu'une ville est dotée de trottoirs comme la nôtre, c'est surtout pour pouvoir s'en servir en cas de mauvais temps. Un règlement de police d'ailleurs prescrit de nettoyer les trottoirs, lors qu'il est tombé de la neige et nous voudrions que ce règlement fut rigoureusement exécuté l'avenir non pas que nous demandions que procès-verbal fut dressé charge de tous les contrevenants mais la police devrait au moins les inviter àse con former ces prescriptions sauf sévir en cas de mauvais vouloir ou du refus. A quoi servent les règlements de police, si c'est pour les laisser l'état de lettre-morte. Il suffirait d'ailleurs de faire exécuter la disposition dont s'agit pendant quelque temps avec une bien veillante sévérité, pour que tout le monde s'habi- tuat s'y conformer on pourrait alors en tout temps, circuler par toute notre ville, et c'est là, nous semble-t-il, le but vraiment utile des trott La section centrale s'occupe activement du jet de loi sur le ressort notarial. Les disnr'^iï relatives àffautorisation accorder par le^j de la Cour d'appel au notaire, pour - puisse instrumenter hors de l'arrondis ciaire seraientdit-on rejetées, jamais compris la nécessité d'introibl qui tendrait détruire l'unité du ?ej autres/modifications peu import core apportées au projet. Il, sections, il a été question de de procéder des adjudica meubles en dehors du lieif excepté les ventes faites l'i' paix, lesquelles auraient lieu du canton soit la rientànt. Nous k ise en ce moment paraît à.lfi ChambiJ résultat djÉsrot

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 1