doublions pas de mentionner l'excellent pianiste,
M. Baralto qui a droit tous les éloges comme
accompagnateur sbn mérite est du reste depuis
longtemps connu de tous.
La polka est l'œuvre d'un jeune membre exécu
tant de la société, M. Devolder, qui, sans avoir
jamais reçu de notions de composition, a créé ce
morceau de musique, aussi bien orchestré qu'ori
ginalement conçu. Nos sincères félicitations ce
jeune artiste qui est en même temps l'un de nos
plus zélés et de nos meilleurs instrumentistes.
Après le concert a eu lieu le tirage de la tom
bola. Plus de 350 objets, dont plusieurs de grande
valeur, dûs la munificence du Président, ont été
dévolus par la voie du sort chacune des dames
sociétaires qui ont emporté de cette charmante
soirée un souvenir doublement agréable.
Que M. le Président veuille accepter ici, tant au
nom des dames qu'en celui des membres de la so
ciété, l'expression de nos sentiments de gratitude.
Gràceà ses efforts constants et généreux, il nous est
donné de goûter des plaisirs et des jouissances qui
ne nous laissent plus rien envier aux villes bien
plus importantes que la nôtre.
Administration communale. Par arrêté royal
du 6 mars, le sieur D'hoine, est nommé échevin de
la commune de Dranoutre en remplacement du
sieur Joye.
M. le ministre des finances a présenté hier
la Chambre un projet de crédit spécial concur
rence de quatre millions pour le chemin de fer de
Bruxelles Luttre, de quatre millions pour celui
du Luxembourg et d'un million pour terminer les
travaux de barrage de laGileppe.
A la reprise de la discussion du projet de loi sur
la détention préventive, M. Jottrand a développé
les amendements suivants présentés par lui et M.
Le Hardy de Beaulieu aux articles 27 et 28
Tout accusé ou prévenu acquitté de la poursuite,
après une détention préventive peut réclamer
charge du trésor public une indemnité pour répa
ration du' dommage, matériel résulté de cette
détention. La demande d'indemnité sera formée
séance tenante devant la cour ou le tribunal qui a
prononcé l'acquittement.
Devant toutes les juridictions l'accusé, le préve
nu ou son conseil, pourra questionner directement
les témoins de la même manière que l'organe du
ministère public le juge ou les jurés peuvent le
faire.
M. Tesch a opposé la question préalable ces
amendements en disant qu'ils ne se rapportent pas
au projet en discussion et qu'ils devraient être for
mulés en projet spécial et mûrement étudiés. Le
ministre de la justice s'étant engagé faire sou
mettre la question la commission chargée de la
révision du code d'instçuction critainelle, M. Jot
trand a consenti retirer momentanément ses
amendements. Après l'adoption des articles, l'as
semblée a renvoyé mardi le second vote sur les
articles amendés et le vote du projet.
La Chambre avait ensuite examiner le projet
de loi relatif l'institution d'un fonds spécial pour
l'appropriation et la vente de terrains domaniaux.
Sur l'observation de M. Frère-Orban que ce pro
jet de loi est inconstitutionnel, M. le ministre des
finances a consenti le soumettre un nouvel
examen.
M. Jules Van Praet, ministre de la maison du
.Roi, vient, on le sait, de publier un très-remar
quable ouvrage, intitulé: Essais sur l'histoire po
rtes derniers siècles. L'ultramontain. Cour-
Bruxelles s'exprime ainsi sur l'auteur
Van Praet est un personnage considérable. Il a
lé de tout temps un rôle politique des plus impor-
pis en Belgique, et loin de diminuer sous ce nou-
rie, son influence semble s'être, au contraire
«eut accrue. Du fond des sphères fameuses
lavoir exécutif, dont il est le Gabriel,
tic ministère actuel et, jusqu'aux
Malou il a passé aux yeux du
dirigeant d'un septième minis-
aiblesses de la royauté pour le
tains contre les gouvernements d'Italie ou d'Alle
magne Les devoirs de neutralité que le Roi est
tenu d'observer, ils appelent cela des faiblesses
pour le libéralisme Mais que veulent donc ces
journaux Ils ont une majorité qu'ils ont fait nom
mer un ministère qui représente cette majorité
au pouvoir que leur faut-il de plus Ils trouvent
sans doute que cette majorité n'est pas assez ul-
tramontaine. Eh bien, ils vont avoir des élections
qui leur permettront d'en changer les éléments,
Qu'ils essaient qu'ils aient le courage de déclarer
hautementcomme cet étudant clérical de l'Uni
versité de Liège, qu'ils préfèrent le drapeau pon
tifical au drapeau belge et ils verront ce que le
pays leur répondra.
LA LOI SUR LA MILICE.
Nous avons résumé dans notre dernier numéro
l'incident soulevé dans la séance de la Chambre
des représentants de vendredi propos de nom
breuses pétitions demandant la législature de
restituer la facalté de se faire remplacer aux
miliciens qui n'ont pas fait le versement de 200 fr.
requis par la nouvelle loi sur la milice.
Ces pétitions donnent un avant-goût de ce que
seront les griefs de nos populations contre le mi
nistère la veille des élections de juin prochain.
Pour mieux faire ressortir que les plaintes
sur la loi, modifiant -le régime adopté en 1870 par
les libéraux sont générales il suffit de prendre
connaissance des Annales ParlementairesPas
une séance ne se pâsse sans que des pétitions n'y
voient le jour contre les dispositions iniques qu'elle
contient.
Meu
imêmel
d'|
gx cléricaux
Royauté
L'Association libéralede Gand s'est réunie di
manche, en assemblée générale, sous la présidence
de M. le comte de Kerchove de Denterghem, pour
entendre la lecture du rapport du comité central.
Ce remarquable exposé présenté par le secré
taire, M. H. Callier, respire une entière confiance
dans le résultat des prochaines élections qui seront
une éclatante revanche de celles de 1870.
Après avoir mis en lumière la façon dont les
cléricaux ont trahi toutes leurs promesses, le rap
port se termine ainsi
Cette victoire nouvelle, ils ne l'auront pas. Le
pays désabusé sait aujourd'hui où l'on veut le me
ner il n'en faut pas davantage pour que les jours
du ministère soient comptés.
Nos adversaires ont d'ailleurs conscience eux-
mêmes de leur propre impopularité ils sentent
que le terrain se dérobe sous eux et ne se font
guère d'illusion je pense, sur l'issue du prochain
combat. Si quelque espoir avait pu leur rester un
fait de la plus haute importance, que les journaux
ont révélé- avec plus ou moins d'exactitude et que
nos adversaires connaissent comme nous a dû
nécessairement le leur enlever. Je veux parler du
changement considérable qui s'est opéré dans la
composition même du corps électoral dans notre
arrondissement.
Pour les élections de 1870, le nombre des élec
teurs inscrits était de 6,749, se répartissant en
3,917 électeurs de la ville et 2,832 électeurs de
la campagne. En 1874 au contraire le chiffre des
électeurs inscrits est de 7.484, se répartissant en
2,773 électeurs campagnards et 4,709 électeurs
de la ville. C'est-à-dire, messieurs, que le nombre
des électeurs a diminué la campagne de 57 et a
augmenté dans la ville de 792. Je vous ferai re
marquer messieurs, que ces 792 électeurs ne for-
mentpas un élément absolumentnouveau et ne sont
éntièremënt inconnus ni nos adversaires ni
nous mêmes.
En présence de la situation que nous sommes
efforcés fie vous exposer sous son véritable jour
nous pouvons affirmer que nous avons pour nous
tous les éléments du succès et l'on peut dire que
la victoire est entre nos mains.
La laisser échapper, par défaut fie zèle ou d'ar
deur nq pas consacrer nous l'assurer, ce que
chacun denouspeutavoir devigueur etd:influence,
ne pas nous unir en un seul faisceau pour la con
server au milieu de nous serait une trahison envers
le pays tout entier. C'est de nous en effet que dé
pendent son avenir et ses destinées. Nous lui dfr-
vondfjpoup son bien-être intérieur, notre travaB,
notre paqsjon jusqu'au sacrifice de nos préférenWs
et denos hiypitiés, comme nous lui devons notre
sang pour son existence déserter ce combat, c'est
trahir la patrie.
Unissons-nous donc, messieurs l'union seule
peut nous sauver elle est dans les circonstances
actuelles le plus impérieux des devoirs Que toutes
nos forces soient uniquement consacrées au but
suprême, et le lendemain du combat, nous aurons,
j'en ai la certitude, la conscience et l'orgueil d'a
voir sauvé le pays.
A l'issue de la séance du Conseil communal
d'Anvers qui s'est réuni lundi, M. De Wael, bourg
mestre, a donné lecture d'une lettre de M. le curé-
doyen de Notre-Dame,protestant contre l'inhuma
tion, dans le cimetière commun, de M. Van den
Boogaerde, ancien commissaire de police en chef,
mort en libre-penseur.
M. le bourgmestre a lu également au Conseil sa
réponse M. le curé-doyen. Dans cette réponse, le
premier magistrat communal revendique hautement
les droits de l'autorité civile, en s'appuyant non-
seulement sur le texte de la loi, mais encore sur les
commentaires dont elle a été récemment l'objet,
la Chambre des Représentants, de la part de M.
le ministre de la justice.
L'assemblée a ratifié par ses applaudissements
la lettre de M. le bourgmestre.
Elle a décidé, en outre, de porter l'ordre du
jour d'une de ses plus prochaines séances, la dis
cussion d'un projet de règlement en matière d'in
humation.
Les prélats ultramontains de l'Autriche pren
nent une attitude agressive vis-à-vis du gouverne
ment, ils viennent de se réunir en conférence
Vienne et ont délibéré sur la conduite tenir la
Chambre des seigneurs où, comme on sait les hauts
dignitaires de l'Eglise siègent de droit. II a été dé
cidé que l'on combattrait leslois confessionnelles ac
tuellement en discussion au Reischrath. Ces lois
n'appliquent cependant pas le principe de la sépa
ration de l'Eglise et de l'Etat; encore moins ten
dent-elles établir la suprématie de l'État vis-à-
vis de l'Église comme la législation qui a été adop
tée en Allemagne.
La Reichsrath autrichien presse la discussion
et le vote des lois constitutionnelles, afin que cette
législation soit un fait accompli avant que le parti
clérical n'ait organisé une résistance générale. Le
premier projet de loi sur les rapports entre l'Église
et l'État, a été voté mardi en dernière lecture la
Chambre a passé immédiatement la discussion
du second projet relatif aux cotisations pour le
fonds religieux. La discussion des articles suivra
immédiatement.
En général, la Chambre a refusé de s'écarter de
la rédaction du projet ministériel et paraît décidée
repousser impitoyablement tous les amende
ments, de quelque part qu'ils viennent.
Il nous revient de trente six côtés que les curés
profitent du saint temps de carême pour faire une
charge fond contre la presse libérale.
Dans leurs chaires et dans leurs confessionnaux,
ils menacent des flammes éternelles les personnes
qui lisent les gazettes libérales.
A la veille des élections ea n'est pas bête du
tout.
Il est évident que si les électeurs ne lisent d'ici
au deuxième mardi de juin que les feuilles de sa
cristies, les actions des Cornesse, des Simonis, des
Drubbel et des Debaets vont remonter au pair.
Mais n'est-ce pas là une manœuvre électorale
frauduleuse au premier chef.
Menacer dés flamnAs éternelles les électeurs qui
lisent les journaux libéraux n'est-ce pas un acte
qui né tend rien moins qu'à vicier le scrutin
En 1873 la recette de l'œuvre de la propaga
tion de la foi s'est élevée dans notre pays la
bagatelle de trois cent nonante un mille francs et
cinquante sept centimes.
Pour rappel Il V a en I^lgique plus de trois
cent mille pauv:
Les cinquan
pour eux
Il vient de par|
un livre intitulé
Bois-d'Haine, p,
plus* a-
ne confi^8
r les pre.
seront sans doute
le fairelemagne BP
A^Âmtigir
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