6 FRANCS PAR'AN. JOURNAL D'YPRES Eï DE L'ARRONDISSEMENT, m - 1 3.435. Jeudi, 33* ANNÉE. 2 4vril 1874. Nouvelles île l'ctrangcr. Intérieur. 1 CONCERT DE LA SOCIÉTÉ DES CHŒURS LE PROGRÈS PARAISSANT LE -JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQ01RIT EDNOO. ABONNEMENT PAU AN: Pour l'arrond' administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 Ideiu Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire Tr. O-t S IUclamks la lijçnc Ir. O-sn Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues cliex MM. Lbchrin et Picard, 15, Montagné des Aveugles, IIh<ixki.i.ks. M. de Broglie a exposé samedi la commission con stitutionnelle les idées du gouvernement sur le mode de Constitution et les attributions de h Chambre haute. Il veut en faire une digue aux débordements de 1| Chambre élective et la composer moitié par voie directe, en y appelant des membres siégeant en vertu de leurs fonctions ou par un décret de qomination éui«nd du pouvoir exécutif, partie par voie indirecte où d'élection, mais d'une élection faite par des collèges spéciaux. Les cardinaux figureraient parmi les mem bres de la première catégorie. Cette assemblée, repré sentation d'une oligarchie bureaucratique, militaire ou ecclésiastique jouirait des pouvoirs les plus étendus. Elle aurait le droit d'initiative comme l'autre Chambre et partagerait, avec le pouvoir exécutif, le droit de la dissoudre. La commission s'est ajournée jusqu'après les vacances sans se prononcer sur la valeur des projets du gouvernement. On dit le maréchal de Mac-Mnhon fort irrité deg résultats de la séance. 11 reproche aux légitimistes dé vouloir le renverser après lui avoir donné le pouvoir aux gens du centre droit son premier ministre de le défendre avec trop de mollesse et d'hésitation. Au fond, il o'a pas tortet plus que personue il doit désirer la constitution d'une majorité nouvelle où le centre gau che et peut -être même la gauche, prendraient la place de l'extrême droite. Mais tant qu'il gardera M. de Bro glie, sans parler de MM„ Depeyre et de Larcy cette combinaison restera l'état de projet et pour le mo ment, c'est toujours la dissolution qui paraît le seul remède la situation. Le Parlement allemand a adopté en troisième lec ture, le projet de loi sur le mariage civil. Nous verrons ce qu'en fera le couseil fédéral. Avant de se séparer, le Parlement a fixé sa rentrée au 9 avril. D'après le Fanfulla de Naplcs, l'empereur François- Joseph serait sur le point de se rendre en Italie pour faire visite au roi Victor-Emmanuel.-La rencontre aurait lieu Naplcs, et les deux souverains partiraient ensuite ensemble pour Turiu. Si cette entrevue se réalise que dira le Vatican Des élections désastreuses pour le parti clérical ont ru lieu le 22 mars dernierdans la ville de Fribourg. Sur 1,689 ètecteurs inscrits et t ,4t 5 votants, les candi dats libéraux ont obtenu de 1,382 738 voix tandis que parmi leurs adversaires aucun n'en a obtenu pllis de 667. Lés vaincus sont altérés de leur défaite. Ils sentent que leur cause est définitivement perdue dans la capitale d'un canton qù.ils étaient jusqu'ici tout-puis sants. Le résultat n'est pas moins important au point de vue du vote qui doit avoir lieu prochainement dans toute la Suisse sur la révision-de là Constitution fédérale. Yprks, le 1r Avril. La Chambre a entendu vendredi la fin dtr dis cours de M. le ministre des .finances. M. Malou avait promis de démontrer, dans la seconde partie de sa défense, que îacoilvention avec l'Immobilière répondait aux exigences de l'intérêt public et celles du Trésotl. Pour établir.5'e premier point il a surtout fait état des ':ons qui ont été introduites au - ^contrat #vXf,?.0,les énergiques réclamations de L Simunalë d'Anvers. Quant l'intérêt financier de l'Étatils est sauvegardé d'après M. Malou, du moment où le Trésor rentre dans sa créance charge du docteilr Strousberg. Celui-ci devait il est vrai d'après le contrat de 1869 affecter 50 hectares des établissements maritimes il ne lui restâit que 50 hect. conver tir en terrains bâtir. L'Immobilière ne doit affecter que 4 hectares au bassin de batelage l'Etat se charge des travaux, il se fait rétrocéder, moyennant paiement une partie des terrains que l'Immobilière obtieudra gratuitement il se charge de plus de la construction du pont qui aura pour conséquence de donner une notable plus value aux terrains de la citadelle du Sud, et M. le ministre des finances trouve que l'intérêt du trésor est sauf, parce qu'il a la perspective de rentrer dans la créance du docteur. Strousberg comme si cette créance courait le moindre risque dès que le gou vernement consentait décharger le concession naire de la partie onéreuse de Ses obligations. M. le ministre des finances paraissait fort peu Son aise. De l'avis de tous il s'est montré d'une extrême faiblesse on sent qu'il manque de confi ance dans la cause qu'il défend. M. Demeur a porté le débat sur 'un autre ter rain il s'est occupé des conditions de la société qtii va se constituer entre l'Immobilière la ville et l'Etat pour l'exploitation des terrains de la citadelle du Sud. Naturellement, l'Immobilière se fait là part du lion. Elle s'attribue 33,000 actions de 500 fr. sur 50,000 elle en accorde 9,000 l'État en échange du pontmais les actions de l'Immobilière sont privilégiées elle ont droit certains avantages que n'auront pas celles remises l'État. Toutes les actions donnent droit une action de jouissance, aussi bien les actions libérées que les actions non libérées et c'est ce qui explique pourquoi la Société créer par l'Immobilière se constitue au capital de 25 millions, bien que l'opé ration qu'elle a en vue puisse se faire avec un capital de trois quatre millions. Eu réalité l'Immobilière ne versera pas plus de trois ou quatre millions, soit cent francs sur chacune des 33,000 actions qu'elle se réserve. Elle aura droit néan moins au partage des bénéfices sur le pied de 33,000 actions. L'Etat qui paiera quatre millions et demiet peut-être six septhuit millions nul ne le sait au juste pour la construction du pont, paiera ses actions leur valeur intégrale si pas le double de cette valeur et il ne sera néan moins admis au partage des bénéfices qu'à raison de 9,000 actions. Et c'est au moment où le trésor est vide, où l'emprunt est engagé jusqu'au dernier centimeoù les dépenses ordinaires laissent un découvert sur les ressources de mêràel nature, que le ministre des finances fait de semblables larges ses au détriment des intérêts de l'Eta M. Demeur a proposé un araenden lent dans le but de faire disparaître la criante iûj istice qu'il a signalée la Chambre. Jetant un coup-d'œil sur notre s tiiation finan cière l'honorable député de Bruxe !1< s a constaté que les dépenses ordinaires sont d< plus élevées que les voies et moyen i et que par conséquent nous nous trouvons en déficit qu'il faut songer combler. Le discours de M. Demeur a été vif intérêt. 7,236,000 fr. I résence d'un historique laquelle s'est livré M. Coremans pour établir les droits dé la commune d'Anvers quant la propriété des quais. Au commencement de la séance, M. Delehaye a demandé que l'on fixât au 21 avril la discussion de sa proposition relative au notariat. La Cham bre s'est bornée l'inscrire la suite de son ordre ufté avec Nous n'en dirons 4uci li.i 1 pas autant de lj Le grand coheert de dimanche a clôturé, d'une manière Spïendide la série des solennités musi cales organisées cet hiver par la Société des 'Chœurs. La salle si coquette présentait ce ravissant spec tacle des fêtes qui réjouissent les yeux et font naître la gaieté et l'enthousiasme. Un auditoire extrêmement nombreux et choisidans lequel dominait l'attrayant élément féminin a fait aux artistes et amateurs chargés de l'exécution des différents morceaux du programme, un accueil des plus chaleureux et les ovations les mieux méritées. M"8 Schidlik et MM. Buysse et Vermeylen qui avaient bien- voulu prqter leur concours pour rehausser l'éclat de cette délicieuse soirée, peuvent revendiquer la plus large part de la satisfaction générale. La section chorale s'est supérieurement acqui t- tée de sa tâche. Elle a exécuté le Chant cTamour avec ensemble et justesse. Dans l'interprétation de la Tristesse, elle a fait preuve de sentiment et d'une observation parfaite des nuances. Mais où les cho ristes ont montré ce dont ils étaient capables, c'est dans Lyderik cantate de notre illustTe compa triote Gevaert. La façon magistrale dont M. H. Thiebault a chanté le solo de cette œuvre d'une mâle beauté a été très-remarquée. On ne peut exprimer avec plus de puissance et d'énergie les sentiments qui devaient remplir le noble coeur de Lyderikde ce forestier héroïque qui apparaît d'une manière si confuse dans la nuit des temps et sur lequel nos vieux chroniqueurs ont raconté tant de merveilles. Le directeur M. Devos a dû être content ses efforts ont été couronnés d'un succès complet. Que d'études et de science pour diriger les chœurs avec autant d'habilité et arriver si rapidement un résultat aussi prodigieux. Sous la savante direction de M. Beyer, l'orchest n'a pas recueilli moins de louanges. L'exécution 1 Y Ouverture dllaydée a dépassé l'attente difficiles. L'ouverture de Guillaume TelÉér.éfice avec unê extrême délicatesse a excité )j3 dey0} et l'admiration de tout l'auditoire dont lè se sont traduites par d'unanimes applaua |n En aucune occasion, nos jeunes artistes n ;||iers vaillamment fait .leur devoir. M. Gaïmaqt violoncelliste plein d'avenir, qui joue avec i M. Yalcke n'a jamais mieux révélé les brillantes qualités dont il est doué. LesJ ce virtuose tire de l'harmonium sont tantôt ce sont des sons doux qui semh nouir dans un vaporeux lointain, tantûj frémissantes et d'une grande énergie. M"8 Schidlik a la voix pure et d'ï ravissant. -Elle phrase avec goût, voca fcsaace et chante avec justesse. La gracie r.uflBc nous a faitentendre Y Air du Bq Di Jémlle et Y Air de Y âme en pei A

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 1