ENCRE ORIENTALE BOUI
Nouvelles diverses.
me de rfrijle force,
blessés estfun es^
sous les ar fiu'on
pour veniiient 'e
de la guette "y
D'après une correspondance adressée de Bruxel
les, un journal de province, la place de directeur
de la Société générale serait promise dès présent
àM. Beernaert, ministre des travaux publics, pour
le cas où les électeurs donneraient le congé au ca
binet Malou. M. Beernaert n'aurait pas perdu au
change.
La démission de M. le comte de Kerckhove,
représentant de Malines, déjà tant defois annoncée,
est aujourd'hui chose décidée.
Le candidat catholique présenté aux suffrages
des électeurs malinois,seraM. l'avocat Kempeneer.
Il est peu près sûr que les libéraux lutteront et
appuieront la candidature de M. Léon Verhaghen,
échevin de la ville de Malines.
Le Moniteur du lr avril vient d'annoncer que
M. le lieutenant-général Guillaume est déchargé
des fonctions de membre du conseil de perfection
nement des établissements d'instruction de l'armée.
•Comme ce général était déjà déchargé des fonc
tions d'inspecteur des écoles militaires et qu'il
11'a le commandement d'aucune division ni d'une
brigade, ni d'un bataillon, l'on se demande s'il n'a
désormais aucune fonction, aucune besogne, si ce
n'est celle de toucher son traitement de 17,000
francs.
Existerait-il par hasard dans le pays des fonc
tionnaires élevés qui ont pour mission de ne rien
faire
Ce serait raide.
On écrit de Pesth que la nouvelle des fiançailles
de la princesse Louise, fille aînée de notre Roi, a
produit en Hongrie la plus vive satisfaction.
La jeune fiancée est petite-fille de feu le palatin
de Hongrie i'archiduc Joseph dont la mémoire
•est restee chère tous les Magyares. Le futur
époux, prince Philippe de Cobourg, est également
très-aimé en Hongrie. Il est colonel dans l'armée
des honveds institution particulièrement chère
aux Hongrois.
Un arrêté royal, de date récente, a modifié les
•conditions d'admission aux chevrons d'ancienneté
«en créant une décoration militaire pour les sous-
officiers et les soldats. Le nombre d'années de ser-
wice réel et effectif requis des sous-officiers et mili
taires d'un rang inférieur pour l'obtention des
•chevrons d'ancienneté est déterminé comme suit
S ans pour le premier chevron 12 ans pour le
•deuxième 16 ans pour le troisième.
Toute interruption de service de plus de trois
mois toute condamnation une peine criminelle
pour l'un des délits prévus par les art. 379, 463
491, 493 et 496 du Code pénal commun ou pour un
délit puni par le Code pénal militaire, font perdre
le droit aux chevrons et aux avantages qui y sont
attachés. Tout militaire envoyé dans une compa
gnie de discipline perd également ses droits anté
rieurement acquis aux chevrons et la haute-paie
qui y est attachée.
Le même arrêté royal crée une décoration mili
taire destinée aux sous-officiers et militaires d'un
rang inférieur comptant au moins dix années de
service réel et effectif qui, parleur conduite, leur
zèle et leur dévouementont mérité d'obtenir une
distinction spéciale soit pour les services excep
tionnels, soit pour actes de courage et de dévoue
ment. Cette décoration tiendra lieu des chevrons
d'ancienneté en tant que marques distinctives.
La décoration militaire est suspendue un ruban
aux couleurs nationales, dont elle ne pourra être
détachée.
D'après les instructions ministérielles, le temps
passé en congé illimité ne compte pas comme ser
vices effectifs dans les conditions donnant droit aux
divers chevrons et la décoration.
Le comité central de l'Association belge de
secours aux blessés (Croix rouge),établie Bruxelles
sous-lg patronne du RrJ^rient d'envoyer une som-
"''"s ^B^té de secours aux
onstituée Paris,
rroix-Rouge de Madrid,
a péninsule aux victimes
ion de partis.
Dans sa
de Bru
bedi le conseil communal
jla discussion général di
projet de transformation du quartier de la rue
Notre-Dame-aux-Neiges. L'ajournement a été re
poussé par 14 voix contre 6. La discussion des
articles du projet a été remise aujourd'hui.
On écrit de Liège, 6 avril
Malgré les plus actives recherches on n'est
pas encore parvenu retrouver le jeune Georges
Brixhe qui a disparu de son domicile depuis dix
jours.
On a fait circuler les bruits les plus étranges
au sujet de la disparition de ce jeune homme dont
on a fait le héros ou plutôt la victime des scènes
les plus tragiques mais il n'y a rien de vrai dans
tous ces sombres récits. La vérité c'est que l'on
continue les démarches pour découvrir l'infortuné
jeune homme, et que la police, qui s'est livrée aux
investigations les mieux conduites, n'a pas trouvé
jusqu'ici le moindre indice d'un crime dans cette
affaire. On poursuitnéanmoinsces investigations.
On écrit de Liège Lundi, vers midi, le bruit
s'est répandu aux abords du bassin de Commerce
que le remous occasionné par les roues des bateaux
vapeur avait fait paraître un cadavre de noyé
la surface dé l'eau.
A la première nouvelle qu'un corps de noyé
s'était montré sur l'eau, M. Caucet, éclusier, passé
maître dans ce genre de travail, monta dans sa
barque, armé d'engins qu'il a construits et sentit
que ses hameçons avaient mordu sur un corps.
Caucet eût bientôt amené lecadavre la surface,
et parvint l'attacher et le déposer sur la berge.
La police fut aussi avertie. Le corps retiré de l'eau
est celui d'un homme encore jeune, complètement
dépouillé de vêtements. Il ne restait plus que des
morceaux de blouse aux poignets. Le noyé n'a pu
encore être reconnu. On assure qu'on a constaté
la tête du cadavre une forte blessure qui ferait
croire un crime. On saura bientôt quoi s'en
tenir cet égard. La rumeur publique avait donné
un nom ce corps. C'est une erreur. Le jeune
homme disparu de notre ville et recherché si active
ment n'a pas encore été retrouvé. On n'a aucun
renseignement qui puisse faire croire qu'il soit
tombé l'eau.
Nous savons dcjà, par des dépêehcs du service géné
ral, que l'attaque contre San-Pedro de Abanle a été
reprise samedi matin par l'artillerie de l'armée répu
blicaine. Un télégramme particulier expédié a ce
moment-là même mais qui retenu sans doute par
ordre supérieur, n'est arrivé qu'aujourd'hui, nous
apprend en outre que, pendant que l'attaque reprenait
ainsi contre les positions carlistes, en Biscaye, une forte
division de troupes gouvernementales était rassemblée
Miranda pour tenter une diversion en Navarre.
Un télégramme de Madrid donne d'autre part d'a9sez
bonnes nouvelles des opérations de l'armée du Nord.
Depuis l'établissement des nouvelles batteries Carre
ras, surlesbauteurs droite du mont Janeo, les carlistes
auraient cessé leurs travaux et ne répondraient même
plus au feu ennemi. La dépêche signale aussi de nom
breuses désertions dans leurs rangs. Des correspondances
du camp républicain nous avaient déjà fait pressentir
un certain découragement chez les partisans de don
Carlos, notamment chez ceux qui ne se sont ralliés sa
cause qu'eu haine de la démagogie.
B3—M——CT1»P—
La Presse, de Paris, annonce que le fameux curé
Santa-Cruz qui résidait Pau a reçu l'ordre de
quitter cette ville et qu'il est parti pour la Belgique
Un drame horrible a eu lieu au village de Roudou-
léry en France. Le 26 vers 6 heures du matin la
nommée Maiianne Jeslin s'en allait travailler aux
champs laissant son domicile ses deux petites filles,
l'une âgée de 2 ans, aveugle, et l'autre âgée de 7 ans.
Il y avait peine un quart d'heure qu'elleétait partie
qu'on vint la prévenir qu'un accident était arrivé une
de ses filles. Accourant son domicile, elle rencontra
dans la cour de la ferme un mendiant paraissant âgé
d'environ 60 ans qu'elle s'empressa d'interroger et
dont elle n'oblinl qu'une réponse obscèuei
Pénétrant alors dans sa maison cllorvit plusieurs
empressées prodiguer des soins sa 11 le aînée, qui
venait d'être brûlée. La pauvre enfant iilcrrogée par
sa mère, lui laconla que peu d'instants après sa sortie,
s'était présenté un vieux mendiant qui l'avait obligée
allumer du feu et s'asseoir dans l'angle du foyer sur
|e bauc uù\lui-mcme avait pris place que det hojmiufir
ayant remué la braise avec son bâton la flamme avait
gagné son tablier, et que, sans s'émouvoir de ses cris,
le mendiant l'avait empêchée de se sauver. Enfin
s'arinant de courage, elle avait pu sauter par-dessus le
foyer et gagner la porte mais là encore le vieillard lui
avait barré le passage avec son bâton.
Le pauvre enfant succombait le lendemain ses
blessures.
Cette borrible scène avait eu un témoin aont la
faiblesse en cette circonstance ne saurait être trop
blâmée. Une femme raconte en effet, qu'attirée par
les cris de la jeune fille,elle pénétra dans la maisom est
qu'elle vit le vieux mendiant attisant les flammes du
foyer en soulevaut les jupons de l'enfant I aide de
son bâton.
Après avoir étouffé le feu qui,gagnait déjà la cheve
lure elle se contenta de prendre le mendiant par le
bras et de le mettre dehors, eu ayant soin de lui ren
dre son bissac qu'il réclamait.
Le coupable n'a pas cucore pu être arrêté.
Les journaux des Étals-Unis nous apportcut le récit
d'un petit procès pour mariage qui prouve que si
la justice l'américaine a ses mauvais côtés, elle a
aussi du bon quelquelois.
La plaignante Amalia Domerschlag réclame 200
dollars de dommages-intérêts M. Auguste Becker qui
lui a promis le mariage et a ensuite refusé de s'exé
cuter
Le jeune homme. Monsieur le juge, j'ai vécu huit
mois avec mademoiselle et avec sa mère, et je me suis
aperçu que le caractère de cette dernière était impos
sible voilà pourquoi j'ai refusé d'épouser la fille.
Le juge. La mère vous a-t-elle montré l'intention
d'habiter avec vous après le mariage, de soiguer votre
ménage, de garder votre argent
Le jeune homme. Oui, monsieur le juge.
Le jugeavec sympathie. Continuez jeune
homme.
Le jeune homme. Donc j'aime beaucoup made
moiselle, mais j'ai tout roiupu cause de sa mère.
Le juge. Eh bien, mon jeune ami que préférez-
vous Payer 200 dollars ou épouser la demanderesse et
vivre avec votre belle-mère
Auguste, avec énergie. Payer 200 dollars
Le juge. Jeune homme, laissez-moi vous donner
une poignée de main. II y a eu une époque dans ma
vie, monsieur Bccker, où j'ai été dans la même situa
tion que vous. Si j'avais eu votre fermeté, je me serais
épargné vingt cinq ans d'ennuis de toute espèce
j'avais l'alternative d'épouser ou de payer 125 dollars
en or j'étais pauvre j'ai épousé Pendant un quart
de siècle je m'en suis mordu les doigts. Je suis heu
reux de rencontrer un homme do votre trempe. Ma
décision est que vous êtes acquitté et que le plaignant
paiera dix dollars d'amende et les dépens pour avoir
eu la pensée de mettre un honnête homme sous ia
domination d'une belle-mère. Allez.
Marché d'ïpiies.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des
grains, fourrages et autres produits agricolesvendus
le 11 Avril 1874-
NATURE
SES
GRAINS ET DENRÉES.
QUANTITÉS
VENDUES.
kilogrammes.
PRIX MOYEN
PAR
cent kilogrammes.
POIDS M"
DE
l'hecioliire
Froment
27,000
fr. 37 75
NO
3 >600
27 75
73
1,100
29 00
44
Pois
000
29 00
80
Féveroles.
1,100
27 50
80
Pommes de terre.
9,000
7 50
Beurre
1»
340 00
Pilules d'TIollowayPas d'Excuse. Lorsque des milliers
de personnes oertifient volontairement que cette médecine les a
débarrassées d'effrayantes maladies qui ruinaient leur santé
menaçaient leur existence, il n'y aucune excuse pour
patients qui se refusent en essayer. Les Pilules d'Hollov
sont particulièrement destinées remédier toutes les
tuosités du cerveau, des poumons, du cœur, de l'estomr
foie, de la légion des reins et des intestins. Ces i
Pilules produisent un effet fortifiaut et coustringent
animale, aiguisent l'appétit, améliorent la digestion/
de la vigueur aux neifs, règlent l'aotiou du fois, des
du cœur et eugendrent la bonne humeur. Des avan'
étendus n'ont jamais jusqu'ici été connus comme
d'une seule source, mais le Professeur Hollowajr prie
quel qu'affligé qu'il soit, de cousentir un essai et r1-
lui même.
Eu vente: Pilules et Onguentobéi Farsou-Va» Ou
de Dixmude, 35. Ypres.
t
MAISONS iPAR/S LONDRES &.BRUXC
Médaille, d or a l 'exposition un//ersell -
RIENTALE DOUBLE VIOLET,
■- fïs iR LES QRA NO ES ADM°JE DE Tf
[D§07 CHEZ LES PRINCIPAUX Pi