f L CHRONIQUE CLÉRICALE SCANDALEUSE. ASSOCIATION AGRICOLE nouvelle» diverses. R0CHEF011T Bio^&ite" ROCHEFORT* He^^rt- ROCHEFORT Photographie et autographe ROCHEFORT 1 Pour le Sénat MM. Pirmezet Houtart, sénateurs sortants. (Le troisième candidat n'est pas encore choisi.) Pour la Chambre MM. Drion, de Dorlodot et Hermant, représen tants sortants Brixhe, avocat Derbaix, juge de paix Seneffe. On dit aujourd'hui qu'à la suite d'une démarche qui a été faite auprès de lui par une députation de son arrondissement, M. le vicomte Vilain XIIII a consenti accepter le renouvellement de son man dat législatif. On lit dans l'Organe de Huy Décidément il n'y aura pas lutte dans notre arrondissement. Le parti catholique s'est tellement déconsidéré que personne n'ose poser carrément sa candidature sous son patronage. M. de Liedekerke parait avoir enfin compris que le rôle de candidat quand même était ridicule, et il aurait renoncé l'espoir de nous faire profiter un jour de l'expérience qu'il a acquise pair ses études et ses voyages. Le Courrier rage quelque peu de devoir con stater une fois de plus l'impuissance du parti ca tholique dans notre arrondissement mais il s'en consolera facilement tant sa foi est peu vive. Une entente existeactuellement entre les libé raux hutois. M. de Lhoneux sera, semble-t-il, appuyé par l'Association libérale dont il ne fait pas partie. L'Association libérale se prononcera demain et tout porte croire qu'elle s'arrêtera aux candi datures de MM. de Lhoneux et de Macar. On écrit de Namur aux Nouvelles du jour La gare de Namur a été mise lundi soir vers cinq heures au départ du train pour Bruxelles dans un état d'émoi indicible. Deux dames en grande toilette se livraient la grande satisfaction de la galerie un des crêpages de chignon les plus animés qu'ait enregistrés l'histoire contemporaine. Le commissaire de la station arriva en toute hâte et sépara les deux amazones dont l'une blonde magnifique ma foifut se cacher rapidement et fort piteusement dans un coupé de première classe. Quant l'autre elle se retourna après la fuite de son antagoniste vers un monsieur parfaitement mis qui assistait avec émotion cette scène et l'apostropha de tous les noms qu'une éppuse outra gée et peu endurante puise dans le sentiment de ses droits. Je survins ce moment et vis l'infortuné fendre la foule suivie de madame, en protestant également de son repentir et parvins recevoir des rensei gnements détaillés sur cette algarade. Le monsieur qui n'est pas un échevin libéral de Bruxelles cette fois estau contraire, un noble comte clérical, apostolique et romain, habi tant en villégiature un château plus ou moins historique des environs de Namur. Depuis plusieurs mois ce noble homme faisait trois fois par semaine la navette entre Namur et Bruxelles, ayant soin, l'imitation du père Du'four d'Astrafort, de retènir les huit places du coupé où s'installait avec lui la belle blonde lundi si maltrai tée. Cette passion voyageuse était, paraît-il, pour les employés de la ligne une source éternelle de plaisirs sans mélange mais une indiscrétion mit au courant des amoureux transports de M. le comte madame la comtesse, qui, en véritable fille de Mme Angot, donna son mari une de ces leçons discrètes comme un coup de canon et qui sont de nature faire réfléchir tous ceux qui se laisseraient l'avenir séduire par l'occasion de l'herbe tendre. Quoiqu'elle coure ici les rues et les cafés je ne vous aurais rien dit de cette avanture si la presse cléricale n'avait fait si grand étalage d'indignation hypocrite propos de cette misérable affaire Fon- tainas. Il est bon deariontrer nos Catons de la sacristie qu'il est fajkiie de leur rendre la monnaie de leur pièce. Messager!du Midi reçoit de Salon (Bouches du les renseignements suivants, sur un i précipitée qui a eu lieu récemment lé Il y a environ deux ans les époux C...de Mar seille, marièrent leur fille, peine âgée de seize ans, un jeune liomme dont la famille habitait Salon. Le mariage célébré le couple partit pour cette ville, où il fêta, quelque temps après, la naissance d'un enfant. La mère était déjà en pleine convalescence, lorsqu'un soir une abondante hémorragie se produisit et affaiblit tellement la malade qu'elle perdit entièrement con naissance et que le médecin appelé la hâte n'arriva que pour constater le décès. On était en plein mois d'août, époque laquelle les chaleurs tropicales qui régnent 'dans notre région ne permettent pas de conserver longtemps un cadavre. Le médecin conseilla une rapide inhumation et six heures après la famille désolée conduisait la jeune morte sa dernière demeure. Mais il y a quelques jours, le mari veuf ayant ma nifesté l'intention de se remarier, sa belle-mère, Mm° C..., réclama le cadavre de sa fille pour le faire trans porter Marseille. La courageuse mère voulut être présente l'exhumation mais lorsque la pierre du caveau fut descellée, elle recula épouvantée devant l'horrible spectacle qui s'offrit ses yeux. Le couver cle du cercueil était enfoncé et portait des traces de violence. Le cadavre gisait au milieu du caveau, les cheveux arrachés les vêtements en lambeaux et les poings demi rongés. Il est impossible de peindre le désespoir de la mère dont la raison est tellement ébranlée que ses amis craignent avoir un second malheur déplorer. On assure que la justice a ouvert une enquête. DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. Ypres, le 4 Mai 1874. A Messieurs les Membres de VAssociation agricole et Messieurs les Instituteurs de larrondis sement. Nous avons l'honneur de vous prier d'assister aux quatre Conférences qui seront données par M. Deleu, en langue flamande, sur la Chimie agricole. Ces confé rences auront lieu en la Salle Blede do l'Hôtel—de— ville d'Ypres, les Samedis, 16 Mai, 30 Mai, 13 Juin et 27 Juin, chaque fois dix heures et demie du malin. Comme nous avons avant tout pour but de répandre et de vulgariser l'enseignement agricole, nous avons décidé que ces conférences seront publiques et gratuites. Nous convions tout spécialement messieurs les insti tuteurs y assister. A la réunion du 30 Mai, il sera procédé aussi la remise de quelques récompenses qui auront été décer nées d'anciens serviteurs. Nous saisissons cette occasion pour vous faire connaître que la Société agricole du Brabant vient de proroger le délai pour l'inscription des animaux domes tiques destinés l'Exposition de Bruxelles? Nous prions donc les retardataires nous faire par venir leurs inscriptions sans plus de retard. Des mesures seront prises pour l'assainissement et la désinfection de tous les waggons destinés au transport des chemins de fer. Agréez, Messieurs, l'assurance de notre considéra tion distinguée. LE PRÉSIDENT, le secrétaire, lit:*!!! carton. F L. DE DETNE. PS. Nous prions Messieurs les membres du Co mité, de vouloir bien se réunir le Samedi 16 Mai, dix heures et quart, dans la Salle Bleue de l'Hôtel- de-ville, l'effet de statuer sur les propositions ou demandes de récompenses, qui sont parvenues au Comité. Le deuxième tirage de l'emprunt de la ville de Bruxelles de 76 millions de francs (1874)aura lieu l'Hôtel de ville (salle des sections) lé mer credi 20 mai courant, dix heures du matin. Pri mes un lot de 30,000 fr., un de 5,000 fr., trois de 1,000 fr., six de 500 fr. et douze de 250 fr. Le 26e tirage au sort des obligations de l'em prunt de 1867 de la ville de Bruxelles aura lieu le 15 mai, 10 heures du matin dans la salle des sections, l'Hôtel de ville.. On écrit de Cbarlcroi qu'un inccnA^Tisclàté hier dans les bâtiments de la fosse La Dtinces, appartenant au charbonnage <it±_Trieu-Kaisin c^gftuée sur le terri toire de Moutignâflhù'-Sambre La descente de plus de trois cents ouvriers venait de s'effectuer quand on s'est aperçu de ce sinistre. Des mesures ont été prises aussitôt pour boucher herméti quement la fosse d'extraction, tandis que le ventilateur marchait pleine volée les cordes ont aussi été cou pées. On est parvenu se rendre maître du feu, après uo travail opiniâtre de plus de trois heures. Plusieurs enfants de sept huit ans appartenant des familles du demi-monde financier organisent des jeux de leur âge. L'aînée une belle petite fille blonde propose de jouer la maison de banque Toi dit-elle un bambin tu vas emporter la petite caisse, pendant que je vais réaliser mes petits bijoux... toi, continuc-t-elle en s'adressanl un autre, lu es l'associé, et tu vas faire sauter la petite cervelle. Et elle continue de distribuer ainsi les rôles. Le plus jeune de la bande qu'on avait oublié demande enfin Eh bien, et moi, qu'est-ce que je vais faire La petite fille le regarde avec humeur Toi tu es trop petit pour jouer avec nous. Allons, tu feras l'actionnaire Au moment où l'attention se porte sur le célèbre pamphlétaire qui vient de s'échapper de la Nouvelle- Calédonie, le public nous saura gré de mettre a sa dis position, au prix modique de 50 centimes, uu joli volume contenant toute la biographie de Henri Roche- fort avec un portrait photographié et un autographe. Envoyer 50 centimes en timbres la Librairie avec primes, rue Grétry 1, Bruxelles, pour recevoir frauco dans toute la Belgique. M. CROMMELINCK, Traitement des maladies chro niques réputées incurablesdes Voies ukinaîres (Epuisement, catarrhe vésical rétrécissements vicia- tion du sang affections cutanées, etc.). Auteur du Vrai Trésor de la santé ou Traité des maladies des voies urinaires, éerit par les gens du monde, 12" édit. 165 fig. Prix 12 fr. chez l'auteur BRUXELLES 18 rue Notrc-Dame-aux-Neigrs et chez M. Lambin, fils, rue au Beurre, Ypres'. Consultations tous les jours, de 9 h. 1 h. Il ne reçoit ni les dimanches ni les jours de fête, moins de con vention spéciale préalable. N. B. Il est souverainement imprudent de confier sa santé un médecin que l'on ne connaît que par une annonce, alors surtout que toute annonce de l'es pèce est d'avance taxée de cliarlatanesque. Le docteur Crommelinck engage vivement quiconque se propose de le consulter lire d'abord son ouvrage. II ose se flatter que nul ne regrettera de l'avoir lu. C'est tin ouvrage unique en son genre. MM. LES PHARMACIENS ET DROGUISTES DE LA BELGIQUE. Messieurs, Dans les journaux de la Belgique, je donne, déjà depuis des années une publicité générale mes méde cines (les Pilules et l'Onguent Holloway), et mon inten tion est non-seulement de la continuermais de l'augmenter. En même temps je crois qu'il est de mon devoir de notifier tous ceux qui tiennent mes médecines en Belgique que je suis disposé faire insérer leur adresse au bas de mes annonces dans les journaux de leurs localités respectives, dès qu'ils m'en auront exprimé le désir. i Agréez, Messieurs, l'assurance de ma parfaite consi dération. THOMAS HOLLOWAY. 1r Janvier 1874. Londres, 533, Oxford Street, W. C. i Onguent et Pilules (T Holloway. Aide Eflicacç. Dans Id cours ennuyeux d'une maladie,il est agréable d'apprendre qu'il existe uu remède certain et qu'on peiit se le proebre Las prix.™ Les Pilules d'Holloway sont précieuses pour soulag' .s prin. diminuer les inflammations et rétablir la marohe dérangées. Elles ne peuvent jamais être employai r<r dans aucun cas, elles ne peuvent nuire. Prises en i priées, elles sont un bienfait pour le riche qui sof 2J11S1 que indigestion, de la goutte.de maladies de peau, etc., proclia garde du pauvre atteint d'une maladie La médecine 1 devrait être en la possession des soldats, de? m émigrants qoi seraient ainsi même de soulr jfvsU X i leurs douleurs et de se guérir, lorsque l'assista! Les fait défaut. i Aa. ,et par MJ Eu vente: Pilules et Ongu le Dixinud'ejôp, Jjpres. ohet Farsoo-' M.

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3