Nouvelles diverses. Le Moniteurce matin encore enregistre les prouesses des inventeurs. Par arrêtes ministériels, sont brevetés 1" Un métier filer sans doute celui de M. l'administrateur de la sûreté publique. 2° Un système de parachute. que M. Geer- naert compte utiliser Soignies. 3° Une nouvelle manière de préparer les savons, dédié aux électeurs. 4° Un' appareil désinfecteur pour cabinets que le corps électoral voudra essayer prochaine ment sur le cabinet Malou. (Idem.) Des imprimeurs papetiers et autres industriels se sont adressés la Chambre par voie de pétition pour obtenir la suppression du timbre des affiches destinées être placardées sur la voie publique. La commission permanente de l'industrie prési dée par M. Delehaye et ayant pour rapporteur M. Cruyt, estime qu'il n'y a pas lieu d'accueillir cette demande, et cela ne nous étonne pas, eu égard la jolie situation financière que nous a faite M. Malou. En effet, l'impôt sur le s affiches a rapporté en 1872 la somme de fr. 226,817-00 et il n'est pas possible d'abandonner pareille recette lorsqu'on ne peut déjà pins joindre les deux bouts en la portant au budget. Il est dit dans le rapport que le principe consti tutionnel de la liberté de la presse n'était guère enfreint par le timbre qui a été supprimé en 1848 par des considérations politiques et qu'il est sur tout peu sérieux de prétendre que le timbre des affiches lui porterait le moindre préjudice. Il y a dans ce projet comme une nuance de regret au sujet de l'abolition du timbre sur les journaux. Nous espérons bien qu'au moins il n'y a pas d'ar rière-pensée de la part de la droite Certes le rétablissement du timbre serait une fameuse source de revenu pour M. Malou et le trésor public est dans une situation qui doit donner l'idée de faire argent de tout mais nous osons espérer que ce n'est pas de ce côté là qu'on songe rait frapper, si gênante que soit la presse, en liberté. On écrit de Mons La vente publique de certains anciens terrains des fortifications a été hier plus productive qu'on ne l'avait supposé. C'est ainsi que des lots sis derrière l'ancien hôpi tal civilnon loin de la place de Bavière (au beau square) ont été vendus raison de 50,000 francs environ l'hectare. Eu égard la situation des susdits terrains c'est un beau prix bien qu'en ville l'hectare se vende généralement raison de 200,000 francs. Il est question de grandes fêtes qui auraient lieu Bruxelles, au mois d'août prochain, l'occasion du mariage de la jeune princesse. La princesse Stéphanie deuxième fille de LL. MM. belges, est âgée aujourd'hui de 10 ans. S. A. R. est née au château de Laeken, le 21 mai 1864. Les renseignements que nous recevons au sujet de l'exposition universelle d'instruments d'agricul ture et du concours national d'animaux domes tiques qui doivent prochainement avoir lieu Bruxelles sont des plus favorables. La clôture des listes d'inscription a eu lieu depuis quelques jours. On peut déjà d'après ces listes se faire une idée des richesses agricoles qui seront réunies du 20 au 30 juin la plaine des Manœuvres. Plus de 1,500 têtes de chevaux et bestiaux doivent être exposées. Jamais l'on n'aura vu en Belgique semblable collection d'animaux domes tiques provenant de toutes les parties du pays et appartenant toutes les races de nos diverses régions agricoles. L'exhibition des machines en usage en agricul ture promet également d'être l'une des plus belles que l'on ait organisée. Oh compte que plus de 1,800 instruments figureront dans cette division. Notre pays founjit un contingent considérable d'expo sants mais les machines les plus compliquées, les moissonnetKcs^es batteuses,les locomobiles, etc., etc., nour.seront envoyées par 107 constructeurs français janglais, américains, etc., qui viendront monter nos agriculteurs les progrès réalisés par laj&'canique agricole. En un motla solennité qui se prépare promet d'être brillante et d'offrir un vaste champ d'études en aidant au développement de notre agriculture. L'état sanitaire s'est généralement montré satisfaisant en Belgique pendant le trimestre qui vient de s'écouler. C'est toujours l'élément catarrhal qui domine dans les diverses formes pathologiques observées. Les bronchites, les pneumonies et les rhumatismes articulaires ainsi que les lésions cardiaques, con séquences trop fréquentes de ceux-ci, sont avec les diverses manifestations qui se rattachent l'albu- minuerie les maladies qui ont fourni les contin gents les plus élevés la pratique privée comme celle des hôpitaux de Bruxelles. Parmi les fièvres éruptives, généralement peu nombreuses les rougeoles se sont présentées plus fréquemment que les scarlatines et les varioles très-discrètes. Les fièvres typhoïdes ont été bénignes et peu abondantes. Quelques cas de miningite cérébro-spinale, dont nous avons déjà signalé l'apparition l'an passé, se sont encore présentées notre observation durant l'hiver dernier. A Liège, ainsi que dans quelques autres villes de nos provinces on observe un assez grand nombre de rougeoles. Journal de Médecine.) Ln musique a ses drames II y a Paris un Homme- Orcliestre personnage bizarre aux multiples instru ments dont il joue simultanément grinçant avec sou violon tintinnabulant avec ses clochettes mugissant avec sou trombone grondant avec son tambour sans compter le reste. Il se nomme Rossi, demeure avcuue Daumesnil, et est marié. Socrale Caton et Ménelas savaient qu'on n'est pas toujours, heureux quand ou est marié. C'est le cas de l'Homme-Oi chestre. Hier en effet Rossi venait prier AT. le commis saire de police de sou quartier de constater l'adultère de sa femme avec uu sieur Motru âgé de vingt-ueuf ans. 19, rite Copernic, voilà où était situé le paradis des deux criminels paradis plusieurs issues ce qui per mit Motru de filer par une porte, pendant que M. le commissaire entrait par une autre. M™° Rossi était chez lui il ne devait pas être loin. Tout coup pendant qu'on le cherchait une porte s'ouvritune tête effarée parut. C'était celle de M. Bosc, un voisin. Jamais on n'a vu celas'écrie-t-il, en jetant dans le corridor devant M. le commissaire de police l'infor tuné Motru. Croiriez-vous que ce misérable voulait se cacher dans mou lit Notez que M. Rose est marié et qu'il était deux heures du matin. Mais n'insistons pas. Eu tous cas, l'Houinie-Orchestre va être vengé léga lement; Une enseigne curieuse se trouve sur la boutique d'un marchand de vins, quelques pas de la porte princi pale du cimetière de Sainl-Ouen, dit Cayennc A m retour du cimetière Cabinets pour ceux qui désirent pleurer seuls, vins et liqueurs de premier choix, a Un affreux malheur a eu lieu vers une heure de l'après-midi, au coin de la rue de la Prairie et de la rue de Brabant. Un enfant de six ans, le nommé En- glebert Appelmans, dont le père est boulanger et de meure rue de la Prairie, n* 25, a clé écrasé par l'om nibus américain, n° 27, B. L'enfant a été tué sur le coup, les deux roues de l'omnibus lui ont passées sur le corps. On n'a relevé qu'un petit cadavre horrible ment mutilé. La douleur de la mère de celte pauvre petite vic time était affreuse, plusieurs reprises elle a voulu se tuer en apprenant la triste mort de son enfant. Le rocher qui eonduisait cet omnibus ne voulait pas arrêter et il a falln l'empoigner au collet et dételer le cheval pour l'empêcher d'aller plus loin. On prétend que le cocher, qui a nom Rogiers avait parfaitement vu l'enfant, et qu'il a voulu passer quand même. Avant-hier un de nos concitoyensqui venait de recevoir une averse, disait son ami D. Dis-donc J Quoi Il a plu d'une manière terrible hein Au contraire, reprit D. il n'a pas plu. Mais regarde donc comme je suis mouillé. Voilà précisément pourquoi il ne l'a pas plu qu'il plût. C'est justesi l'on veut.. Dernièrement, un garçon charcutier jouait comme amateur dans une tragédie, le rôle d'Agamcmuou. Au uioiueut où il prononçait majestueusement ces mots Je commande la Grèce. Dans ta boutique lui cria un plaisant. Les éclats de rire prolongés des spectateurs forcèrent l'Agaïuemnou-charcuticr de quitter la scèue. Le docteur X... vient pour voir un de ses malades qu'il u'avait pas visité depuis l'avaiit-vcille. Le maladequi aimait probablement faire ses affaires lui-même était mort dans l'intervalle et on allait procédera son enterrement. A la vue des tentures noires, le docteur se doute du tour que lui a joué son client Monsieur Z...., deniande-t-il au concierge. Ce n'est pas la peine que vous montiez il va descendre. DÉCISION ET INDECISION. L'un des plus i.ifoiTuiiés Princes des Indes Orientalesqui aient jamais suscité ta sympathie du public eu Augleterre fut peut-être Je Itajati de Coorg qui, par le conseil de ses amis et encore plus par sou indécision, perdit son territoire et sa prin cipauté. Sun palais fut détruit, se» joyaux furent enlevés et lui fait prisonnier, fut conduit >ans escorte de Coorg a Beuarès, où il resta enfermé pendant 15 ans, privé de la plupart des choses superflues et aussi de beaucoup des couiforts de la vie. sans uu aiui sur lequel il pût compter, sa constitution et sa santé affai blies A tel poiul qu'il était douteux qu'il pût jamais redevenir valide. Dans cette position, par permission obtenue de la Com pagnie des Indes Orientales, il visita l'Auglete' re et consulta uu grand uornbrede Médecins qui ne lui rendirent aucun service. Nous apprenons que finalement ce Prince distingué a coo-ulté le Professeur Holloway, le célébré Propriétaire et luveuteur de l'Ouguent et des Pilules Holloway, et que ses visites et consul tations aveo lui ont été couronnées de succès. Son aljesse fût promptenient rendue une bonne santé et entièrement rétablie delà maladie et de la débilité générale que 13 ans d'exil de sa principauté avaient causées. La rumeur disait celte époque qu'il avait l'inteutiou de faire un procès la Compagnie des Indes Orientales pour le recouvrement des sommes énormes prêtées par lui et ses prédécesseurs. 11 paraît égalemeut que sou alterse dût beaucoup au Professeur Holloway pour les sugges tions qu'il lui donna pour obtenir la restitution de ses droits. Professeuf Holloway est aussi en quelque sorte un avocat, et ayant vu la loi et la justice administrées dans toutes les parties du monde depuis Londres jusqu'aux déserta de l'Amérique Cen trale, et plus particulièrement sur le Contineut Européen, il indiqua au Kajab le moyeu d'admiuistrer une puissante pilule a ses adversaires et, saus doute, avec des mesures énergiques telles que celles que le Professeur lui-même a montrées dans sou heureuse carrière, le Prince de Coorg eût réussi, mais en man quant tout-à-fait U perdit ses droits pécuniaires et sa princi pauté fut confisquée pour toujours. Maintenant, Professeur Holloway a établi ses Médeoines dans toutes les parties oonnues du monde, et cet homme énergique dépense aujourd'hui environ cinquante mille livres sterliugs annuellement «u annonces pour les y répandre. Ile plus il est établi que, par son caractère déci sif, son énergie et sa persévérance, il a reuversé les scrupules de presque tontes les nations du monde, même des Hiudoux dont la vraie foi leur enseigne que les compositions faites par un Chrétien sont, comme de juste, un poison pour leur âme, et qui aujourd'hui font usage de l'Onguent et des Pilules Holloway toutes les fois qu'ùue uiédeciue est nécessaire et avec le suoeés que le cas auquel il a été fait allusion pour le Prince indique suffisamment. London Standard. M. CROMMELINCK, Traitement des maladies chro niques réputées incurablesdes Voies URiNaihes (Epuisement, catarrhe vésical rétrécissements vicia- tion du sang; affections cutanées, etc.). Auteur du Vrai Trésor de la santé ou Traité des maladies des voies urinaires, écrit par les gens du monde, 12" édit. 1IÎ5 fig. Prix 12 fr. chez l'auteur, BRUXELLES 18 rue Notre-Dame-aux-Neiges et chez M. Lambin, fii.s, rue au Beurre, Ypres. Consultations tous les jours, de 9 h. 1 h. Il ne reçoit ni les dimanches ni les jours de fête, moins de con vention spéciale préalable. N. B. Il est souverainement imprudent de confier sa santé un médecin que l'on ne connaît que par une annonce, alors surtout que toute annonce de l'es pèce est d'avance taxée de cliarlatanesque. Le docteur Crommelinck engage vivement quiconque se prop de le consulter lire d'abord son ouvrage. Il ose se> flatter que nul ne regrettera de l'avoir lu. C'est uu ouvrage unique en son genre. Pilules d'HollowayPas d'Excuse. Lorsque des millii de personnes certifient volontairement que cette médecine^ débarrassées d'effrayantes maladies qui ruinaient leur sa menaçaient leur existence, il n'y auctine exou patients qui se refusent en essayer. Les Pilules sont particulièrement destinées remédier toute tuosités du cerveau, des poumons, du cœur, de 11 foie, de la régiou des reins et des intestins* Ces i Pilules produisent un effet fortifiaut et constringent J animale, aiguisent l'appétit, améliorent la digestio de la vigueur aux neifs, règlent l'action du fois, de du cœur et engendrent la bonne humeur. Des ava/ étendus n'ont jamais jusqu'ici été connus comn d'une seule source, mais le Professeur Uolloway j quelqu'affligé qu'il soit, de consentir un essai lui même. Eu vente: Pilules et Onguent^ cher. Favsou- Va» de Dixmude, 55, Yprc

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3