Mil* y"* ENCRE ORIENTALE B0UHC LES PIONNIERS DE LA CIVILISATION. Nouvelles diverses. MA/SONS PAÂ/SWNDRES 60BRUXE' Médaille cor a l'exposition universelles Et 1873, la majorité cléricale est également de vingt-deux voix. Les élections du 9 juin prochain pourraient bien la renverser. On écrit de Berlin la Gazette de Cologne L'inspection générale du corps des ingénieurs et des forteresses vient de décider une nouvelle instruction pour les officiers d'infanterie. En suite de cette résolution, le ministre de la guerre a donné connaissance qu'il sera détaché chaque année un certain nombre d'officiers par régiment et qu'ils suivront des cours spéciaux donnés au corps des pionniers de campagne. Les officiers y apprendront la construction des retranchements de campagne, l'établissement et la destruction des voies ferrées, le service des télégraphes, etc. Cette instruction a pour but de parer aux éventualités pouvant se pré senter lorsqu'une troupe d'infanterie n'aura pas de pionniers sa disposition. La durée du cours sera de 48-jours pleins, dimanches et jours fériés non compris. Des écoles de destruction Ah Voltaire, pourquoi n'as-tu pas vécu dans notre temps On écrit de Bruxelles au Journal de Bruges Nous sommes mieux placés, vous Bruges, moi Bruxelles, pour juger le mouvement électoral qui se fait en ce moment et en apprécier les con séquences que ceux qui nagent en pleine lutte et qui craignent de se noyer dans la mer politique, si agitée aujourd'hui. L'égoïsme brille dans ce monde de nageurs et chacun ne songe qu'à se sauver, je ne jurerais même pas que les cléricaux recule raient devant le coup de grâce pour enfoncer leurs adversaires sous l'eau. Mais jusqu'à présent, nous ne voyons d'enfoncés que les amis du ministère et tout fait croire qu'a Gand, Charleroi, Yerviers, Gosselies, Thuin, nos amis l'emporteront. Une demi victoire suffirait même, car elle amè nerait indubitablement une dissolution du parle ment et alors, le mouvement gagnant tout le.pays, nous assister-ions au renouvellement de l'élan de 1848. En attendant, jamais session ne fut plus stérile, malgré sa longueur, que celle qui vient de finir. Nos grands hommes d'Etat n'ont rien fait de ce qu'ils avaient promis, et n'ont rien défait des actes de leurs devanciers qu'ils avaient déclarés mau vais, détestables, abominables, exécrables. Mais ce quoi ils ont excellé,, c'est faire danser les écus, faire le vide dans les caisses de l'Etat, créer -un déficit, là où avait toujours régné l'abon dance. •Que les temps sont changés. Où est l'époque où au Parlement belge setraitaient les hautes et gran des questions sociales, dont la discussion était pro voquée par les ministres libéraux L'abolition de la peine de mort qu'ils firent adopter en fait. L'article 1781 concernant les ouvriers. L'abaissement des barrières douanières, la réforme postale, la taxe uniforme 10 centimes, la carte correspondance la suppression des tim bres sur les circulaires, la réduction des tarifs du chemin de fer, la suppression de l'impôt sur le sel, et enfin l'abolition des octrois qui suffirait pour immortaliser la carrière politique de M. Frère, s'il n'avait d'autres titres pour prendre dans nos an nales une place élevée. Qu'est-ce qu'on a mis, s'il vous plaît, la place de tout cela une antithèse entre les engagements et les actes, des palinodies, des augmentations d'impôt et de charges, succé dant aux promesses de réductions et de soulage ment, le désarroi dans tous les services publics, ayant pour couronnement le déficit et la banque route un gouvernement enlaçant te pays dans le réseau des influences cléricales cléricalisant la magistrature, les administrations communales et minant, détruisait l'ensèiahement public pour la plus grande gloire des écoljBs congréganistes. le ImAjjgsû i'instruire, Ision du cabinet était non mais de jésuitiser la patriote qui avait occnpé la place la plus élevée dans le monde diplomatique meurt. Qu'y avait-il faire Rendre hommage au patriote, au citoyen sans s'inquiéter de ses opinions religieuses. Mais non, la première nouvelle on désigne des personnes chargées de représenter le pays la cé rémonie funèbre puis, je ne sais quelle ombre passe sur cette mémoire si chère aux belges. S'agira-t-il d'un libre penseur? M. Van de Weyer aurait-il changé de culte lors de son ma riage Enfin ne possédait-il pas toutes les condi tions nécessaires d'orthodoxie Vite les délégués reçoivent contre-ordre. Mais on apprend bientôt que le service religipux a eu lieu sans que la Bel- giquey fut représentée, vite on insère au Moniteur que c'est d'après les instructions du gouvernement que la légation belge assistait aux funérailles de l'ancien ambassadeurtandis que le 26 mai on avait dit que cette cérémonie aurait un caractère privé. Toujours des palinodies Puisque j'en suis aux nouvelles funèbres, laissez moi, vous parler de la fin tragique du malheureux Lehembre qui s'est battu en duel avec M. Fontai- nas. C'est bien le cas de dire que l'abîme appelle l'abîme. On ne transgresse jamais impunément les lois du devoir et de la m'ôrale. Quelle terrible dé monstration aussi contre le préjugé du duel que l'issu de celui-ci. C'est le malheureux frère qui croit devoir venger l'honneur de sa famille, qui succom be Il est vrai que celui qui survit est peut-être plus mort que celui qu'il n'aurait jamais dù tuer. 1m m «g» Il nous arrive de Louvain une nouvelle étrange tellement étrange que nous refuserions d'y croire si elle ne nous était attestée par une per sonne absolument digne de foi. M. Mermillod a prêché hier Louvain comme il fait un peu partout, deux francs par tête, béné diction comprise. ...Au sortir de son sermon M. Mermillod qui était descendu chez M. Périn, s'est rendu chez M. Delcour, notre ministre de l'intérieur, où un somp tueux dîner attendait l'infortuné martyr. Passe encore, bien qu'unpareil honneur, fait par tin ministre du Roi un homme régulièrement con damné par les lois de son pays, soit déjà une assez grave inconvenance. Mais voici qui est plus fort Le soir on était au dessert les étudiants de l'université viennent donner une sérénade M. Mermillod. Les fenêtres s'ouvrent et M. Mer millod se met haranguer la foule ayant ses cotés M. Delcour Pour un ancien professeur de droit public on conviendra que M. le ministre de l'intérieur com prend singulièrement les convenances internatio nales. [Gazette.) La session des conseils provinciaux du rpyaume, s'ouvrira depleindroit le Mardi, 7 Juillet prochain. Le Moniteur, se complait aux statistiques. Il nous apprend aujourd'hui que Bruxelles con- sommeannuellement 500,000 hectolitres de lambic et de faro, non compris les petites bières. A raison de trois chopes par litre cela fait l'é norme quantité de cent cinquante millions de cho pes que les Bruxellois absorbent bon au mal an. Ajoutez cela le joli contingent de pintes de bavière, d'ale, de pale aie et de porter que les ta vernes débitent et vous constaterez que si l'on meurt dans la capitale ce n'est pas de soif. Le Journal de Bruxelles dit que le talent im mense de M. le ministre des travaux publics a fait justice de tous ses contradicteurs. M. Beernaert qui est un homme modéré trouvera, sans doute, que l'expression de la feuille officieuse manque de modération... Mais comme il est aussi un homme de tolé rance il la tolérera très-probablement. Plainte bien juste et bien amère d'un auteur ulcéré dout les ouvrages sont peu recherches Je.donne mes livres tous mes amis -et je les retrouve toujours chez eux. il pli bien; de quoi vous plaignag-vous On soir de cette semaine, un petit rentier des env rons qui s'adonne volontiers dit-on nu péché d.- l'usure, s'iuiagiiiu qu'uu malfaiteur était entré furtive ment dans sa chambre. Aussitôt il appela son do mestique Itastien dit-il Eu de quoi, maître Il y a un voleur ici Vite, lJastieu se met faire des rcehreches dans tous les coins et recoins. Eh bien demanda avec anxiété le rentier n est-ce pas qu'il y a un voleur dans cette chambre Maître, répondit naïvement. Bastien, j'vo certi fie qu'il n'y a que vous... Les étalages du Bon Marché, rue de Dixmude, en cette ville, sont vraiment remarquables et méri tent d'être vus. Outre la haute nouveauté d'étoffes pour pantalons et costumes, on y voit un grand choix de mérinos noir et couleurs, une montagne de soieries noires de toute largeur, de nouveaux modèles de waterprooffs et confections venant directement de Paris. Tous les prix sont marqués en chiffres connus. Les robes en foulard de l'Inde faisant fureur, il faut pour en recevoir franco !I00 échantillons, écrire l'Union des Indes rue Auber 4, Paris, la seule mai son qui ait obtenue (rois médailles pour ce (issu. M. CROMMELINCK, Traitement des maladies chro niques réputées incurublesdes Voies (iuinaikes Epuisementcatarrhe vèsical rétrécissements viola tion du sang; affections cutanées, etc.). Auteur du Vhaï Tiiésoh de la santé ou Traité des maladies des voies urinaires, éerit par les gens du monde, 12* édit. Iti5 fig. Prix 12 fr. chez l'auteur, BRUXELLES 18 rue Notre-Dame-aux-Neigcs et chez MLambin, fils, rue au Beurre, Ypres. Consultations tous les jours, de il h. I h. II ne reçoit ni les dimanches ni les jours de fétc, moins de con vention spéciale préalable. N. B. Il est souverainement imprudent de confier sa santé un médecin que l'on ne connaît que par une annonce, alors surtout que toute annonce de l'es pèce est d'avance taxée de cliarlatunesque. Le docteur Crommelinclc engage vivement quiconque se propose de le consulter lire d'abord sou ouvrage. Il ose se flatter que nul ne regrettera de l'avoir lu. C'est un ouvrage unique en sou genre. MM. LES PHARMACIENS ET DROGUISTES DE LA BELGIQUE. Messieurs, Dans les journaux de la Belgique, je donne déjà depuis des années une publicité générale mes méde cines (les Pilules et l'Onguent Holloway), et mon inten tion est non-seulement de la continuer mats de l'augmenter. En même temps je crois qu'il est de mon devoir de notifier tous ceux qui tiennent mes médecines eu Belgique que je suis disposé faire insérer leur adresse au bas de mes annonces dans les journaux de leurs localités respectives, dès qu'ils m'en auront exprimé le désir. Agréez, Messieurs, l'assurance de ma parfaite consi dération. THOMAS HOLLOWAY. 1r Janvier 1874. Londres, 555, Oxford Street, IF. C. Pilules (TtlollowiiyLa Mortalité provenant de Diarrées et de maladies d'irilestiui est aujourd'hui alarmante a un haut degré. Les fameuses Pilules lljlloway prises par doses -paru priées guérissent ces maladies ainsi que l'attestent desmilliei île personnes dont î'existeuce a été sauvée au moyeu de cei excellent remède. Que te relâchement soit causé par une sup/ pression de transpiration, ou froid subit, un aliment indigesli ou des fruits acides, ces Pilules oflieut un antidote elficape; elle ferout disparaître l'irritation des intestins calmeront éfSjîjf - ebées, ferout cesser les (lalunsités désagréables et détip. germes mêmes de mAa.lie. Les Pilules ct'liollovvay, a.-^ possible, devront être prises au début des désordre.V it- procureront un adoucissement immédiat et erupê, diarrhée de se convertir eu disseulerie ou choléra. 1 Eu vente; Pilules et On.jueul, ahes Paisuu-Va» tfo de ûixmude, 35.. Ypres. thacun 'id ai [E NCRE ORIENTALE DOUBLE VIOLET A Cd ADOPTÉE PAR LES OP WDESADMVDDE TOUS LE DÉPOl, cHEZ-Lf aVIHCIPAUX RAPE T.

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3