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i.a pêciir a la bomrk. On écrit tic Sivry, le 28
Un terrible-accident vient de jeter la commune de
Sivry dan» la consternation. L» nuit dernièrevers (rois
li' iircs du malin, quel(|iics individus étaient A la pèche
dans les étangs de Al. Gravez, ancien huissier de Beau-
mont. Ces étangs sont situés entre Beaumont et Sivry.
L'un d'eux, le nommé Arthur Laurent, facteur rural,
avait la mission afin de bâter la capture du fruit dé
fendu d'allumer des bombes dont l'effet meurtrier
même dans un diamètre de dix mètres, est épouvanta
ble la secousse donnée la masse d'eau par cet engin
destructeur est telle, que tous les poissons qui so trou
vent dans ce rayon sont comme foudroyés et surna
gent immédiatement.
11 venait d'en allumer deux la fois et en tenait une
dans chaque main les mèches brûlèrent beaucoup
plus vile qu'il ne le supposait. Car avant qu'il ait pu
les jeter l'eau deux détonations simultanées ébran
lèrent l'espace et laissèrent le malheureux Laurent
dans un état lamentable les mains avaient disparu'
jusqu'au-dessus des poignets; il avait A l'aine un trou
profond de plusieurs centimètres, de diamètre la léte
reçut en plusieurs endroits de nombreuses blessures
l'œil droit a disparu complètement, les chairs de la
jambe droite sont découpées dans presque toute la
longueur.
Laurent, si cruellement châtié, est un homme d'une
Tare énergie sa force semblait inébranlable, car,
laissé dans celte position qui n'a de pire que la mort
il eut le courage de se traîner jusque chez le docteur
Huwart, qui est éloignpd'utic demi-lieue du théâtre de
cet émouvant drame.
Arrivé IA pourtant, il s'affaissa cl s'évanouit. Le
docteur Huwart fil transporter ce moribond la maison
du père de ce dernier où les soins les plus assidus lui
sont prodigués. Son étal est des plus graves.
Ce malheureux est marié et père de trois enfants.
Détait horrible l'un des associés qui lui-même,
reçut quelques blessures peu sérieuses A la tête, s'était
«évanoui quand il revint A lui il trouva collé A sa fi
gure (mi morceau d'une des mains de l'infortuné
L> tirent.
On écrit de Tournai Une tentative de meurtre a été
•commise hier au boulevard Lcopold sur la personne de
Al. Bataille rentier quai Vifquin. Il était pacifiquc-
ment assis sur un banc lorsque deux militaires, un
lancier et un petit chasseur qui rôdaient depuis quel
que temps autour de lui, l'assaillirent brusquement.
Le petit chasseur tira un couteau de s» poche cl le
lui enfonça avec violence dans la gorga. Le sang sortit
A flots de In blessure. Deux dames, qui passaient en ce
•moment, s'approchèrent du blessé et lui donnèrent tes
■•premiers soins en attendant l'arrivée du docteur
^Schrevcns, qui banda la plaie.
M. Bataille avec le secours de quelques personnes
put retourner chez lui. Ou dit qu'il a passé une nuit
très agitée cl que sou état iuspirc les plus vives inquié
tudes.
Les deux misérables qui l'ont frappé aussi traîtreuse
ment ont pris la fuite après leur exploit. Deux coura
geux gardes des boulevards les nommés Evrard et
•Herebucz se sont élances A leur poursuite et sont parve
nus les atteindre sur le territoire d'Orcq. Ils ont été
•écreuës A la prison cellulaire.
Ou croit que la vengeance a été le mobile de ce
crime.
Il vient de partir, pour Calcutta, un navire chargé
de... nous vous le donnons en mille deviner... char
gé de vieux chapeaux.
Ces couvre-chefs, tous plus défoncés les uns que les
autres, sont destinés A faire le bonheur des peuplades
sauvages de l'Itidc; car, c'est un fait avéré, le goût gro
tesque des disciples de Brahma pour les vieux habits
est depuis longtemps une source d'amusement pour les
voyageurs du monde entier. Il est rare cependant que
ce goût atteigne les proportions de la passion qu'éprou
vent les habitants des lies Nicobar pour nos chapeaux
jeunes cl vieux, chefs et sujets rivalisent dans l'accu
mulation des vieux chapeaux, s'cstimant les tins les
attires d'autant plus que leur collection est plus éten
due et plus'variée.
Cette singulière passion est exploitée par lus roui-
merçants de Calcutta. Ceux-ci font auiiuellcmeiil des
excursions aux lies Nicobar avec des chargements de
vieux chapeaux qu'ils échangent rouirc des noix de
coco. Un grand chapeau blanc avec une bande noire
ne se donne pas pour moins de 55 60 noix, quelque
fois plus quand le commerce va bien, les prix les
plus fantaisistes sont demandés et obtenus.
C'est ce qui explique le départ de la curieuse cargai
son.
Ce n'est pas seulement Bruxelles que les miliciens
qui ont versé 200 fr. ne peuvent obtenir de se faire
remplacer par le gouvernement f mais aussi dans les
petites localités de la province.
Voici ce qu'on lit dans le dernier numéro de l'Eclio
du ffain, journal neutre, c'csl-A-dire sans couleur
|>olitique aucune, qui se publie hebdomadairement
Braine-l'Alleud
C'est deux miliciens de Bruinc-l'Allcud, au lieu
d'un, connue une erreur de coui|>ositioii nous l'avait
fait dire, qui après avoir versé 200 fr au gouverne
ment, ont reçu néanmoins l'ordre de se faire incorporer
le t* juillet 1874, pour être ensuite renvoyés dans leur
famille jusqu'au 1° décembre prochain s'ils n'ont pas
trouvé un remplaçant pour celte date, ils devront ser
vir personnellement.
Nous constatons, d'un autre côté, un exemple
incroyable de l'application de la loi sur la milice
Une famille de Rrainc-l'Allciid dont le père, vieux
et infirme, est incapable de travailler depuis 26 ans, et
la mère estropiée depuis 17 ans, a un fils au service
depuis 4 ans le second fils qui était l'unique et faible
soutien de ses parents, a tiré un mauvais numéro cette
année-ci et il vient de recevoir l'ordre de se faire incor
porer le 10 juillet, Les deux liis étant au service, les
parents n'auront plus d'autre ressource que la charité
publique. Toutes les démarches qu'on a laites'cil faveur
dé ces pauvres gens sont restées infructueuses.
Nous demandons, nous, si c'est IA une loyale
application de la loi, ou si le milicien Désiré .Marchai
n'est pas victime d'une impardonnable erreur.
Nous engageons nos confrères de la presse A repro
duire ce fait inouï qui mérite d'attirer l'attention de
qui de droit.
Une triste bizarrerie... On a arrêté avantliier A Paris
une jeune femme du meilleur mondeatteinte de la
monomanie du vol. 11 y a quelques jours, elle dérobait
La Capitule, rue de la Cliausscc-d'Antin, un coupon
de soie. Avaul-liicr, elle recommençait aux magasins
de Jeanne-d'Arc, qui sont au mémo propriétaire, Al.
Durct, lorsqu'un employé la reconnut. Son mari est
allé supplier AI. Dure!, cl celui-ci n'a pas porté plainte
condition qu'une bonne sommé serait versée pour
les pauvres. Quelle étrange maladie
On écrit de Matines
Notre ville vient d'être le théâtre d'un douloureux accident.
Dans l'après-midi de jeudi, trois instituteurs de l'école commu
nale du Sud se baignaient dans la Dyle, un peu au-delà du
nouveau pout, tout piès de la porte de Louvain
h Tout coup l'uu d'eux perd pied et disparaît pour ne plus
remonter la surface de l'eau- Ses deux camarades épouvantés,
sachant A peine nager, se voient dans l'impossibilité de secourir
leur infortuné collègue. Personne malheureusement ne vient a
son seoours. Tous les etlorts qui ont été tentés pour trouver le
cadavre souL restés infructueux.
Une rencontre l'épée a eu lieu lundi matin sur la frontière
belge entre MM. Aurélicn Scholl et Robert Mitchell. A la troi
sième reprise. M. Aurélien Sclioll a eu le poignet dioit travers'1.
Les témoins ont eu le regret de constater que deux circou-
stauces malheureuses douuaienl la blessure une gravité
exceptionnelle des artères et des nerfs ont clé coupés et M,
Scholl, en essayant de parer brusquement le ooup qui allait
l'atteiudre, a brisé l'épée île sou adversaire au ras du bras, tau
dis que la poiute faisait saillie de l'autre eôte.
Un nouveau Troppmari vient de surgir en France. On se
rappelle .dans quelles circonstances ou certain Poirier a été
arrêté récemment aux en lirons de la B izoche-Guuet, après
avoir été traqué, pourchassé par toute ta populatiou pendaut
une journée entière.
On le soupçonnait avec raison, parait-il, d'être l'auteur d'un
assassinat lécent commis la Bazoche.
Depuis son arrestation, Poirier a déjà avoué cinq crimes, et
l'on a des molifs sérieux de croire qu'avec l'aide de complices
qu'où ne connaît pas, il a aussi commis les nombreux assassinats
qui ont jeté, il y a quelque temps, la terreur Angervillers et A
Limour*. Il y a, en elfet, identité entre ces erimes et ceux
avoués par Poirier.
Qu'on en juge plutôt par oe rapide aperçu
Crimes de Limours.
Janvier 1873. Deux vieillards assassinés la nuit tombante
Augervillers. La femme assommée d'un ooup de pieu. Le mari
assommé de même, puis la gorge coupée. Maison pillée.
24 septembre 1873 Une vieille femme, bonne du enré de
Vaiigrigneuse, assommée vers sept heures du soir d'un ooup de
baobette de maçon.
26 septembre 1873 Un vieillard, ancien tailleur, au Marais,
assommé veis sept heures du soir d'un osup île massue sur le
crâne.
13 novembre 1873. Uu vieillard assommé cinq heures du
soir, Forges, d'uu coup de barre de fer sur la tête.
25 décembre 1873. Deux vieilles demoiselles, assassinées de
huit neuf heures du soir, au Châtaigner, l'une d'un coup de
pieu, l'autre d'uu coup de barie de fer.
Crimes avoués par Poirier
lr novembre 1873 Deux vieillea femmes, la veuve Lecomte,
fermier» aux Cunjautièies, et sa servante, assommées le soir A
coups de hacbe.
3 janvier 1874. Une vieille femme de soixante-dix ans, Ge
neviève Lehmn, assommée dans la soirée,A Digny, d'un coup de
pieu sur le crâne.
10 janvier 1N74. Une vieille femme. M"" Bozard, assassinée A
la nuit tombante, au Tourne-Bride (Charbonnières) d'au eoup de
barre de fer sur la tête.
1874. Deux enfants, le fils et la 611edn fermier Travers, assas
sinés au Tertre coups de hachette sur le crâue-
Ou le voit, la coucordauoe e.,t frappante. Dans les crimes de
Liinours, comme dans ceux avoués par Poirier, on a employé
trois armes, le pieu la hache et la barre de fer daus les deux
séries ou opère le soir, ou s'adresse des vieillards, et on vole
avec les mêmes procédés.
Un vol considérable a été commis hier. A Bruxelles, par un
employé du chemin de fer, daus les ciicoustauoes suivantes
Un oamionueur avait été chargé de conduire du bureau de la
rue Duquesuoy la statiou du Midi une voi'ure dont la oaisse
contenait 21,000 fr. Arrivédans la rue des Tanneurs, A une heure
avancée de la soirée, cet individu a forcé la serrure de la caisse,
a enlevé, l'argent et a disparu, laissant le camion sur la voie
publique, où la police l'a retrouvé ce maliu.
11 nous paraît plus qu'imprudent de conGer le transport de
valeurs aussi considérables un seul individu.
Al. CROM.MELINCK, Traitement des maladies chro
niques réputées incurables des Votes uniNAiites
Epuisementcatarrhe vésical rétrécissements vicia-
lion du sang affections cutanéesetc.). Auteur du
V h a t TaÉson De la santé ou Traité des maladies des
voies urinaires, éerit par les gens du monde, 12°
édit. lt>5 fig. Prix 12 fr. clu-z l'auteur,
BRUXELLES 18 rue Nolrc-Dame-aux-Neiges et
chez M. Lambin, fils, rue au Beurre, A Yprcs.
Consultations tous les jours, de 9 1*. 1 li. Il ne reçoit
ni les dimanches ni les jours de féte, moins de con
vention spéciale préalable.
jV. D. Il est souverainement imprudent de confier
sa santé un médecin que l'on ne connaît que par
une annonce, alors surtout que toute annonce de l'es
pèce est d'avance taxée de charlatanesque. Le docteur
Crommelinck engage vivement quiconque se propose
de le consulter A lire d'abord suit ouvrage. Il ose se
flatter que nul ne regrettera de l'avoir lu. C'est un
ouvrage unique en sou genre.
Pilules d'f/olloway. Pas d'Excuse. Lorsque des milliers
de personnes certifient volontairement que celte médecine les a
débarrassées d'elfrayantes maladies qui minaient leur santé ou
menaçaient leur existence, il n'y aucune exouae pour les
patients qui se refusent A eu essayer. Les Pilules d'Holloway
sont particulièrement destinées remédier A toutes les défec
tuosités du cerveau, des poumons, du cœur, de l'estomac, de
foie, de la région des reins et des intestins. Ces admirables
Pilules produisent un eff. t fortifiant et ooustriugent sur la fibre
animale, aiguisent l'appétit, améliorent la digestion, donueut
de la vigueur aux neifs, règlent l'aotiou du fois, dus poumons,
du coeur et engendrent la bonne humeur. Des avantages aussi
étendus n'ont jamais jusqu'ici été oonuus comme découlant
d'une seule source, mais le Professeur Hollovray prie l'iuvalide,
quelqu'afttigé qu'il soit, de consentir A un essai et déjuger par
lui même. 15-
Eu vente Pilules et Onyuent, chez Parsoo-V su Ooxaiva, r
de Oixmude, 35. Ypres.
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