agirait sagement en apportant plus de sangfroid
de prudence et de circonspection dans l'exercice
de ses fonctions.
Concours général de renseignement
moyen du premier degré ci» 187-1.
M. Eugène Leboucq, élève du Collège commu
nal de cette ville, vient d'obtenir le premier acces
sit (3e nomination)au Concours général de la
première scientifique (cours supérieur de mathé
matiques) avec 73 points sur 100.
Çe résultat est d'autant plus remarquable que
l'élève Leboucq appartient la section des Huma
nités et qu'il a suivi le cours de mathématiques
supérieures en même temps que ceux de la classe
de rhétorique. Aussi nous félicitons sincèrement
notre jeune concitoyen de ce magnifique succès.
ASSOCIA. TIO N"A G RICO LE
DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES.
Ypbes, le 19 Août 1874.
A Messieurs les Membres de VAssociation.
Nous avons l'honneur de vous convoquer
l'assemblée générale qui aura lieu I'Hôtel-de-
ville d'Ypres, le Samedi, 29 Août 1874, onze
heures précises du matin.
En même temps, nous vous prions de rechercher
si parmi vos amis il n'y en a pas qui seraient dispo
sés faire partie de l'Association c'est surtout en
recrutantdenouveauxmembres, quenous pourrons
étendre le cercle de nos travaux et travailler plus
activement au progrès de l'agriculture.
Agréez, Messieurs, l'assurance de notre consi
dération distinguée.
LE PRÉSIDENT,
LE SECRÉTAIRE, HEXnl CAHTON.
F L. DE DETNE.
ordre du jour
1° Réception de non veaux membres.
2* Du noir d'ivoire considéré comme engrais ses
propriétés manière d'en faire emploi.
3° Distribution de médailles sept anciens serviteurs.
4° Allocation d'une dotation de 80 francs, six anciens
serviteurs déji médaillés.
3° Remise de la prime décernée au marécbal-ferrant
Vandermarliere qui après avoir fréquenté le cours de
maréchalerie de Cureghem a obtenu le diplôme de
capacité.
6* Remise de récompenses quatre instituteurs, pour
leurs travaux sur des questions agricoles
7* Y a-l-il lieu d'organiser une exposition d'instru
ments aratoires en 1875
8" Enseignement agricole et distribution de livres
agricoles aux écoles.
Le Roi et la Reine et S. A. R. la princesse
Louise-Marie sont arrivés Anvers, vers 9 1/2
heures du matin.
La famille royale quittera la ville vers 5 1/2 h.
A l'occasion du démantèlement de la citadelle
du sud, le collège échevinal public la proclamation
suivante
Cet heureux événement,si impatiemment atten
du, va enfin s'accomplir.
Tous les obstacles qui s'y opposaient ont disparu,
grâce aux conventions intervenues entre le gouverne
ment du Roi et l'administration communale.
Félieilons-nous, concitoyens, de voir tomber des
remparts qui nous rappellent la domination étrangère
et qui ont attiré tant de calamités sur notre ville.
L'emplacement où se dressaient ces murs comme
une menace perpétuelle pour Anvers, va subir la plus
heureuse li ansfoi mation.
On verra s'y élever un nouveau quartier, doté de
quais, de bassins, sources d'activité commcreialc et de
bien-être.
Cette transformation ainsi que les gigantesques tra
vaux maritimes décrétés par la loi du 17 avril de celte
4 «nnéc, donneront un essor immense la priepérilé de
notre ville.
La 4° section en recueillera tout d'abord les avan-
tages, et cette compensation lui est bien due, car plus
que toute autre section, elle a souffert pendant des
siècles du voisinage de la citadelle,
Le Roi a voulu être parmi nous dans ce jour d'al
légresse publique. 11 nous donne ainsi une nouvelle et
i lécieuse marque de sa profonde sympathie pour An-
Vers. A'uvCiï saur! lui téuioigucr sa reconnaissance F»
CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE BRUXELLES.
On lit dans Y Indépendance
D'après les renseignements qui nous sont com
muniqués, la conférence a jusqu'à présent adopté
les chapitres II VII du projet de convention pré
senté par la Russie, première section, c'est-
à-dire ceuxquiont trait àla qualité de belligérants
aux moyens de nuire l'ennemi, moyens permis ou
interdits aux sièges et bombardements aux es
pions aux prisonniers de guerre aux non-com
battants et aux blessés.
Elle discute actuellement le chapitre lr de la
première section.
L'entente sur ce chapitre, qui traite de l'auto
rité militaire sur le territoire ennemi, n'est pas
sans difficultés.
On croit que la conférence se bornera émettre
des vœux sans trancher les questions, et passera
ensuite l'examen des autres articles du projet.
Elle se séparerait vers le 22 août.
Nous sommes en mesure de confirmer et de com
pléter ce que nous disions dernièrement des diffi
cultés que les membres de la commission, consti
tuée par la conférence, éprouvent se mettre d'ac
cord sur le chapitre I de la section I du projet de
convention russe De l'autorité militaire sur le
territoire de l'État ennemi.
Il paraît que c'est surtout l'article 2 de ce chapi
tre qui rend l'entente difficile.
Cet article est conçu en ces termes
s L'ennemi qui occupe un territoire peut, selon
les exigences de la guerre et en vue de l'intérêt
public, soit maintenir la force obligatoire des lois
qui étaient en vigueur en temps de paix, soit les
modifier en partie, soit les suspendre entière-
ment.
En présence des dissentiments qui se sont mani
festés, on assure que les délégués de la Russie au
nom de leur gouvernement, retireront des délibé
rations actuelles de la conférence sinon tout le cha
pitre premier, au moins les dispositions les plus
controversées.
La commission soumettrait la conférence, réu
nie en séance plénière, un rapport indiquant les
points sur lesquels l'accord s'est fait entre les délé
gués et il paraît probable que là conférence se bor
nera ratifier les propositions de la commission.
Quant aux autres points, la conférence en réfé
rerait aux gouvernements en émettant l'avis que
ces questions réservées pourraient être ultérieure
ment soumises aux délibérations d'une nouvelle
conférence, dont la réunion aurait lieu une épo
que encore indéterminée.
On pense qu'il ne faudra pas plus de deux ou
trois séances plénières pour terminer l'examen des
propositions de la commission, et que la conférence
se séparera sinon vers la fin de cette semaine, du
moins au plus tard dès le commencement de la se
maine prochaine.
Une dépêche de Bruxelles, 15 août, adressée
aux journaux parisiens, dit que le gouvernement
belge a reconnu le gouvernement du maréchal
Serrano dans les mêmes termes que la France,
l'Angleterre et l'Allemagne.
Ce télégramme ajoute que don P. dePrat, chargé
d'affaires d'Espagne, part pour la Hollande, afin
d'obtenir la reconnaissance de son gouvernement
par les Pays-Bas.
Nous avons annoncéla prochaine session de l'In
stitut de droit international qui s'ouvrira, le 31
août, Genève:
Voici ce qu'écrit ce sujet un correspondant
génevois
Nous allons avoir Genève une session de l'Insti
tut international de droit c'est une institution dont
les amis du droit et de l'humanité doivent désirer le
succès. Le président, M. Maucini, de Naplcs, est un
jurisconsulte exercé, un brillant orateur et un ancien
ministre du( royaume d'Italie.
)i Le secrétaire est des vôtres M. G. Rolln-Jacque-
myns. Plusieurs Belges (MM. Laveleyci Laurent, etc.)
figurent parmi les membres effectifs fa Suisse y sera
représentée par M. Blunlclili, professeur lleidclberg
la France par MM. de Parieu, Gabriel M'issé, Caucby,
D'rouiti de Lbuys et autres noms illustres. La session
s'ouvrira le 31' août. On y discutera la question des
arbitrages internationaux, les trois règles de droit
maritime proposées dans le traité de Washington et
l'utilité de rendre obligatoires pour tous les Etats, sous
la forme d'un ou de plusieurs traités internationaux,
un certain nombre de règles générales du droit inter
national privé, pour assurer la décision uniforme des
conflits entre les différentes législations civiles et cri
minelles. Tout cela est sérieux et sera intéressant.
Genève est très-fière de servir de siège A tant de paci
fiques congrès c'est le privilège des pays neutres et
des pays libres.
CHRONIQUE ÉLFCTORALE.
Les nouvelles que nous recevons d'Ostende et
de Fumes relatives la lutte pour l'élection d'un
Sénateur fixée au 25 de ce mois continuent
être des plus favorables nos amis.
A Ostende malgré les préoccupations de la
saison des bains, les libéraux travaillent active
ment et ils peuvent y compter sur une majorité
écrasante pour les meneurs cléricaux qui reçoivent
partout un accueil des moins sympathiques. Les
faiseurs de la Concorde de Bruges en seront donc
pour leurs frais.
C'est Furnes que nos adversaires ont surtout
l'espoir de triompher. Eh bien, jamais, nous assure-
t-on ils n'auront éprouvé une déception aussi
amère. Les libéraux de Furnes tiennent honneur
d'obtenir une majorité imposante dans cet arron
dissement, afin de pouvoir lutter avec avantage
lors de l'élection de 1876, pour la Chambre des
représentants.
Qnant la candidature cléricale, elle y est très-
mal accueillie. M. B. Du Bus est un inconnu, qui
ne parle et n'écrit pas même la langue des citoyens
dont il veut défendre les intérêts aussi sa circu
laire électorale a-t-elle fait passer de gais moments
aux électeurs de Furnes.
Réjouissons le Courrier de Bruxelles.
Une dame se présente, la semaine dernière,
dans une maison de blanc bien connue.
Ses emplettes terminées, la demoiselle de maga
sin se met en devoir de les envelopper dans un
numéro de la Gazette. Puis, tout coup, elle s'ar
rête et s'adressant la dame
Cela ne vous fait rien, Madame, lui dit-elle,
que j'enveloppe vos affaires dans une Gazette
Que voulez-vous que cela me fasse répond
la dame toute étonnée.
C'est qu'il y a des dames... religieuses qui
cela déplaît et qui tiennent absolument ce que
leurs emplettes soient mises dans des journaux ca
tholiques.
La dame sourit. Encouragée par ce sourire, la
demoiselle de magasin continue
Nous, cela nous ennuie même assez bien, parce
que les journaux catholiques ont si peu de débit
qu'on a toutes les peines du monde s'en procurer.
Heureusement que nous sommes bien avec le Cour
rier de Bruxellesqui nousenvoiechaque semaine,
au prix du papier, un ballot de ses numéros qu'il
n'a pas écoulés. Sinon, le patron serait obligé d'é
diter lui-même un journal catholique pour faire
plaisir sa clientèle. [Gazette.)
On causait, vendredi dernier^ au Palais de
justicede l'outrecuidance, de jour.en jour crois
sante, du parti clérical.
Vous en ferez tantdisait un avocat libéral
un petit confrère jaune et bilieux qui tripote les
affaires religieuses, vous en ferez tant qu'on vous
jettera la porte, comme en 1857.
N'essayez pas de recommencer ce jeu-là, s'est
écrié maître X... Il pourrait vous eu cuire. Rete
nez bien ceci la première manifestation que
vous essaierez, nous vous ferons flanquer des coups
de fusil.
Ah bah -
C'est comme je .vous dis. Nous avons le pou-
- voir et si- vous tentez dé nous déposséder par vos
criailleriez dans les rues vous trouverez des
albinis qui parler. Je vous en préviens. Nous
avons des principes,.nous autres, et nous sommes
dévoués nos principes jusqu'à la mort.
Oui, j'entends^ interrompit son interlocuteur
jusqu'à la mort... des autres. [Gazette.')
L'Etoile belgereprenant la thèse développée
par le Journal des Débats et la Dresse de Paris
est d'avis que sj Bazaine.se réfugiait en Belgique,
le cabinet belge ne pourrait pas refuser jon extra
dition-au gouvernement français.