H G E S C H I E D E NI S S E N VOORGEVALLEN BINNEN YPRE. H A 3 fc S n fa #5 "S fa a assf s© 1 a S a o H u o e WWÊ Nouvelle* <11 verses. On lit dans le Droit Ce soir, vers trois heures, un étranger, vêtu d'un paletot de fantaisie, d'un pantalon gris moucheté, d'un gilet blanc et portant une montre avec chaîne en or, ainsi que des bagues aux doigts, se présentait la tour de Notre-Dame, donnait un souverain au gardien et s'engageait dans l'escalier tournant. A peine avait-il franchi quelques marches qu'il rappelait le gardien pour lui remettre vingt-cinq londrcs. Arrivé sur la plate-forme, il s'arrêta comme pour respirer, s'essuya le front, puis, promenant un instant ses regards sur Paris, il s'avança vers le côté sud, faisant face la Seine. Quelques visiteurs provincial!*, tout entiers a jouir du panorama qui se déroulait devant eu* n'avaient pas remarqué le nouvel arrivant. De sorte qu'à leur insu cclui-ci se dressa sur le parapet et se précipitât dans le vide. A ce moment, des personnes qui circulaient dans différentes directions poussèrent un cri d'effroi la vue d'un homme tombant d'une des tours. Dans sa chute, le corps rencontra une gargouille, où il s'arrêta deux secondes puis, se détachant, il retombait comme une masse sur te sable, trois mètres du pied de la cathédrale. a Le corps était horriblement mutilé et défiguré, n A la Morgue, où il a été transporté, on a pu con stater son identité, grâce aux papiers dont il était porteur. C'est un touriste anglais, Èmile-Jean-Christian Hubert. On a reconnu aux visas de son passe-port qu'il avait parcouru les principales villes du continent européen. Son portefeuille regorgeait de bank-noteset ses poches de souverains. Un détail le verre de sa montre s'était cassé dans la chute, mais la montre marchait encore Toute la 6oiréc la Morgue a été assiégée par une foule de curieux. L'attente n été vaine, cet étranger étant trop défiguré pour être exposé. C'est un homme de 2b 28 ans, et de 1 melre 75 centimètres 11 portait des moustaches. On ignorait encore ce soir, cinq heures, l'hôtel où il était descendu. On lit dans la Patrie, de Paris Un déplorable scandale vient de causer, dans toute la commune de Chcvrcuse, la plus triste impression. Un jeune vicaire en fonctions depuis environ un an, a été surpris la nuit dernière, deux heures du matin, en conversation criminelle avec la femme d un riche marchand de toile, âgée de 22 ans et mère do 2 enfants. Le mari qui, parait-il, avait conçu des soupçons, malheureusement trop justifiés, était parti dans la journée, et vers 7 h. du soir avait écrit sa femme qu'il ne reviendrait que le lendemain. Conformément au procédé souvent usité en pareille circonstance, il arrivait dans la nuit et surprenait les coupables, sur lesquels il déchargeait successivement les 5 coups de revolver dont il s'était armé. n Le jeune vicaire a reçu quatre balles dans le corps. Trois ont été extraites quelques henres après par M. le docteur Duprcllo de Chcvrcuse, qui croit pouvoir répondre de la vie du coupable. Quant la femme, elle n'a reçu qu'une balle dans la cuisse, et son état, bien que grave, n'est pas non plus désespérée. Ceci est cnr histoire malhonnête. NOUS ne la racontons pas pour qu'elle serve d'exemple ou de leçon mais pour soulever contre celui dont nous allons racon ter la fourberie une indignation terriblement corsée. Un individu (vous voyez comme je le traite) pressé par son tailleur de lui régler une note qui menaçait de s'allonger outre mesure, lui remet un billet ainsi formule Au août, je parlerai M. X... ou son ordre, de la somme *dc trois cents francs valeur reçue en mar di andises - Le billetainsi rédigé a fait son chemin de borde reau en bordereau, sans qu'on y prit garde. Ce matin, un tiers porteur se présente au domicile du débiteur, le billet ordre la main. Ah fait l'individu, en offrant un siège au por teur vous venez pour parler des trois cents francs de M. X... Asseyez-vous là, et causons Depuis lundi le déballage et l'installation des objets destinés l'Exposition nationale des arts industriels ont commencé au local des Halles centrales. Déjà de toutes parts s'élèvent de nombreuses vitrines et des échaffaudages de tout genre. Le jury d'examen pour l'admission de produits n'a pose rendre partout nichez tous. Lestravaux qui n'ont pas encore été examinés le seront dorénavant au local même de l'Exposition. L'on nous assure que malgré le peu de temps dont les exposants ont pu disposer pour se préparer, l'en semble sera extrêmement brillant, ainsi que le jury a pu le constater dans ses visites. La date de l'ouverture de l'Exposition reste irrévo cablement fixée au lr septembre. Victor Hugo, raconte le Rappel, marchait hier dans Passy, rêvant et travaillant comme toujours, quand il a reçu au front un coup terrible qui l'a étour di un moment. il avnit été frappé par l'extrémité d'une énorme pou tre portée sur une charrette deux roues, qu'elle dé passait d'une longueur considérable. On sait quel tremblottcinciit et quelle élasticité les secousses de ces sortes de charrettes donnent aux pou tres qu'elles portent, Victor Hugo a dù entrer chez un pharmacien qui lui a fait boire quelques gouttes d'arnica, et lui a mis une compresse sur l'endroit frappé. Il en sera quitte pour un gooilement et pour une rongueur de quelques jours. Dimanche soir, il était fort difficile de trouver un cab (voilure de place) Londres. Tous leurs cochers, ou presque tous s'étaient réunis dans Tafalgar- Square. Jamais on ne vit une pareille agglomération d'automédons. Le but de ce meeting, où les choses, grâce aux nombreux policemen chargés de maintenir l'ordre se sont passées peu près convenablement était d'exprimer les sympathies de l'honorable corpo ration des cabmen pour William Pattison, undes leurs, récemment condamné six mois de travaux forcés pour avoir conduit son cheval fond de train cl écrasé un enfant. Une adresse a été rédigée et signée par tous les cochers adressée au ministre de l'intérieur Home secretary), demandant la mise en liberté de William Patlisou. Echo de la plage d'Ostcnde. Une dame, une très-grosse dame, par devant comme par derrière, entrait au bain. Quelques flâneurs la regardaient, admirant sa dé marche majestueuse. Tout coup, patatra, elle glisse et s'étale dans l'eau les mains en avant. Oh s'écrie l'un des curieux, voilà la pauvre dame plat ventre. Plat, répond l'avocat X..., qui est mince comme un flageolet, elle aurait fort faire, je crois, pour se trouver plat ventre. A la première nouvelle de l'évasion de Bazainc, le directeur du théâtre de Tlialic Cassel (liesse) a commandé une pièce et des décors pour représenter cet événement. Vingt-quatrc heures Rprès, acteurs et ac trices apprenaient leur rôle, et le soir même on repré sentait sur la scène, en trois tableaux, toutes les circon stances de l'évasion on n'avait pas oublié de mettre la corde teinte de sang, afin de mieux approcher de la vérité historique. On a découvert dans les fouilles de Pomjieï, le congé d'un soldat ayant servi sous Vespasicn, il y a plus de dix-huit siècles. Ce congé est écrit sur deux tablettes de bronze, et signé s. l. basso. État-civil u'fniEi du 16 Août au 22 tnelus. Naissances. Sexe masculin 6 idem féminin 6, total 12. Décès. DesodtSophie 50 ans domestique célibataire, rue de Thourout. Hojman, Stéphanie 27 ans journalière épouse de Constantin Matlon Briclcn lez-Ypres. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 2, idem féminin 3, total 5. JtlAitCHK n'ïrnE». ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricolesvendus le 22 Août 1874. NATCRE QUANTITÉS VF.N DUKS. PRIX MOYEN POIDS M" DF.S PAR OR GRAINS ET DBNItÉBS. kilogrammes. cent kilogrammes. l'hectolitre Froment 50,000 fr 28 00 KO 8 000 19 00 73 2,800 22 00 44 1,200 29 50 80 Féveroles. 800 31 50 80 Pommesde terre. 8,000 7 00 >1 320 00 Pilules d HollowayPas d'Excuse. Lorsque des milliers de peisounes certifient volontairement que cette médecine les a débarrassées d'effrayantes maladies qui ruinaient leur santé ou menaçaient leur existence, il n'y aucune excuse^ pour les patients qui se refusent eu essayer. Les Pilules d Holloway sont particulièrement destinées remédier toutes les défec tuosités du cerveau, des poumons, du cœur, de l'estomac, «le foie, de la région des reins et des intestins» Ces admirables Pilules produisent un effet fortifiant et constriageut sur la fibie animale, aiguisent l'appétit, améliorent la digestion, doonent de la vigueur aux neifs, règlent l'action du fois,fdes poumons du cœur et engendreut la bonne humeur. Des avantages aussi éteudus n'ont jamais jusqu'ici été connus comme découlant d'une seule source, mais le Professeur H olloway prie l'iuvafide, quelqu'afiligé qu'il soit, de oouaeutir uxi essai et déjuger par lui même. Eu veille.: Pilules et Onguentohet Frtsou-Vaii Outitvb, iué de Pixmude,55, Yprea. KLUCHTIGE EN WONDERLYKE ZESDE UITGAVE. INHOUD nitlorie van een Turk die met 10 roste Wyvert trouwde. Geval van een krygsman, welken, na gedeserleerd te hebben, hem gehleed heeft in een Turk, valschelyk reizende onder den naem van Wandelaer der Joden. Verhael van de Moord der Tempeliers. Historié van Victoria Stuart. Verhael van het doodsmyten der fransche soldaten door de burgers van Ypre. Beschryving der geussche processie. Verhael van de peste. Fondatie der Halle binnen Ypre. Historié van het doodsmyten der negen Heeren van de IVet door de burgers van Ypre, met nog andere gebeurtenissen. Bock van 123 bladz. Prys ÏO centimen. TE BÈKOMEN BY FÉLIX LAMBIN, dixmudestiiaet, n' 59, te ypilb. verscliillige Tuindagliedjcs 10 centimen. C5 z g —i s CL o O •O a H CC 15 a o H t. a e H es se O 1 g 1 j H 1 É5 V sS A4 M «d e 9 - S S S -S a. m s i -S a "H 8 i CC N -S - r— s 00 V 77 o- s ïf 5 O C {g C C* *5 -O SS. fcg V) te o eo S- a j- A 3 fi a r -Q *5 o -e r- O co r 13 C Cr> g c S .2 a v ■o h u a a S- 0 En O a 2 «j 9 s a 13 s s -* O y s .0 9 Os e e x 9 bfi o o -3 2 's 03 te te -C tr 03 -J 'O O eo 2 O c 03 E c «3 03 a 3 en O CC .3 C3 te te -2 03 ^3 t-» QO oo «*- ao r 33 s- -C 03 a -c S3 c? 2 S o O a O Z - (S 9 s - Bfl J *1 C, a a I- o A- ao Es »§- O a> o i. o S .t 2 s - Ç£3 d Zlr c-° v T5 M S - 5 h j. J o H td a W 2 t: M W 9S «5 v S aj <U CQ a eo o eo çj a.a N a 43 a> S? eo CD S ctEJ o 1 co P-M ÛH CD H C/) C3 n~> S a s a O 53 vrTY S Q ce W a a M a ce a n CO J LU H bd 53 ca w O N a o o m H a ai S5 O C3 f- A M H K H H a! ai as c S- a en - te a es H -O Q 'Si - SB oo .S 5 S 55 as W V3-XS - s s. E- Z o o s 00 ç-j co O co J °SS Î3 -, KÎ O O <2> 13 <u 3 -OS —3 (D w -S b r— a 'ri o <u Q-'-w. fgs. r#'*3 13 C? i—«- co o -J C H ce 09 n o H m O es e i 03 03 43 G Çïi EH J r-rs - - O tsj eo sa sr. O ca s» O ffa. -ï w C3 ,cs j mMm .i tr> «O a Sj S 03 t- -ï C3 2 Î-. P-i a 13 S* -13 C ec fa- en a c3 c3 ©j 3 te 03 13 C~ £"53"° O en 03 13 1 O O V - -

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3