IL HÉSITE ENCORE UN président du Comice agricole de Dïxmude. Il a sa droite MM. Rogler, ministre d'état et membre ho noraire du Comice agricole de Dixmude Wullems, vice-président du Comice agricole de Dixmude Vrainbout, gouverneur ;OttodeNieulant, président de la société agricole de l'ouest Van Sieleghem, juge de paix Matthieu, président du Comice agricole de Thourout. A sa gauche MM. Van den Peereboom, mi nistre d'Etat, ancien ministre de l'intérieur De Grave, vice-président du Comice agricole de Dix mude De Breyne- Peellaert baron Peers, prési dent de la commission provinciale d'agriculture Dautricourtbourgmestre de Dixmude Joye, commissaire d'arrondissement. Le menu était composé de la manière suivante Potage julienne. Tète de veau sauce hollandaise. Gigot de mouton aux haricots. Filet de bœuf la jardinière. Canetons en compote. Poulets-Salade. Jambon gelée, d'York. Tartes d'amandes et aux fruits. Fruits et Dessert. Les vins étaient vieux, bons et aussi généreu sement servis qu'ils étaient généreux. Au dessert a commencé la série des toasts, dont nous regrettons de ne pouvoir reproduire le texte disons seulement qu'ils ont provoqué un indescrip tible enthousiasme parmi les convives. bfuvets. - Aux sieurs Lcclcrcq-Lescorncr et Valcke- Jlagc, représentés par le sieur A. Valcke, 4 Ypres, pour un Êgraiuoir-dépiquetir pour l'extraction des grains des céréales par le dépiquage et la fric' ion sub stitués au battage. Le Moniteur de vendredi publie un arrêté royal approuvant le budget de laproviuce de la Flandre Occidentale pour l'exercice 1875, sous la réserve que la solution des questions soulevées par les cré ances recouvrer (fr. 13,220-96 c.) qui font l'objet de l'article 35 des recettes, n'est pas préjugée. Cela signifie que M. le ministre de l'Intérieur hésite toujours se prononcer sur la question des Fonds Locaux. Voilà, nous semble-t-il, assez longtemps que ce la dure et l'examen de cette affaire a été assez long et assez minutieux pour qu'une solution puisse intervenir. Mais voici la difficulté la position de M. le ministre est des plus fausses. «Il y a ici deux choses, se dit sans doute M. Delcoiu*. Je ne puis, d'un côté, donner tort au libéral gouverneur Vrambout, qui acependant dix fois raison et d'au tre part, je ne puis donner raison MM. Soudan, De Cock, De Mulie et Comp., qui ont vingt fois tort. Car ce sont mes amis. Sublime On comprend aisément dans quelle galère M. Delcour est fourré, et les réserves de l'arrêté royal s'expliquent donc facilement. Quel homme énergique que M. Delcour Avenir des Flandres.) Un arrêté royal en date du 11 août suspend de ses fonctions pour un terme de trois mois M. Vin cent, bourgmestre de Biesmerée, commune située dans la province de Namur. A la suite de cetarrêté M. Vincent a donné sa démission et les conseillers communaux en ont fait autant. Les échevins vien nent leur tour d'adresser leur démission au Roi. Le Moniteur s'est borné annoncer la suspension du bourgmestre, sans indiquer les motifs de la mesure provoquée par M. le ministre de l'inté rieur. La commune de Biesmerée est depuis quelque xemps mise en interdit par le clergé il s'est mis en ève l'occasion d'une marche militaire qui a ii lieu malgré sa défense le jour de la fête de S" Pierre, patron de la paroisse. La suspension du bourgmestre' se rattache, dit-on, au conflit entre le clergé et l'ddministration communale; en qualité de ministre de l'intérieur chargé de défendre les droits de l'autorité civile M. Delcour a naturelle ment pris parti pour le clergé contre le bourg mestre. C'est la règle sous le régime clérical. C.m M. le comte de Theux, membre président du conseil des ministres, est décédé vendredi dr, dix ■heures, au château deMeylandt, dans le Limbourg. Peu d'hommes ont une vie politique aussi bien remplie que celle de M. de Tbeux. Membre du Congrès national, il prit une part active ses tra vaux. Membre de la Chambre des représentants dès sa création, il y devint l'un des chefs du parti ca tholique. Ministre de l'intérieur de 1831 1832, ministre de l'intérieur puis ministre des affaires étrangères de 1836 1840, M. de Theux revint au ministère en 1846 et il se retira après les élections qui amenèrent l'avènement du cabinet du 12 août pendant toute la durée de l'administration libérale, M. de Theux resta le chef de l'opposition. Il rentra au ministère en 1871, mais plutôt pour lui donner l'appui de son nom que pour y jouer un rôle actif. Depuis sa rentrée au conseil des ministres, M. de Theux ne prit plus la parole que pour lire des com munications officielles. M. de Theux est resté toute sa vie l'homme de son parti il s'est efforcé de le maintenir dans les voies gouvernementales sans y parvenir toujours, débordé qu'il était souvent par les membres de la fraction qui s'intitulait la jeune droite. M. de Theux était depuis longtemps ministre d'Etat et grand cordon de l'Ordre de Léopold. Le Journal de Bruxelles fait remarquer que, depuis les élections législatives de juin dernier, la mort a fait coup sur coup cinq vides dans notre législature deux au Sénat :MM. les vicomtes Ber nard et Albéric du Bus de Gisignies trois la Chambre des représentants MM. David, de Mue- lenaere et le comte de Theux. II ajoute que la mort de M. Theux cause égale ment un vide dans le ministère, puisque cet homme d'Etat était chef du cabinet, quoique ministre sans portefeuille. Un vide, soit mais un vide qu'il ne sera pas nécessaire de comblercar les fonct ons ministé rielles de M. de Theux étaient purement honori fiques. Il est peu probable que M. Malou, qui même du vivant de M. de Theux, était le véritable chef du cabinet, songe s'embarrasser de nouveau d'un chef nominal. il in mm Le bruit court, dit la Vedette du Limbourg, que M. Prosper Cornesse sera élu membre de la Cham bre des représentants, par l'arrondissement de Hasselt, en remplacement de M. de Theux. n ■THI fci« On a des nouvelles du comte romain Langrand- Dumonceau, exilé en Amérique pour cause de mal heurs judicaires. Le noble et très-cher fils du pape est New-York. II est employé dans une grande administration de chemin de fer. Il est la recher che, dit-on, de grandes combinaisons financières appelées christianiser les capitaux du Nouveau Monde. Vous avez vu que le promoteur de la christiani- sation de capitaux, M. de Haulleville, particulière ment connu dans notre ville vient d'être nommé directeur de la Revue générale. Congrès de Bruxellse. Les délibérations du Congrès paraissent décidé ment toucher leur terme. Il y aura mardi ou mer credi une séance plénière, dans laquelle M. le baron de Jomini, président de la conférence, présentera un rapport sur les travaux de la commission. Cette séance sera suivied'uneou de deux autres réunions plénières, qui serviront de clôture. La République française publie un compte- rendu des séances de la Conférence et de la com mission. C'est par une indiscrétion que notre confrère a été mis en possession de procès-verbaux des réunions. Le Nord croit savoir que les pièces publiées par la feuille parisienne sont en effet un résumé assez exact des protocoles du Congrès. Le Moniteur publie la comparaisondu commerce de 1874 avec celui de 1873. Pour l'ensemble du mouvement commercial, on remarque A l'importation. (Valeurs calculées d'après le taux admis pour 1872.) Pour le mois d'avril 1874 :- une augmentatloade7p. c. sur le mois d'avril 1873. Pour les quatre premiers mois de "1874 - un chiffre peu près égal celui des quatre premiers mois de 1873. A l'exportation. (Valeurs calculées d'après le taux admis pour 1872.) Pour le mois d'avril 1874 une diminution de 7 p. c. sur le mois d'avril 1873 Pour les quatre premiers mois de 1874 un chiffre peu près égal celui des quatre premiers mois des 1873. Lorsque nous avons constaté l'arrestation, faite le long de nos remparts, d'un curé de nos environs, accusé d'outrages la pudeur, les jésuites du Franc de Bruges nous traitèrent de calomnia teur et ils osèrent ajouter que des jeunes gens ap prennent dans la presse libérale dresser des embauches la vertu et Thonneur. Nous ignorons ce que la vertu et l'honneur ont voir dans cette affaire. Mais un fait qui est positif c'est que le curé en question vient, par dé cision de la Chambre du Conseil, d'être renvoyé devant le tribunal correctionnel de Bruges sous la prévention d'outrages publics la pudeur. L'affaire est fixée au 4 septembre M. Soenens aura l'honneur de défendre ce nouveau martyr de la chasteté. Que le digne curé veuille annoncer ceci, diman che prochain, au prône de Coolkerke (Avenir des Flandres.) Quelques mots propos du Denier des Écoles Petit bonhomme vit encore. Uparaitqu'on s'était trop pressé de l'enterrer. Le premier élan passé nous avions remis au temps le soin de perpétuer le Denier des Fcoles. Rome n'a pas été faite en un jour et le Denier de N-Pierre n'a pas eu des millions en une semaine. Il fallait que les libéraux prissent l'habitude de payer chaque semaine ou chaque mois le décime des écoles, et ils la prennent comme on peut s'en convaincre par nos listes. Des cercles donnent régulièrement aux écoles ou le produit du jeu, ou leurs petites économies des boîtes ont été placées dans de nombreux éta blissements. Le Denier est servi d'une façon très-efficace par des dévouements tout fait désintéressés qui sans bruitsans ostentation lui ont constitué de petites rentes. Ce que font les Académiciens de bout pour l'école modèle les habitués du lion, Belge le fond pour l'école des filles. Nous ne pouvons citer tout le monde mais nous sommes heureux de pouvoir remercier tous ceux qui apportent au Denier un aussi dévoué concours. C'est là qu'est l'avenir de l'œuvre. Elle ne se. consolidera pas autrement. L'Office de Publicité fait faire, nous dit-on des boites pour F école de fillesqu'il met la disposition de tous ceux qui en auraient le place ment. {Gazette!) D'après le correspondant du Figarol'arrivée du président de la république Morlaix, aurait été signalée par l'incident suivant A peine le uiaiéchal a-t-il.mis pied terre, qu'un jeune piètre s'avance Maréchal Mac-Million, ilil-.il d'une voix stridente, je demande, an nom .du clergé breton, de défendre Home et Pie IX comme vous défendes la France Aussitôt le eric de Vive là république répond J celte provocation inutile. La foute Je répète furieuse ment pendant cinq minutes. Criez donc Vive la France dit M. le général Le Fiô avec énergie. Mais les manifestants ne prennent pas la peine de sa 'cacher. .Ils eoùrént dans les groupes et couvrent la voix des citoyens qui crient': Vive le maréchal vive la France, j C'est un vacarme effroyable, un tumulte indescriptible".'' .louvvllfM diverse^. A propos dcdli?crpliu<S dont on a beaucoup parlé eu ces jours de distribution de prix, les Débats, racontent uue affairé qui fait le fil-us grand bruit en Angleterre. fjn jeune élà*e de l'école (nous dirions le collège ou le lycée) de Shrewsbury, âgé de dix-sept ans, avait - commis la faute d'introduire dans l'établissement d<"°X bouteilles de bière. C'était par une de ces chaleurs sénégalictines qui obligeaient naguère nos députés se réfugier l'ombre des grands bois, loju des rues poudreuses de Versailles. F Toutefois, malgré celte circonstance atténuante la règle était violée, elle devait être vengée. Le directeur de l'école, un certain M. ^^kmande donc le père de l'élève, et en leur ptébrid^^^K. une

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 2