I
darde civique d'Ypres.
ENCRE ORIENTALE BOUHON
MA/SONS PARIS LONDRES 60 BR UXEL LES
fréquentent de plus en plus ces agréables réunions
où ils trouvent les plaisirs les plus variés et les
plus honnêtes.
Nous lisons dans le Guide du baigneur, de
Blankenberghe
POPERINGHE
Voilà un nom de ville que nos lecteurs du dehors ne
s'attendaient sans doute point trouver en vedette au
haut de ces colonnes.
Il le faut cependant, car ce nom était lundi dans
tontes les bouches, et il fera certainement le tour de
l'Europe dans 1rs correspondances de la société cosmo
polite qui emplit en ce moment, noire ville de bains.
Doue, lundi dernier, conformément aux indications
de noir a programme officielnous avons reçu la visite
de la Pliilliarmonie popermglioise, laquelle philharmo
nie se trouve clic Ancienne musique îles pompiers
Cette association musicale est, sans contredit, une des
plus nombreuses, une des mieux organisées et une des
plus fortes artisteinent parlant de notre pays.
Quant sa tenue elle est tout bonnement magni
fique et du meilleur goûtce qui ne se rencontre pas
toujours.
Peste cinquante exécutants précédés de douze clai
rons et d'autant de tambours, ayant leur tête un
tambour-major authentique cl qui n'y était pas pour ia
forme, vous pouvez nous en croire. Tout cria marchait
ciânrment de front et de flanc et conversait point
selon les exigences strictes des règlements militaires
et sans pour cela laisser tomber les notes ou pécher
contre les lois de. la mesure musicale.
L'apparition des Popcringliois sur la digue fit sensa
tion on se demandait si quelque nadab indien, avant
de se rembarquer pour son pays, avait peut-être engagé
force de largesses, un orchestre costumé, dans le but
d'éblouir ses voisins.
La musique de Popcringhc venait de Bruges où elle
avait recueilli des applaudissements unanimes.
Inutile de dire que le concert du parc (lit des plus
brillants. Rarement nous avons entendu exécuter avec
autant de maestria l'ouverture de Sij'étais Roi et l'an-
dante de la 12* symphonie de Haydn.
Du reste, les articles du programme ont été exécutés
la perfection et nos lecteurs qui savent que nous
n'avons pas l'habitude de casser l'encensoir sur le nez
de qui que ec soit, voudront bien croire que rien de ce
qui précède n'est exagéré quant au fond que nous ne
sommes qu'un éclio bien faible de l'opinion des étran
gers qui se trouvent ici si nombreux, si serrés cl qui
no viennent pas précisément du la Province mais de
loin, et ont beaucoup vu.
L'histoire de cette musique de Poprringhe, que nous
espérons bien revoir encore sur notre digue, est cu
rieuse nous y reviendronts un jour. 0. Salé.
C'est l'année prochaine que la Société royale des
chœurs de Gand célébrera son 25e anniversaire par
une série de fêtes qu'elle fera connaître en temps
opportun. Nous savons toutefois qu'en tète de son
programme figure un grand concours inter
national de chant d'ensemble, avec prix de grande
valeur.
Nul doute que ce concours organisé par un
cercle connu aussi avantageusement et dont la
réputation n'est plus faire réussira exception
nellement et que Gand grâce aux soins ét l'ini
tiative de la Société royale des chœurs, est désigné
d'avance commele rendez-vous des toutes premières
sociétés chorales de la Belgique, de laFrance,'de la
Hollande et de l'Allemagne.
Le Chef de la Garde a l'honneur d'informer MM.
les officiers, sous-officiers, caporaux, brigadiers et
gardes qui désirent se rendre au Tir national de
Septembre, qu'ils peuvent recevoir leur carte chez
l'adjudant sous-officier tous les jours de midi
une heure, ou au local du tir la cible, les lundis
de 5 7 heures du soir jusqu'au 25 Septembre
inclusivement.
Il a également l'honneur de les informer que la
liste de souscription nationale pour l'érection d'un
monument ia mémoire de Sylvain Vande
Weyer, l'un des fondateurs de la Nationalité
Belge, est déposée chez M. Maurau, rue du Quai,
n° 8.
Ypres, le 4 Septembre 1874.
A HYiNDEMCK
On nous écrit de Bruxelles
L'exposition des arts industriels s'ouvrira same
di prochain, 2 heures Bruxelles, aux Halles
centrales.
Le Roi l'inaugurera.
En ce moment encore le local est aux mains des
organisateurs. La commission est littéralement sur
les dents. Il est vrai de dire aussi qu'aucune peine
ne coûte ses membres pour mettre les articles
exposés en relief et travailler ainsi un ensemble
parfait.
L'exposition sera très-intéressante, et comme il
y a assez longtemps qu'une exhibition de ce genre
n'a eu lieu chez nous, elle permettra de constater
le chemin que nos industriels et nos artistes ont
fait, et si l'alliance de l'industrie et de l'art est de
venue plus intime et plus féconde.
Certaines personnes demandent parfois s'il est
possible d'indiquer la limite où l'industrie finit et
où l'art, commence. Cette ligne de démarcation nous
semble superflue. La nature ne nous en donne nulle
part l'exemple. Chez elle rien n'est arrêté tran
ché l'échelle est complète, il ne manque pas une
note au clavier que forme l'harmonie universelle.
Les règnes même sont réunis par des anneaux.
Plus l'industrie sera artistique, c'est-à-dire plus
le goût y pénétrera, plus elle aura de chances de
succès, de puissance d'expansion. Il est bon d'ail
leurs que tous les produits même les plus communs
revêtent une forme artistique qui inspire l'ouvrier.
Ainsi, l'enfant qui porte peut-être en lui l'étin
celle qui fait l'artiste, ne montrez que des images
bien dessinées, au Jieu des affreuses enluminures"
qu'on lui donne parfois, et vous hâterez chez lui
l'éclosion de sa vocation.
Il nVst point de serpent, ni do mnnslre odieux,
Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux.
Ce qu'il m'a été permis de voir et d'admirer dâns
le tohu bohu de l'installation de l'exposition, c'est
le bâtiment qui doit l'abriter. Les Halles sont ma
gnifiques. La grande arcade qui semblera fermer la
rue Grétry est d'un effet heureux, avec ses deux
groupes représentant la pêche et la chasse. Autour
de l'édifice on a placé des blasons de la ville de Bru
xelles, supportés par des figures décoratives bien
réussies. -
Ainsi que le veut l'architecture moderne c'est
le fer qui domine dans cette belle et hardie con
struction, aussi la partie métallique de l'édifice est
surtout admirée et fait le plus grand honneur au
constructeur M. Pâris-Isaac qui d'ailleurs n'en
est pas ses débuts et qui l'on doit aussi les bour
ses d'Anvers et de Bruxelles et tant d'autres tra
vaux importants.
Je compte bien vous parler plus tard du contenu
après vous avoir dit ici quelques mots du con
tenant. i V.
Programme des morceaux qui seront exécutés le
Dimanche, 6 Septembre 1874, 5 heures et
demi, au jardin de la Concorde, par la musique
du corps des Sapeur s-Pompiers,
1* Ouverture les Monléué^rius. (Limnander
2* Pot-pourri populaire. (Weher.)
3° Air varié pour tuba. (arr. Moerman
4* L'amitié, valse. (Ch. Otto.)
Sommaire de ^'Illustration européenne, 4*
année, 5 Septembre, n" 43.
Gravures: Industrie neige. Une usine frigorifique.
I.'île S' Lazare, Venise par une nuit d'été. Les
jeunes mendiants Irlandais.
Texte Nos gravures. Industrie Belge. Une visite
une usine frigorifique. Chronique de partout.
Une petite srcnc de Uhle-d'hôtc. Un gardien incor
ruptible. Faute d'une quitlanec, nouvelle. Peints
et Matliias, ou la Gildc et la Commune au moyen-age.
ÛTAT-Civii. iln 30 Août an 5 Sept, inclus.
Naissances. Sexe masculin 0, idem féminin 10,
total 10.
Mariages. Vulsleke, Alphonse, typographe, et
DuyckFlorence, denlcltièrc. RamoenEugène,
ouvrier de fabrique, cl Permeke, Rosalie, dentellière.
Dewilde Pierre, journalier, et Denis, Fidélie,
journalière. Casier, Arnaud, tisserand, et Soliier,
N»talio, journalière.
Décès. DarlierFrançois 73 ans journalier
époux de Vau'dcii Bcrghe, Natalic, rue de Mrnin.
l.ecerf, Anno, 33 ans, repasseuse, épouse de Vlae-
mynck, Joseph, rue Jansénius. Pyssonnier, Gré
goire, 77 ans, sans profession, célibataire, rue au
Beurre.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 2, idem
féminin 2, total 4.
IHakchk ii'Vrm:».
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des
grains, fourrages et autres produits agricoles, rendus
le 5 Septembre 1874.
NATURE
dus
GtlAINS ET OENItÉES.
QUANTITÉS
VKNDURS.
kilogrammes.
PRIX MOYEN
PAR
cent kilogrammes.
POIDS H"
OR
i'beCloliUs
Froment
22,200
fr. 26 00
N0
Seigle.
9,900
19 75
73
700
21 50
44
Pois
500
27 25
80
Féveroles.
2,100
26 75
80
Pommes de terre.
10,000
6 75
Beurre
1»
335 00
Pilules d'l/olloway. Peines d'Eslomao et des Intestins.
L'estomac est l'intendant du système physique. Il fournit l'en
tretien matériel de chaque organe. S'il est dérangé, tout le
corps languit.mais lors même qu'il se trouvesévèrement afl'eolé,
son ton et sa force peuvent tuiijoois être rétablis par l'emploi
de ces Pilules irrésistibles. Des milliers de personnes attestent
la vérité de oette assertion et pas un des patients qui en ont
essayé, ne voudrait nier leur suprême efficacité. Parmi les cas
de maladies d'estomao, depuis celui le plus bénin de dyspepsies
jusqu'à l'horrible cancer, depuis les nausées du foie libre jus
qu'au vomissement qui accompagne un estomac ulcéré, ces
Pilules soulagent immédiatement et, eu général, guérissent.
13.
ME D AILLE D OR L'EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867
[ENCRE ORIENTALE DOUBLE VIOLET A COPIER!
ADOPTEE PAR LES GRANDES ADM°SD DE TOUS LES PAYS
DÉPÔT CHEZ LES PRINCIPAUX PAPETIERS