a propos de m. de theux m. le bourgmestre est demeuré cette fois com- rvjip les précédentes dans la légalité. Les Petites jt '\kcurs ayant fait annoncer qu'elles seraient tel «Tïfîr, telle heure dans telle maison, Blanken- j^T'-li oi on pourrait les voir, on ne pouvait les ;mpvpher de recoVoir des visites et des aumônes jomicilg. C'est le fait de la mendicité publique que l'on avait dû empêcher. p'tMhi jusqu'à présent tout le monde et nous les 'jpfluyars. y ou s pensions que les services divins du *^'ATnikJfcfc3nt publics et que chacun avait le chronique électorale Frère-Orban exprimait avant les élections de juin au sujet de la situation financière du pays. Les étourneaux de la presse langrandiste per dent là une bien belle occasion de se taire. Nous leur conseillons de demander aux fonc tionnaires de l'État ce qu'ils pensent de la situation du Trésor. La réponse sera que le ministère ne sait quel saint se vouer pour faire des économies. Si encore la conduite du ministère ne portait aucun préjudice ces pauvres employés qui étaient jadis l'objet de la si touchante sollicitude de MM. les députés cléricaux Pour ne parler que du département des travaux publics nous dirons qu'un vif mécontentement y règne depuis l'arrivée de M. Beernaert. Autrefois les promotions parmi les employés des postes et des chemins de fer avaient lieu tous les trois mois. Aujourd'hui voici près d'un an que le ministre des travaux publics n'en a plus accordé. Pendant ce temps il est vrai on nomme quan tité de directeurs et d'inspecteurs pour qui on trouve toujours quelque sinécure mais si c'est là ce qu'on entend par la politique de tolérance et de modération elle est peu faite pour rencontrer de nombreux partisans parmi la bourgeoisie. il Samedi après-midi, a eu lieu l'hôtel provincial l'adjudication publique des travaux d'approfondis sement de la section supérieure du canal d'Ypres l'Yser. Le devis s'élevait 42,600 fr. Ont soumis sionné MM. P. Yallaeys, Ypres, 38,840 fr., et H. Lapiere-Van de Vy ver, id., 55,360 fr. il il i i il A partir du 13 Septembre courant et en vertu d'un9 décision ministérielle, le bureau des postes d'Ypres, est autorisé supprimer, les Dimanches et jours fériés, la dernière distribution qui se fait actuellement vers 7 h. 15 du soir. Le public peut, ces jours-là, réclamer sa cor respondance au guichet, de 7 h. 15 7 h. 30 du soir. On aura remarqué que la plupart des journaux catholiques ont emprunté leurs articles nécrologi ques en l'honneur de M. de Theux, aux journaux de couleur libérale. Ce détail frappera tous les esprits non prévenus, même dans le camp clérical, et suf fira pour faire apprécier la différence des deux systèmes de polémiques. Il n'est pasune publication libérale qui ne rende hommage ses adversaires politiques la presse cléricale au contraire, con fond tous ceux qui pensent autrement que ses patrons dans une réprobation générale et les inju rie grossièrement. On l'a vu avec Verhaeghen avec Defacqz et récemment avec David, qui pendant leur longue carrière furent des types d'honnêteté et de loyauté. V Echo du ParlementM Indépendance la Ga zette et l'Etoile belge honorent en M. De Theux un homme de bien le Bien publicle Courrier de Bruxelles, la Pairie, et tutti quanti voudraient jeter la voirie les cendres des Verhaeghen des Defacqz, des David et tant d'autres honnêtes gens. Et c'est précisément pour cela que le parti clérical revendique le monopole de la tolérance et de la modération La Patrie se frotte les mains. Cette fois, la visite des Petites Sœurs des Pauvres, Blankenberghe, a réussi et la recette a été abondante M. le bourg mestre s'est tenu coi, il n'a pas osé sévir, et force est restée la mendicité. M. le bourgmestre fait exécuter la loi, mais les prjean x- l'éludentVoilà tout. li dans le Précurseur droit d'y assister mais il paraît qu'à Aertselaer il n'en est pas ainsi. On y célèbre une messe basse, une grand'messe et entre ces deux offices, une autre messe laquelle tous les Sushens assistent. Chacun sait cela dans le village, mais personne ne s'imaginait que cette, messe se disait exclusive ment pour les Suskens. Dimanche dernier, un paroissien d'Aertselàer. s'acheminait vers l'église, avec l'intention d'enten dre la seconde messe avant de se diriger vers An vers, où des affaires réclamaient sa présence; Trou vant la porté close, il frappa doucement d'abord puis croyant qu'on ne l'avait pas entendu il accen tua ses coups mais le résultat fut le même. Notre homme, légèrement impatienté, frappede nouveau peine son poing s'est-il abaissé qu'il se sent pris au collet et rudement secoué par M. lé curé, puis la porte s'ouvre et une dizaine d'individes se met tent en devoir de lui administrer une volée des plus soignées en lui disant Cela vous apprendra n'étant pas Suskede venir vous fourrer parmi nous, pour entendre notre messe. L'homme s'est relevé moulu, mais n'ayant rien de cassé ni de contusionné. Sa première colère a fait place une profonde perplexité, il lui est im possible de concevoir que son curé le rudoie et le laisse battre, lorsqu'il venait l'église avec l'inten tion de s'acquitter de ses devoirs religieux. Depuis deux jours il parcourt les cabarets de l'endroit dans l'espoir de trouver le mot de l'é nigme. Il parait que la presse libérale n'avait pas tout fait tort quand elle reprochait M. Wasseige et son digne successeur Moncheur leur incurie et leur incapacité. Les journaux cléricaux annoncent aujourd'hui avec grand fracas que M. Beernaert se propose d introduire incessamment dans l'administration des chemins de fer toute unesérie de réformes capi tales. Ce sera, dit la Patrieune vraie révolution Une révolution Voilà un mot qui va faire faire un nez d'un pied M. Wasseige. On écrit de Verviers au sujet du pèlerinage L'autorité avait fait enlever tous les encombre ments sur la voie publique. Les gendarmes étaient consignés. Il y avait une très-grande affluence de pèlerins, qui ont été accueillis pendant le parcours sans hostilité. Après la messe pontificale, célébrée par le nonce, a eu lieu la procession d'une durée de parcours: de 50 minutes. Les pèlerins marchaient trois de front en moyenne, ce qui a permis d'en évaluer le nom bre 12,000. Les seules maisons des cléricaux étaient pavoi- séesaux couleurs pontificales. A la rentrée de la procession et des pèlerins dans l'église des Récollets elle a été accueillie par une -bordée de sifflets et par le chant de la Marseillaise, de la Fille Angot (conspirateurs) et une foule de cris locaux. Des pèlerins très-exaltés agitaient leurs mou choirs et montraient leurs chapelets aux siffleurs les prêtres les excitaient crier. En présence de cette manifestation hostile le nonce a renoncé donnèr la bénédiction publique la façade de l'église. Ni le nonce, ni les prêtres ne»se sont montrés la tribune de la façade. Mais sauf les huées l'ordre public n'a pas été troublé. La police était en force du reste dans la cour des Récollets. Parlant des manifestations qui ont eu lieu Ver viers le correspondant de l'Etoile rapporte un incident intéressànt des négociations que le pèle rinage a provoquées^ Le bourgmestre ayant deman dé au ministre de l'intérieur si le drapeau jaune et blanc était l'emblème d'une religion ou le dra peau des ex-Etatspontificaux, auquel cas l'autorité eût pu en interdire le déploiement dans les rues, le ministre au lieu de répondre a envoyé son secrétaire Verviers, pour donner des explications qui n'ont pas paru satisfaisantes. Quelles sont ces explications Comme notreYonfrère, nous sommes curieux de les connaître. Le drapeau jaune et blanc est aux yeux des ultramontains le pavillon des Etats de l'Eglise c'estrà-dire une protestation contre l'unité italienne. Si le gouvernement le considère comme un emblème purement religieux, il importe qu'il justifie cette appréciation afin de dégager sa responsabilité vis-à-vis de l'Eglise. Précurseur On écrit de Mouscron qu'un nouveau fait scan daleux vient des'y passer en matière d'inhumation. Le nommé Vandenbulck, Ferdinand, y est décé dé le 31 aoûtaprès avoir reçu Vextrême onction d'un prêtre de la paroisse mais sa maladie ayant été très-rapide, il n'avait eu le temps de se con fesser. Après le décès la famille demande l'enter rement religieux et l'inhumation en terre bénite mais le curé de Mouscron refusa l'un et l'autre et il fut soutenu dit notre correspondantpar le bourgmestre, pour faire enterrer le défunt dans le coin des réprouvés. La famille indignée refusa et le défunt resta quatre jours sans sépulture. c'est après ce laps de temps que le préfet du Nord autorisa l'inhumation Roubaix où le clergé procéda aux cérémonies religieuses et enterra le corps en terre béni te Voilà donc l'exemple de la tolérance qui nous vient de France du pays aux petits fr res et aux grands pèlerinages. Nous allons bien Nous lisons dans la Vedette du Lint bourg, du 0 septembre La guerre a éclaté dans le camp d'Israël D'une part, l'association cléricale du canton de S1 Trond réunie jeudi en assemblée générale a porté son choix sur M. Henri de Pitteurs. D'autre part MM. Thonissen et Jules Nagels destinent la succession de M. De Theux M. Cornesse. On nous assure en outre, que M. Croonenbérghs, avocat-sacristain Hâsseltest bien décidé dans le cas où le maître ferblantier Cornesse persisterait vouloir représenter les eaux de vie, lui disputer les spffrages de nos campinaires. Que va t-il en résul ter Nous l'ignorons encore. Dans tous les cas, les diverses associations libérales de l'arrondissement de Hasselt vont être convoquées. On se demande si nos amis politiques profiteront de ces dissensions pour lutter. Nous n'osons pas l'espérer... Quoi qu'il en soit, on conçoit assez difficilement comment M. Thonissen, un catholique-libéral, consente patronner M. Cornesse On saiten effet, qu'il y a entre ces deux personnages des dis sidences profondes sur les questions, contitution- nelles, sur tout ce qui touche l'armée et sur bien d'autres choses encore. Evêché et mystère Le Moniteur d'hier publie un arrêté royal auto risant le çonseil de fabrique d'Achêne (Namur) placer un orgue dans son église. On chercherait longtemps avant de trouver quel que chose de plus ridicule tranchons le mot de plus bête que l'intervention de l'État en pareille matière. La presse cléricale si jalouse des libertés de l'Eglise, se gardera pourtant bien de protester. En Belgique, l'Etat n'a droit d'intervenir dans les af faires du culte que pour lui donner de l'argent. Ce n'est pas contre une intervention de cette espèce que nos bons cléricauxVaviseront jamais de s'élever. La presse cléricale répète sur tous les tons la calomnie suivante éclose sous l'aile de Patrie Il se fait dans les écoles communales de Bruxel les une propagande active pour gagner des prosé lytes la libre-pensée cette propagande réussit si bien qu'un assez grand nombre d'institutrices et même d'élèves feraient partie de la susdite Société. Avis aux parents qui envoient leurs enfants ces écoles. Les vacances touchent leur fin., Tous les moyens sont bons pour engager les pa- rents envoyer leurs enfants daris les écoles des ^3 bons frères et des chères sœurs. J *3 On parle d'une découverte appelée opère véritable révolution dans l'industrie. M. ae la Bastie, qui habite lacomm département de l'Ain, a trouvé composition chimique dont la muniquer au.verre une •soliditéymraordi Immergé dans un bain decette comt S -- u

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 2