Terrible explosion sur le canal du Régent Londres. Vendredi matin, 5 heures, les habi tants de Regent's Park et du voisinage ont été réveillés en sursaut par une terrible explosion qui a ébranlé les maisons jusqu'à leurs fondations. Une barque chargée de poudre venait de faire explosion sous le pont d'Avenue road qui est en tièrement détruit. Des piliers, des briques gisent amoncelées en dessous et rendent impraticable toute navigation sur le canal. Le pavillon du gar dien du parc Northgate est également détruit. On ne sait encore combien d'hommes se trou vaient sur la barque, mais trois cadavres ont déjà été retrouvés l'un d'eux est celui d'un jeune gar çon qu'on trouva étendu sur le quai les autres ceux de deux hommes repêchés au fond du canal. On craint qu'il n'y en ait d'autres ensevelis sous les débris du pont, qui cachent presqu'entièrement la barque. Une partie de sa grille a été portée 300 pas par la force de l'explosion elle est retom bée sur le toit d'une maison pénétrant l'intérieur, mais heureusement sans blesser aucun des ha bitants. Deux autres barques sont également sombrées et plusieurs des hommes bord sont blessés. L'effet de l'explosion a été ressenti plusieurs mille la ronde dans son voisinage immédiat les maisons et villas sont presqu'entièrement démo lies plusieurs personnes ont été précipitées hors de leur lit et une femme du nom d'Austead habi tant Milton street, est morte de frayeur. La surexcitation a été terrible et, au moment de la catastrophe, tous les habitants du quartier se sont précipités dans les rues en vêtements de nuit. AoiiveIScs «llvcrses. On lit dans le Progrès de Charleroi - La superstructure métallique de notre gare cou verte est très-remarquable. h Ce travail, d'un caractère vraiment grandiose, a été exécuté d'après les plans de M. Lambeau, ingénieur principal des chemins île fer de l'Etat, dans les ateliers ■de M. Pâris-lsaae, Marcliienne. La longueur totale de la construction est de plus de 100 mètres, et par sa largeur, elle recouvre 4 voies ferrées. L'osalure de la charpente se compose d'arcs en treillis, reposant sur des colonnes eu fonte celles du côté extérieur sont reliées par des longerons en télés découpées jour, d'un très-bel effet. n La partie centrale mérite une attention toute spé ciale, et nous avons remarqué qu'elle diffère de ce qui a été fait jusqu'ici dans la construction de nos gares elle forme une vaste coupole élégante, légère, et d'une construction des plus hardies. En un mot, notre nouvelle gare couverte est réussie dans l'ensemble comme dans les détails, et elle fnit le plus grand honneur au constructeur qui l'a exécutée. La réputation de M. Pâris Isaac n'est du reste plus li l'aire, et les nombreux et importants travaux sortis de ses ateliers l'ont certes placé au' premier rang des constructeurs belges. Un nouvel hommc-vola:nt est, dit-on, en instance auprès de la préfecture de police de Paris pour obtenir l'autorisation d'expérimentré en publie un appareil au moyen duquel il prétend fendre l'air comme un oiseau. (Rappel.) La Gazette (officielle) de Kielce cite uq cas de longé» vité extraordinaire. Une paysanne, âgée de cent trente- six ans, vient de mourir au village de Merjcvino (gouvernement de Kicîcé).- Un suicide rue Grétby. Ce matin un voyageur de commerce d'origine frànçiisc^Je sieur J. B. Kampf, demeurant rue Grétry, a été trouvé pendu la rampe de son escalier. I IS 3 I S <D S g -a 03 -S/C -a O <j) qj rVl T*'*3 t v s S S !2 13 S Sz; !3oo m-2-* S*".* S"""1 ftx gO m T3 -S ^■£2 o S <x> O.'S ■■lp s o ■Mb. 2 -8 s-3 ch La police a été aussitôt appelée et le docteur Bon- mariage, mandé immédiatement, n'a malheureusement pu que constater le décès. Le cadavre était encore chaud ce qui permet de croire que si celui qui est entré d'abord dans la maison de M. Kampf avait coupé la corde, la victime aurait pu être rappelée la vie. Malheureusementun préjugé absurde fait croire trop de personnes qu'il faut attendre pour cellfc^Mina- lilé l'arrivée de la police. JKm' On n'est pas fixé sur la cause du suicide mais on a lieu de croire que M. Kampf a été porté cet acte de désespoir par suite d'embarras d'argent. Sur une table se trouvait un billet dans lequel M. Kampf priait le commissaire de police de faire parvenir a Mme Kampf mère une lettre qu'il trouverait surja table. Une bouteille decongnac demi vidée était auprès du cadavre. Le malheureux n'avait que vingt sept ans. Un cancan parisien raconié par le Figaro. L'une des pécheresses les plus connues du inonde où l'on s'amuse, csi protégée, en ee moment par un Helgo de giandc distinction. M. O*. Si nous ne nous trompons, M. O*** occupe même quelque charge la cour. Entre autres cadeaux il avait donné sa maîtresse un magnifique landau conduit par un nègre poudié blanc comme il n'y a pas quatre Paris Or, dans cet équipage, M"»***s'en allait chaque soir voir un jeune homme bieii frisé qui demeure Cours la- Rcine, M. O*** apprit cela. Que fit-il Avant-hier soir il emprunta le costume du cocher, se peignit la figure en noir, monta sur le siège et con duisit au Cours-la-Rcinc lu daine aux cheveux roux. Quand celle-ci sortit, il se leva sur son siège, cl lui cingla dans la figure deux violents coups de fouet. Puis il partit au grand trot, laissant la dame sous la pluie. Celle-ci a su la vérité et s'est tue prudemment. On lit dans le Journal rie Lié/je n Ou adieux accident est arrivé la houillère du Val Benoit dans la nuit de mercredi il jeudi. Deux ouvriers étaient occupés Creuser une bacnure dans laquelle il y avait un dégagement de grisou Le chef-mineur Gillard, accompagné du surveillant Pirson. descendit vers mi nuit dans les travaux pour examiner l'état des lieux et presciire les mesures prendre. Eu arrivant prés des ouvi iers humeurs, il remarqua du giisou, et apprenant qu'on venait d'allumer la mèche pour faire sauter ta mine, il ordonna immédiatement d'entever cette mèche. l'irson se précipita courageusemenl pour la oouper; mais au même moment la mute éclata et le tua sur place Les éclats de Ja miue et l'explosion du giisou, allumé par la poudre, blessèrent et brûlèrent grièvement le maitre-ouvi ier Gillard, dont l'état est fort grave. lies deux bacnefers ont aussi été biûléspar le gax, et l'un d'eux est dans un état inquiétant. n Les trois blessés ont été transportés bier dans la journée l'hôpital de Bavière. ■i Pirson était un surveillant très-estimé, habitant la com mune de Grivegnée. n P.-ii. Ce matin nous apprenons que l'état du muitre- onviier est meilleur mais on a regretter la mort d'un des ouvriers, nomuté Portugal, n tSommaire de ^'illustration européenne, 4" année, 3 Octobre 1874. Gravures Le Palais de justice de Gand. En route pour le marché. Bee-d'Aigle, pu le dernier roi des Mohicans. Cinquième épisode de Pctrus et Mathias. Texte Nos gravures. Chronique de Partout. Pages détachées des mémoires d'un Peau-Rouge. La testatrice. Petrus et Mathias, ou la gilde et la com mune au moyen-âge. musique. Patte de Velours tel est le titregrâcietix et piquant de la nouvelle valse de Jules KUbin. Toutes les qua lités de l'auteur de Fraises au Champagnesont réunies dans cette œuvre mélodieuse dont, le suecès est immense Paris. D'ailleurs la vogue de l'émincnt maestro s'augmente chaque jour et l ieu n'est plus agréable que de cueillir dans son parterre les fleurs aimées: Puzza d'Amore, Lèvres, de Feu valses Cœur d'Artichaut Peau de Satin, polkas sans oubln délicieuse' mélodie Soupir et Baiser qui est a' valse Patte de Velours le plus grand succès^ l'époque. On reçoit franco les œuvres de Jules Klein, en en voyant pourcbacunc d'elles 2 lr.50 e. cri timbres-poste 4 mains 3 te. t fr. 70 c. pour la mélodie) Deliége, magasin de musique, 94, rue de la Montagne, Biiuxelles. Onguent et Pilules (T FI ollowaySouffrance secrète VaiuCiie. beaucoup de maladies existent chez: certaines personnes qui sciemment préfèrent les porter en silence que d'eu faire part leur plus grand ami. Aucune application ne peut rivaliser avis, l'Onguent rafraîchissant et curatif d'Holloway pour le soulage ment et la guérisou qu'il procure dans les cas d'hémorroïdes, fistules et autres maladies égaleineut pénibles Un martyr écrit ainsi: J'ai souffert d'une attaque terrible d'hémorroïdes, pen dant plus de six mois; dans cet espace de temps, j'ai payé plu» de dix livres sterling aux Médecins sans obtenir le moindre avantage de leur avis et quaud je me déterminai substituer l'emploi de vos remèdes leurs prescriptions, une quantité vrai ment petite de ceux-ci a suffi pour me guérir radicalement. 18' Rii vaille: Pilules et Onguent^ oIikc Rbvsou-Vam Outiivb, »ue de Pixtttiide, Ypres M. CROU.MELlNCK, Traitement des maladies chro niques réputées incurables des Voies uninxinks Epuisementcatarrhe vésical rétrécissements vicia- tiou du sang affections cutanées, etc.). Auteur du va ai Tiiésoii de la santé ou Traité des maladies des voies mineures, écrit par les gens du monde, 12° éilit. Ih5 fig. Prix 12 fr. chez l'auteur BRUXELLES, 18, rue Notrc-Dame-aux-Neiges et chez M. Lambin, fils, rue au Beurre, Ypres. Consultations tous les jours, de 9 li. 1 h. Il ne reçoit ni les dimanches ni les jours de fête, moins de con vention spéciale préalable. N. B II est souverainement imprudent de confier sa santé un médecin que l'on ne connaît que par une annonce, alors surtout que toute annonce de l'es- pccc est d'avance taxée de charlatanesque. Le docteur Crommelinck engage vivement quiconque se propose de le consulter lire d'abord son ouvrage. Il ose se flatter que nul ne regrettera de l'avoir lu. C'est un ouvrage unique en sou genre. C A MTC A TfllIO rcT,di'è sans médecine, sans purges et oflil I t A I UUo sans frais, par la délicieuse farine de Saule de Du Barry de Loudres, dite RE VALENT A ARABIE! A. Vingt-six aus (l'invariable succès. Elle combat avee succèr les dyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires, vents, aigreurs, acidilés, pituites, nausées, renvois, vomissements, même en giossesse, constipa, -.tion, diarrhée, dyssenterie, coliques, phthisie, toux, asthme, étouffemenls, éluurdissemeiits, oppression, congestion, nevrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse, époisemeut, anémie, ohlorose, tons désordres de la poitrine, gorge, baleine, voies des bronches, vessie, foie, reins, intestins, muqueuse, cerveau et saue 75,000 cures, y compris oelles de Madame la Duchesse de Cas lesluart, le duc de Ploskow, Madame la marquise de. Bréhau, Lord Sluart de Decies, pair d'Angleterre, etc., etc. Dispkpsib M. J.-J. Noël, de Thuillies (Haiuaot), de vingt années de dspepsie. DaRTass M. Gr. Voos, de Liège, aban donné par les médecins qui déclaraienl qu'à son âge (55 ans, toute guérisou était impossible, a été totalement guéri des dar tres par l'usage de la Hevaleuta, N° 49.842 Mm0 Marie Joly, de cinquante ans deoonstipation. indigrsiiou. nervosité, insomnies, asthme, toux, flatus, spasmes et nausées. N» 40,270 M. Roberts, d'une consomption pul monaire, avec toux, vomissements, constipation et surdité de 2j années. N» 46,210: M. le docteur-médecin Martin, d'une gastralgie et irritation d'estomac qui le faisait vomir 15 18 fois par jour pendant huit ans N° 46,218 le colonel Watson, de la goutte, névralgie et constipation opiniâtre. N" 18,744 le docleur-médeciu Shorland, d'une hydropisie et constipation. N» 49,522 M Baldwiu, de l'épuisement le pins complet, para lysie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeunesse. Cure N" 62,915. Valgorge (Ardèohet, 19 octobre 1863. La Revalenta est un remède que j'appellerai presque divin. Elle a fait nu bien immense notre bonne soeur Julie, atteinte depuis quatre aus d'une névralgie la têie, qui la faisait souffrir cruel lement et ne lui laissait presque aucun repos. Grâce votre pécifiqne, elle est aujourd'hui guérie. MonÂssikr, cmé. Plus nourrissante que la viande, elle économise encore 50 foi, son prix en médecines. En boîtes t 1J4 kil 2 fr. 25 1|2 kit., 4 fr. 1 kil 7 fr. 12 kil 60 fr Les Biscuits de Revalenta en Iroîtes de 4, 7 et 16 francs. La Revalenta chocolatée, en boîtes de 2 fr. 25 c. de 576 lasses, 60 fr. Envoi contre bon de poste, les boîtes de 52 et 60 fr. franco Dépôt oh. MM G. llKcetve, plia un., rue du Verger; H Ertsoo, pharm rue de Dixmude, Venus Do Ba«rt et C». 19, BoOletr rd do' Nord, Broxeli.es. PII O TOC 11 A PII I E HOTCEL SÉB.\STIEi\, BUE DES BOUCHE^ YPRES. 1*1. WATRI de chalnue IEZ; opérera tons les Samedi, Dl «lue.

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3