LA FERME O'EPOURDON I! «s a «a 9 I s es s - S R m 8 8 i ri CIMENTS PORTLAND, te QUALITÉ. es S Deux millions de francs sont proposes au budget de la ville de Bruxelles pour la transformation du quartier de la Madeleine. Il s'agit aussi de créer une place publique en face de la Bourse, d'utiliser un bras de la Senne entre le boulevard et les Halles, d'élargir, de rectifier et surtout de niveler la rue du marché aux Poulets, d'élargir la rue de Middeleer et de remplacer la rue Saint-Géry par une voie directe entre la Bourse et la place Saint- Géry. Ce travail renouvellerait complètement un quartier aujourd'hui en fort mauvais état. Les conduites de la distribution d'eau Bru xelles mesurent une longueur totale de 206,600 mètres courants. Malgré la sécheresse exception nelle de l'année 1874, le débit du grand aqueduc dépassé de 8,720 mètres cubes le chiffre de 1864, et il a excédé celui des années les plus fortement pluvieuses. Sommaire de /'illustration européenne, 4° année, 10 Octobre 1874- Gravures Une vue d'Utrecht. Lcquartier où naquit le Pape Adrien VI. Le moment opportun. Dou leur et ferveur. Cinquième épisode de Petros et Al a t 11 i a s Texte Nos gravures. Chronique de Partout. Correspondance hollandaise. La ville d'Utrecht. La testatrice. Petros cl Matlrias,' ou la gilde et la com mune au moyen-âge. Rébus 12. nouvelles dlvcmN. Le nommé Van Runkclen, chef ouvrier du chemin de fer de l'État, Anvers, avait été puni du chef d'irrégularité une retenue de cinq jours 5 opérer sur le montant de son salaire. N'ayant que son travail pour soutenir sa femme cl ses cinq enfants, il attendait avec une anxiété facile concevoir la décision qui serait prise son égard. Ces jours derniers sa punition lui fut confirmée pris d'un accès de désespoir, Van Runkclen se jeta du quai du Rhin dans l'Escaut et se uoya Son cadavre n'a pas encore été retiré. Nous apprenons avec satisfaction qu'une liste de souscription va être ouverte, afin de venir en aide celte malheureuse famille, qui se trouve, par la perte de son chef, dans le dénuement le plus complet. Un chevalier d'industrie s'était présenté dans le courant de la semaine dernière dans les principales maisons d'Anvers, sous le prétexte d'implorer quelques secours pour un vieux professeur dans l'indigence. Non content d'escroquer l'argent des personnes qui se lais saient émouvoir, il profite du moment où il se trouvait seul, pour escamoter les petits objets qui lui tom baient sous la main. Dans une maison de la rue du Berceau, il avait enlevé une tabatière en argent. La police qui s'était mis la rechorche de cet individu, l'a arrêté Iricr onze heures du soir Matines muni de l'objet volé. L'individu arrêté est un cx-profcsscur qui a déjà eu des démêlés avec la justice pour des faits analogues. Heureux les zéphyrs dont l'haleine, au dire des poètes, est toujours embaumée 1 Une dame, dont l'odorat est fort sensible, se trouvait l'autre jour en wagon vis vis d'un individu d'un extérieur peu distingué. Tout coup ce personnage tire de sa poebe un brûlc'guculc effroyable et demande avec toute la galanterie dont la nature l'a-doué. Cela ne gênera pas madame Oh non, répond la dame, au cqntrairc, j'aime mieux cela Lçs milliojis de Vimpératrice. Quelqu'un de nos lecteurs yAsséderait-il la magique baguette de coudrier qui Sert déoou- vrir les trésors Voici une,.excellente occasion d'utiliser cette baguette. Il y a quelques jours un sieur Dositi Ifecquel, demeurant 224, boulevard de Vaugirord, a reçu de Saragosse une letlre d'un per sonnage nommé Saturnino Alfaro qu'il avait autrefois connu Paris et qui lui révélé l'existence d'un trésor caché. Voici du reste ce que raconte cette lettre. Ancien capitaine an.service de l'Espagne, Saturuino Alfaro donna sa démission eu 1868, lors de la chute d'Isubelle-la- Gattiolique et vint eu France avec sa souveraine. Sur la recom mandation de celle-ci et de plusieurs personnages de la colonie espagnole il fut attaché la maison de l'impératrice Eugénie nons ignorons quel titre, la lettre ne le mentionne pas. Au 4 septembre, raconte Saturniuo, l'impératrice obligée de quitter Paris, lui confia au moment de sou départ, pour être remise la comtesse de Moutijo, sa mère, uqe cassette contenant des bijoux, de l'or et des valeurs diverses s'élevaut une somme approximative de trois millions. Fidèle la souveraine française comme il l'avait été la reine-eSpaguole, Saturniuo se* prépara partir pour Madrid afin de remettre M°" de Montijo le dépôt qui lui avait été remis. Mais voyant la ville pleine de gardes nationaux et de bandes populaires, craignant que l'émeute ne devint dangereuse et épouvanté l'idée d'être arrêté avec la cassette de l'impératrice, il alla la cacher dans un bois des environs de Paris marqua d'une croix sur un plan l'endroit précis et partit pour l'Espagne. h La, dit-il, je fus arrêté tout d'abord et mes malles furent saisies. Quand j'eus réussi ce qui fut long -- me disculper des faits politiques qui m'étaient reprochés, arriva une plainte de la oomtesse de Montijo, m'accusanl d'avoir détourné l'argent que je devais lui remettre. Bref, depuis trois ans je suis la prisou nrilitairede Zaragoza et mes malles, dansl'ûue desquelles se tiouve le plan en question sont retenues peur les frais que m'out occasionnés mes démêlés aveo la justice espagnole. Il l.a lettre se termine en demandant l'envoi de quelques cen taines de francs qu'on aura a adresser au senor don Subastiano Miuguès oalle de Oomberlido n" 4 a Zaragoza Eu retour le senor don Sebastiauo ouvrira les malles et en verra le fameux plan, ce qui permettra de retrouver les trois millions. Voilà ce que dit la lettre reçue par M. Uecquellettre qu'il s'est empressé de i omettre au commissaire de police de son quartier. Les faits sont-ils exaols Est-oe la tentative d'un non- veau genre d'escroquerie C'est ce que l'enquête qui va être faite fera probablement découvrir. En attendant, nous rappellerons qu'il y a six mois, M. Gratiot, papetier, rue llautefeuillc recevait de Hongrie une lettre lui proposant, également moyennant nuances, de lui faire connaî tre l'endroit précis du bois de Boulogne où se trouvaient déposés trois millions. Ces trois millions l'auteur de la lettre les avait découverts pendant la Commune et ayant été obligé de fuir cause de sa participation l'émeute, n'avait pu les emporter. Les millions du Hongrois sont-ils les mêmes que ceux de l'Espagnol Mystère l/i AT-citn. u'Vpiikh du 4 Octobre au 10 inclus. Naissances. Sexe masculin 5 idem féminin 7, total 12. Mabuges. Weuten, Amand,journalier, cl Dufoir, Marie dentellière. Du/lou, Auguste, tisserand, et Hof,-Charlotte, dentellière. Décès. Leroy Sophie 84 ans, sans profession, épouse d'Étloutird Vandeiibusschc, S1 Nicolas Icz-Ypres. Demun Alixc 8 ans rue des Récollels. Delrue, Marie, 85 ans, sans profession, célibataire, rue de Lille. Lambin, Flcury, 20 ans, sans profession, céli bataire, rue au Beurre. Decock', David, 54 ans, scieur de long, époux de Jeanne lloornacrt, rue des Veuves. VandeveldeMarie, 84 ans, sans profes sion veuve de Jean Muricn, Place S1 Pierre. Degroote, Amélie, 69 ans, épouse de Félix Credis, rue de la Boule. VerscliorePierre, 86 uns, sans profes- sion, veuf d'Isabelle Ccroux, rue des Récollets. Demazière, Rosalie, 51 ans, sœur de charité, rue de la Boule. Engillis 67 ans sans profession, veuve de Jean Schcrlynck, rue de Mcnin. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin 1, idem féminin 1total 2. Marché H'VPRF.S. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 10 Octobre 1874. tiï m 4) «B V T NATURE DR8 GHAINS ET DENUEES. QUANTITÉS VENDUES. kilogrammes. PRIX MOYEN PAR/ cent kilogrammes. POIDS H" Dl l'beciolilte Froment Seigle Avoine Pois. 157,700 18,600 300. 700 1,100 1,200 M fr. 24 75 19 $0 r 23 00 25 50 25 25 6 25- 350 00 KO 73 44 80 7 80 V 0 Pommesde terre. Beurre Un livre qui sera bientAt dans toutes les mains, L'Art de connaître et de réparer soi-même les Motif et les Pendules. 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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3