NOS FINANCES.
ASSOCIATION AGRICOLE
Une circulaire de M. le ministre aux présidents
des bureaux administratifs des athénées royaux
fait remarquer que déjàdans le programme général
de l'année dernière, le gouvernement avait substi
tué le mot composition celui de discourspartout
où ce dernier mot avait été employé jusque là, pour
indiquer l'une des matières d'exercice ou de devoir
des classes littéraires et que cette substitution
été faite sur la proposition du conseil de perfec
tionnement de l'instruction moyenne enfjvue de
mieux préciser, cet égard, le sens et la portée du
programme. Le conseil a pensé que le discours
suivant les anoiennes traditions classiques com
porte le plus souvent de la recherche de l'exagé
ration dans la forme et dans les idées, tandis qu'il
faut tendre avant tout au naturel, la correction
du style, l'exacte application des règles gramma
ticales, en même temps que travailler développer
la rectitudedu jugement. La composition, restrein
te des narrations, lettres, dissertations, descripé
tions, etc. permet mieux d'atteindre ce résultat;
et, n'eût-on en vue que l'étude de la langue latine,
doit être considérée comme un exercice plus utile
et plus sincère. Le ministre prie, en conséquence,
les présidents de vouloir bien inviter les préfets des
études se conformer ces vues dans l'exécution
du programme.
Cette même circulaire dit aussi que la recom
mandation d'une étude plus pratique de la langue
flamande dans les athénées des localités flamandes,
recommandation faite par la circulaire du 18 juil
let 1874 ne peut concerner la langue flamande
dans les athénées des localités flamandes, l'ensei
gnement de la langue maternelle devant s'y donner,
d'après la loi, d'une manière approfondie.
Voici cc que nous trouvous dans une correspondance
de Bruxelles au sujet de la situation financière de
l'État
Tandis que la chronique intime puiso un supplément
d'activité dans les catastrophes qui viennent de frapper
plusieurs familles bruxelloises la politique chôme, et
s'il faut en croire les indiscrétions officielles ou offi
cieuses elle chômera longtemps. Les débats irritants
vont être de nouveau proscrits et on nous promet une
session d'affaires avec accompagnement de travaux
publics et d'emprunts. M. Malou toujours d'après
les indiscrétions ne fera rien de toute la session
il s'essaiera au rôle olympien dans lequel il compte
finir ses jours ministériels.
C'est très-bien que de faire des sessions d'affaires
faute de mieux niais ce n'est pas si facile qu'on le
suppose.
C'est facile lorsqu'on a de l'argent plein les coffres
de l'Etat mais quand il n'y en a pas le cas devient
singulièrement embarrassant. Or, il n'y" a pas dire,
la situation du tiésor laisse énormément désirer. Ou
fait des efforts surhumains pour arriver donner le
change l'opinioh publique on grossit les recettes
on restreint les dépenses et cela dans le but de pré
senter un exposé peu près satisfaisant de la situation
du trésor au l'janvier prochain.
Mais comment grossit-on la recette En imposant
au commerce et l'industrie des charges nouvelles, en
abaissant par exemple le drawback sur les eaux-de-vie
de fabrication indigène. On restreint les dépenses en
s'abstenant de Aire les travaux les plus indispensables,
llyaàl'h cure qu'il est vingt millions de travaux qui
[sont improductifs, parce qu'ils ne sont pas achevés
'pour les rendre productifs il faudrait dépenser deux
aillions, peut-être trois.
_s Ou n'a pas les fonds et on demandera les crédits le
«lus tard possible, afin de diminuer d'autant l'état des
engagements pris par le gouvernement.
La question financière se complique chaque jour
[avantage. Un nouvel emprunt est indispensable, mais
aurit contracter un emprunt avec le stock trois
îîr cent qui encombre le portefeuille des grands
Ikabiissemenls financiers et celui que l'Etat tient en
tryc.
il ne faut pas l'oublier non-seulement les
aents qui ont incrit une partie de l'emprunt
Knt-ptoé tout leur lotmais le ministre des
îoinl placé touté la somme qu'il a été
nettre.
pia-t-il la nouvelle émission Conscr-
1 A
jis ppar ccui? Rcvipndra-t-il au
quatre pour cent Rien n'est parait-il encore for
mellement décidé bien qu'une circonstance aura dû
■vous frapper c'est que les officieux si prompts
couvrir toutes les fautes de leurs patrons n'ont rien*
dit dcs]projcls financiers attribués M. le ministre
des finances. Ensuite, il y a des nuages l'horizon.
De l'aulre'côté des Pyrénées il y a de mystérieux
symptômes qui ne sont guère rassurants et sans aller
si loia en restant dans notre pays même des crises
se préparent, qui exerceront nécessairement de l'influ
ence sur le crédit public celui-ci étant le résultat du
crédit privé. De grandes industries ne chôment pas
encore elles continuent produire bien plus pour oc
cuper leur personnel que pour alimenter la consom
mation. Les marchandises s'accumulent avec une ef
frayante rapidité, et, moins qu'une circonstance
exceptionnelle ne se produise il arrivera un moment
oû les ressources des fabricants étant épuisées cl leur»
capitaux convertis en marchandises, ils devront cesser
la production jusqu'à ce que la consommation ait
repris son cours régulier.
Si le malaise qui existe dans quelques industries se
généralise et si M. le ministre des finances est obligé
de contracter un emprunt en un pareil moment on
paiera cher la gloire d'avoir eu pour président dil cabi
net un revenant du ministère des six Matous.
Ces jours derniers, no.us annoncions que Boits-
fort se-préparait fêter l'inauguration de ses écoles
communales. Fêtes et inauguration ont eu lieu di
manche trois ecoles sont ouvertes, une école pour
les garçons, une école gardienne, une école d'adul-.
tes, auxquelles est annexée une bjblio'Éeque sco
laire. L'an prochain, s^ns doute on ouvrira une
école de filles.
Voilà une heureuse commune et elle connaît
son bonheur. Elle sait qu'elle doit ce grand bienfait
de pouvoir facilement instruite ses enfants la
généreuse intervention d'un de ses habitants M.
Bisschoffsheim qui faisant un nqble usage de sa
grande fortunene se lasse pas de donner dès
qu'il s'agit d'enseignement. Cette fois encore, il a
pris sa charge la quote-part de la commune dans
les dépenses de construction et d'ameublement des
écoles, et cette quote-part est de plus de 75,000 fr.
Pour récompenseM. Bisschoffsheim a celle qui
convient aux esprits élevés, la satisfaction de voir
trois cents élèves où l'on n'en comptait qu'une
quarantaine.
Reconnaissante de ce qu'il a fait pour elle la
population de Boitsfort a voulu témoigner de sa
gratitude envers son bienfaiteur. Une souscription
a été ouverte et son produit a été consacré l'exé
cution d'un buste en bronze, celui du généreux do
nateur, qui a été placé dans la salle principale de
l'école. Deux discôurs, prononcés par l'instituteur
en chef, M. Peerenboom, et le bourgmestre, Wie
ner,. ont rappelé tout ce que cette grande cause de
l'enseignement doit l'honorable sénateur de Brux
elles, puis la fête a pris un caractère moins officiel.
Il y a eu collation offerte'aux élèves, puis musique,
puis enfin, pour couronner le tout, un fort joli feu
d'artifice tiré près du château de M. Bisschoffs
heim. Quant aux écoles disons qu'elles sont
installées avec le plus grand soin et que l'ameu
blement y réunit les perfectionnements les plus
récents. de" Bruges.)
La Epoca du 15 raconte le fait qui a donné lieu
la faujsse nouvelle d'un pronunciamento carliste
en faveur de la paix. Les dépêches disaient que le
commandant Belarroa négociait la soumission de
deux bataillons carlistes. Ce Biscayen n'est pas un
chef militaire, mais un cultivateur influent, mem
bre de la députation provinciale, qui s'est élevé en
séance <et avec une violence extrême contre la
continuation et contre les rigueurs de là guerre
civile, et qui a osé refuser don Carlos le titre de
roi. On voulait, parait-il, le faire fusiller ce pro
pos. Mais les paysans, la troupe et les volontaires
prirent une attitude si menaçante que le corrégi-
dor et la députation provinciale carliste durent se
hâter de démentir la nouvelle de sa prochaine
exécution. C'est sur ce fait qu'à Santander on a
bâti l'histoire d'un soulèvement des carlistes mé
contents.
L'Académiedans i^ier, a*_
trois classes du u Sentît?
proposition de M\CUalleS
des
la classe des sciences qu'elle prendait l'initiative
d'une souscription ouvrir pour élever Bruxelles
un monument Adolphe Quetelet son regretté
secrétaire perpétuel. La commission administrative
fut chargée de mettre cette décision exécution.
Comme suite aux dispositions prises par la com
mission on vient de lancer la. première liste de
souscription.
La foule est toujours grande ^Exposition
nationale des arts industriels, surtout par les bel
les journées d'automne dont nous jouissons en ce
moment. Il est temps de se presser d'ailleurs car
l'Exposition n'étant ouverte que pour deux mois,
sa clôture est naturellement fixée vers la fin d'oc
tobre. Que les retardataires n'oublient donc pas
qu'il ne leur reste plus que quinze jours pour visi
ter cette exhibition si intéressante.
On nous assure que le produit des recettes de la
dernière semaine sera entièrement consacré aux
pauvres de Bruxelles et ceux secourus par les
sociétés de la Philanthropie et des Pauvres hon
teux. A cette occasion, des concerts donnés par la
musique des pompiers, auront lieu tous les jours
après midi.
Presque quotidiennement, lacollection des objets
choisis pour la tombola s'augmente de lots nou
veaux. C'est que, par une heureuse innovation, au
lieu d'être en bonne partie appelé augmenter les
bénéfices de l'entreprise, le produit net de la vente
des biilets est, cette fois, intégralement consacré
l'achat de lots gagnants. Dans ces conditions, l'on
comprend que le public accueille cette tombola avec
une faveur réelle et que tous les billets s'enlèvent
avec rapidité.
wa
Comme nous l'avons annoncé la justice civile
va être décidément saisie de l'importante question
du lot de itX),000 fr., qui devaitéchoir au proprié
taire de l'obligation n° 615,804 lors du 4" tirage
au sort de l'emprunt de la ville de Bruxelles de 70
millions (1874), effectué le 21 septembre dernier.
Le syndicat des banquiers prêteurs se serait
décidé refuser le paiement de la prime pour cause
de déchéance légale du détenteur, et celui-ci reven
diquerait son droit devant les tribunaux. Toutes les
juridictions seront immanquablement épuisées pour
faire résoudre souverainement le litige et ce
seraient des avocats la cour de cassation qui
seraient dès l'abord chargés de plaider l'affaire pour
le demandeur et pour le syndicat défendeur.
Il parait en ce moment, Bruxelles, deux jour
naux anglais le Belgian Times et le Belgian
News.
lm»-4»
DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES.
ypubs, le 26 Octobre 1874,
A Messieurs les Membres de VAssociation.
Nous avons l'honneur de vous convoquer
l'assemblée générale qui aura lieu i'iiôtel-de-
ville d'Ypres, le Samedi, 31 Octobre 1874,
onze heures précises du matin.
En même tems, nous vous prions de rechercher
si, parmi vos amis et connaissances, il n'y en a pas
qui soient disposés faire partie de l'Association
c'est surtout en recrutant de nouveaux membres
que nous pourrons étendre le cercle de nos travaux
et coopérer faire faire de nouveaux progrès
l'agriculture.
Agréez, Messieurs, l'assurance denotre considé
ration distinguée.
le président,
le secrétaire, Deabi CARTON,
F L. DE D E Y N E.
ordre du jour.
1* Réception de nouveaux
2° Ariêlci' te programme d<o|
chevaline, qui auront lieu le, M"
février 1875.
Z" Distribution de médaj,
Ce sont les noir.tués
Messines. V
Engloo*, Pij
Pierre, d'O
4* Concours
la fabrique A