V ■HWL s* protestations et les résistances de ces administrés les conduiraient en correctionnelle et lui poursuivrait sa carrière, obstiné et impuni. Les libertés individuelles dans leurs diverses ex pressions les plus innlTensives et leurs manifestations les plus licites se détruiraient ainsi en détail. Le pouvoir administratif est donné dans l'intérêt des administrés pour leur repos, leur sûreté, la satisfaction de leurs besoins collectifs et non pour devenir entre les mains d'administrateurs insensés ou malintention nés un instrument d'inutiles vexations ou d'oppres sion insupportable.' Nous sortîmes tout fait de l'avis de la Revue communaleseulement, nous nous demandons quel recours on aurait contre un bourgmestre qui abuserait ainsi de ses droits. Nous n'en voyons aucun. Il y aurait donc là une lacune que l'on ne pour ra songer combler que dans des tems meilleurs Tout en maudissant bien haut M. de Bismarck, les cléricaux l'admirent tout bas ils font plus, ils l'imitent dans la puissante organisation 'de leur armée. Leur Sedan de 1870 ne leur suffit plus, ils augmentent sans cesse leurs forces et rè'vent d'autres victoires. Si le ministre prussien, non; content d'avoir vaincu la Francecomplète la landrvehr et organise le landsturmsi jusqu'à soixante ans tous les hommes doivent être soldats dans cette blonde, do.uce et poétique Germanie, en Belgique pas une ville, pas une commune qui n'ait ou ne doive avoir son état-major cléricalson cercle et une légion de Stokslagers commandés par les curés dont les vicaires sont les jeunes et actifs lieutenants. L'argent ne manque pas c'est dans ce camp là surtout que l'on connaît sa puissance et qu'on l'apprécie comme nerf de la guerre. Le denier de S' Pierre, les étrenr.es du pape, la propagation de la foi, l'œuvre des petits chinois y pourvoient. Mais rien n'est fait, quand il reste encore à-faire. Aussi l'état-major répand partout dans ses jour naux des proclamations s'adressant aux fidèles pour qu'ils travaillent sans cesse grossir les for ces cléricales en hommes et en argent. Nos adver saires ne s'endorment pas Cagoue. Écoutez plutôt ce que disait htere ncore un tierces journaux Nous avons souvent démontré la nécessité de compléter l'organisation des forces catholiques, et le succès décisif remporté en 1870 n'a pu ni nous éblouir ni nous endormir. Après comme avant nous disons nos amij de toutes les provinces, de tous les arrondissements de tous lea .cantons Veillez vos intérêts vos libértés vous com promettrez les uns et les autres par l'indifférence, par la négligence dans l'accomplissement de vos devoirs civiques et devant Dieu comme ^devant le pays vous serez responsables du bien que vous aurez omis de faire, du mal auquel vous n'aurez point paré. Mais comme on ne peut pas dire nous voulons le pouvoir pour nous et les nôtres nous nous en servirons pour éteindre l'idée moderne terrasser le progrès et ramener la société au bon vieux r temps de la féodalité il faut chercher un.prétexte cette prise d'armes générale. Or on croirait peine celui qu'ils ont imaginé Ces-forces formi dables cette armée qui se grossit chaque jour de nouvelles recruesces canonsde l'église pointés sur les nationaux, ces appels réitérés aux armes, ces proclamationsnohs allions dire ces sermons tout cela a pour but de défendre la Constitution belge menacée par les libéraux N'est-ce pas superbe d'audace Défendre la Constitution Mais, n'est-ce pas l'Encyclique et le y 11 abus qui l'attaquentet n'est-ce pas contre Jus que les libéraux la défendent 'Et, ils doiveniJjien rire dans leur barbe ces (franges défenseï® du pacte fondamental, quand ^«'écrient Il y a donc le fait est indéniable un plan formé par le patti libéral pour arri- ►~ver la destruction de la Costitution. rC'^at /bien le cas de iire Qui trompe-t-on [a cependant une moralité et surtout un temple tirer de cà secret de comédie iarn)ée Mfmidableappelée déf|jtJj i.S'aqiyë. C'est que nous atr^- ç-.aniser de nous enter J. de rtousi discif 1 1 pour résister aux envahissements du seul ennemi de la Constitution et des libertés qu'elle copsacre. Le public est informé que le poulage sur le pont de Sleenstraetesitué l'intersection du canal d'Ypres l'Yser et de la route d'Ypres Dixmude, sera interrompu pendant un terme de quarante cinq jours, partir du 28 octobre courant. Le passage sera maintenu au moyen d'un pont provisoire. On sait que M. le ministre de la guerre avait fait de belles promesses notamment au regretté M. David, promesses destinées rassurer les 1,537 miliciens que le sort n'a pas favorisés et qui ont versé 200 francs afin d'être admis se faire rem placer. Mais le département de la guerre ne les a pas tenues et n'a trohvé recruter que 1,103 rem plaçants, payés raison de 1,600 francs par autant de chefs de famille. Les 434 miliciens, non favorisés par le tirage de priorité se trouvent maintenant livrés aux haus siers. Ces agents de remplacement exigentpour chaque remplaçant, de 3,000 3,500 fr. Sur cette sommele gouvernement prendra bon plus 200, mais 800 fr., en vertu d'une aberration légale qui fait payer la plus forte Somme celui qui est privé d'un avantage. Le prix net encaissé par Ifs agents âera donc de 2,200 2,700 fr., bien que les pares de familles fassent un sacrifice effectif de 3,000 3,500 fr. Seulement y comme les agents trouvent trop faible la rémunération nette encaisse par eux de 2,200 2,700 fr. on prévoit que le prix mini mum des remplaçants augmentera encore. Ainsi se réalisera une éventualité contre laquelle ont protesté les êléricaux et qu'ils qualifaient de mystification avancée dans le but de dépopulariser le cabinet, etc. d Ce n'est pas tout. Le miuistère de la guerre pourrait se réfugier derrière sa bonne foi et déclarer que, contre toute attente le nombre des remplaçants demandés se trouve exagéré par des circonstances indépen dantes de sa volonté. Mais on prétend que des offres lui ont été faites pour lui fournir, auxanciens prix, les 434 remplaçants qui■•inanquentet il les a, déçlinées. Il parait donc que le gouvernement tient absolu ment donner raison ses adversaires. Seulement les 434 pères de famille qui l'on imposera un sacrifice supplémentaire de frs. 716,100, représentés par les différences eptre 434 fois 1,600 et 434 fois 3,250 (chiffre moyen entre 3,000 et 3,500), l'en remercieront très-peu. 1 On écrit de Louvain que les liquidateurs du Cré^ dit foncier et industriel (société Langrand) vien nent d'assigner, pour le 24 novembre les action naires de cette banque en payement d'une somme de 100 fr, par action, au-delà des 150 fr. déjà ver sés. Les actionnaires viennent de se cotiser éntre eux pour résister cette assignation et ont chargé de leurs intérêts M® Emile De Motavocat la cour de cassation. Nous lisons dans la correspondanca Bruxelloise de la Meuse Si v«* tenez absolument savoir ce que M. Malou,JCef du cabinet clérical, se prépare pré- res législatives lors de leur Vous ferai part de ce grand "ou compte leur offrir une Manuel du parfait repré- petit volume v«É4Pfaune, enfermant, oupPla Consti- •iques les Règlements des m lorsqu'il'était sénàteur, tnanuels l'usage parti- ayer sa- bmnvenue''p la, a ts par un'petit cadeau ;nt le budget paiera lés réellëpient complet quajfrtâ curâ et le Banque belge du commerce et de l'industrie ne sont pas de nature donner un regain de popularité l'ancien collègue de MM. Wasseige et Kervyn. 4 Voici une nouvelle bieqgjuattendue et qui prouva que M. le ministre des travaux publics a eu raison d'attraire le GrandrCentral devant les tribunaux. Cette affaire, que les avocats du Grand-Central ne se sont point trouvés en mesure.de plaider pen dant les vacances, était enfin au rôle pour hier. Mis en demeure de plaider ou de se laisser con damner par défaut le Grand-Centralsi hautain etsi menaçant même avant de comparaître en justice, a fait annonc r... M. le ministre des travaux publics qu'il acquiesçait la demande de l'État C'est-à-dire qu'il reconnaît le droit de l'État d'approuver ou de ne pas approuver le nouveau tarif que la Société avait décrété de son autorité privée et qu'elle avait eu la prétention de mainte nir malgré le gouvernement. Mais tout ne sera pas fini ainsi, nous l'espérons, et ce ne sera que justice de faire restituer au Grand-Central tous les suppléments qu'il a perçus indûment depuis que ses nouveaux tarifs sont en vigueur. On sait que plus de 400,000 fr. d'obligations des premiers emprunts primes de la ville de Bruxelles n'ont pas été présentées au remboursement et que l'intérêt cesse de courir dater du jour fixé pour le remboursement. De plus, les coupons indûincut déta chés doivenl.être déduits du capital. La négligence des détenteurs de titres est réellement inconcevable. Prenons pour exemple, ce qui se passe pour l'emprunt de 56 millions ne l'année 1872, Des tirages au sort ont déjà été effectués pour le rembourscnj|nt périodique de cet emprunt, au lr avril de chaque année. Le nombre des obligations qui n'ont pas été présentées au remboursement et dont les numéros sortis pendant les huit premiers tirages s'élèvent 380, dont soixante-huit sorties avec primes Autre exemple Les obligations non remboursées des 24 premiers tirages au sort de l'emprunt de 25 millions (1867) s'élèvent 711 dont une grande partie sont sorties avec primes. Autre exemple encore plus surprenant Les obli gations nôn 'remboursées des 25 premiers tirages de l'emprunt de 25 millions (1862) s'élèvent 1,854, dont une notable partie aussi sont sorties avec primes. Au bout de 30 ans, la prescription est acquise de plein droiton le sait aussi et si cela-continue les maisons'de .banque avec lesquelles la ville a contracté les divers emprunts auront réalisé quelques certaines de milliers de francs de bénéfices extraordinaires et imprévus. Cela est d'autant plu$ probable que pour l'emprunt de 7 millions (1853) des obligations dont le rembour sement a été négligé, depuis 20 ans déjà ne seront vraisemblablement plus présentées, soit qu'elles aient été perdues, détruites, cachées, etc. Il en est peu près de même pour, l'emprunt de 7 millions (1856). Pour ces deux derniers emprunta il y a d'assez fortes primes qui n'ont pas été réclamées au remboursement. Avez-vous lu le texte des déclarations du Congrès relatif aux moyens de nuire l'ennemi C'est très-joli. Il est défendu d'empoisonner, mais il est permis de tuer coups de sabre. Le meurtre par trahison est interdit. Mais il est permis d'eufoncer par derrière Une lame d'acier dans le dos On intcr'ft l'emploi des armes souffbajsces inutiles ou des matières propres •aient ainsi noti au ministère^ test fondé, nd "ci nous en teri entepes d' occasion nij,'! des maux supek4jt<us. Des/suuffhancks inutiles i Desmauj Non, parole d'honneiiç.iû Les ^Souffrances cJ lès fusijs,^ S rdïio-î ufiles L-'i^tS i s.a suc; "Yonîii? 5 ,)tes A ~-i de lesS) - dyn-îr- fnachines ton)

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 2