JOURNAL D'VPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. IVoiivpIIpn de rélrunger. N° 3.4»7. - Jeudi, 34e AftNÉl 5 iVovembre 1874. 6 FltANCS PAIE AIV. LE PROGRES PARAISSANT.LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQPIRIT EONDO A BONNEMENT l'A II AN l'onr l'iii-roint' administratif et judiciaire d'Y|il*es. IV. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce 11 concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 85. INSERTIONS Annomcks la ligue ordinaire Ir. 0-15 Kéci.amks la ligne Ir. 0-5u Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues chez MM. Lkciikik et Picard, 15, Montagne dos Aveugles, Bhiixki.i.ks. La conjonction des centres fait toujours peu près exclusivement les frais de la polémique de la presse française mais sans que des arguments ou des faits nouveaux viennent modifier la situation. Quelques jour naux s'occupent aussi du discours par lequel l'empe reur d'Allemagne vient d'ouvrir le parlement; le Journal de Paris constate l'interversion des situations entre Paris et Berlin, si on compare l'époque actuelle celle du second empire, et fait ressortir toute la vaniié du rôle joué l'extérieur par la France sous Napoléon 111 le Pays gémit hypocritement sur les armements ruineux que l'exemple de l'Allemagne impose aux autres nations la Presse reconnaît que le discours de l'empereur est un gage de paix. Cette impression est d'ailleurs assez générale. La partie du discours impérial qui a été la plus remarquée est celle qui a rapport la politique géné rale. Dans les paroles de l Empereur, faisant allusion aux calomnies, aux intrigins, aux ressentiments qui pourraient se traduire en actes que l'Allemagne Unie peuples et souverains n'hésiterait pas réprimer, les uns ont voulu voir une pensée guerrière est une menace l'adresse d'une autre puissance les autres, un sérieux avertissement pour les conspirateurs l'inté rieur. La presse anglaise a interprété le sens de ce paragraphe, d'une apparence si comminatoire, avec beaucoup pins de sang-froidLe Times fait remarquer, avec raison, que l'Allemagne, livrée son travail de régénération intérieure, a autre chose faire qu'à' provoquer de nouvelles crises. Pour achever son œuvre, elle a surtout besoin oc tranquillité. A Paris il serait question de rappeler M. de Corcelles et de le remplacer par un éyêque pour bien marquer le caractère désormais exclusivement religieux des rapports de là France avec le S'Siège. La Correspondance provinciale annonce que le gouvernement s'occupe d'un projet de léorgauisatinn radicale de l'administration du royaume de Prusse. Ainsi tombent successivement les anciennes institu tions dont la Prusse était si fièi'e, mais qui ne s'accoi- ihmt plus ni avec les besoins ni avec les aspirations Ile .1 époque actuelle. liilericur. Vpiii'S, le 4 IVovembre. On se demande généralement ici quand il plaira au gouvernementjd'fnvowr notre ad ministration charitable en -.possession des propriétés qui lui ont été léguées par M. IJelmolle. de celte vjlle. -Voilà plus de quatre ans que ce donateur est décédé et que les pauvres de noire ville se voient privés des venus de ces propriétés. s'agissait d'un légs fait au profit d'un ou d'une congrégaiioiyqnelcouque, ;ux se montreraient bjw plus pcessés. "v|r l'ordre v'euw, h lorpora jpui.- qu - banni militaires. Il en est résulté un corps de troupes spirituelles toujours prêt percer les rangs de l'hérésie ou de l'indifférence, une race de fanatiques froids absolus dans leur foi, dans leur héroïsme, dans leur manque de scrupules. Chaque nouveau tandid'at est soumis un long et minutieux examen,, et le savant auteur de l'ar ticle dont nous parlons, cite bien des noms distin gués qui ont frappé la porte du jésuitisme sans avoir été admis. Arrivés l'âge de 45 ans, quelques initiés parviennent faire partie de ce cercle d'élus qui prêtent un serment spécial au Pape, et forment pour ainsi dire la vieille garde de oe dernier. Le général des jésuites est le pivot de la corporation, et, après Sa Sainteté, représente le plus absolu de tous les pouvoirs spirituels du monde moderne. Ses subordonnés le considèrent comme le repré sentant de Dieu sur la terre, et cependant il n'est jamais de force abuser de son pouvoir ou d'agir dans un sens contraire l'esprit de la cor poration. La nomination ou la démission de. ses assistants, de son adjoint et de son confesseur, est indépendante de sa volonté et le général est sou mis lui-même une surveillance de toutes lés minutes laquelle rien ne saurait échapper. Dans l'ensemble de leur action sur le monde, les jésuites ont souvent dépassé les limites djp la prudence, et le Pape Clément XIV, scandalise de leur réputation et du mal qu'ils faisaient, a dû les supprimer officiellement. Réfugié en Russie et en Prusse, l'ordre n'hésita point résister ouverte ment la papauté. Dans l'empire des tsars il alla jusqu'à'fabriquer de fausses bqlles l'effet d'expri mer la reconnaissance, du Pontife pour la position faite aux jésuites e'ri Russie. Ceci eut lieu en 1774. Reconstitué en 1814, l'ordre de Jésus recommehce de nos jours à- regagner son ancienne autorité sur les nations les plus civilisées de l'Eutope. En France d'où ils avaient été bannis, les jésuites relèvent la tète avec une audace non dissimulée. L'Allemagne fait des efforts pour s'en débarrasser, mais le courant jésuitique envahit petit petit les pays voisins et jusqu'à un certain point la Grande-Bretagne. Dans ces circonstances, il devient très-important de saveir aii* juste ce que sont et ce que font les jésuites nous serons donc très-curieux de con naître la réplique qu'ils adresseront jouteur de l'article publié dans la Revue. La Meuse reçoit de" de Bruxelles une nouvelle set JC t '-i sans A i Craoynes "i K; journal,t ..^so]u ¥odi- autre commentaire LftJ^îvernement au;v de prése^au^Chambrè6„ ,ns doE fiant le systeTne de recf Juljem*e et' décrétant le service perso? rue de rÉioil ,anat d'un an. dentellière, uélibatâf' Dès le dlébut de la s<arie, 29 ans, sans prof.'e de snla guerre ferait la Lé De Meulenabrerue'tkm Nportant que jusqu'à ce jïe 62 an9, biutiquièr-nne épfoi que la dernière loi (derue de b xmudffiire i IF.réer et maintenir unt®> S"US ln» cti»nnli- 118'aire, mais que l'expéne<fmo(<e T*"* par conséquent, i Uiambres et d^lamat^ T,' journalière tans notre pays le s;.j- -Ypres. éprouvée moi-même quand elle m'a été communi quée. Votre premier mouvement vous portera dire qu'alors même que le gouvernement mettrait en avant un semblable projet, sa majorité refuserait de le voter. Or, il résulte de mes renseignement que dès aujourd'hui Je ministère peut compter sur le vote quasi ?unanime de ses propositions, et que des représentants parmi les plus hostiles ont promis formellement leur appui. On mande de "Berlin 28 octobrequ'en envoyant les protocoles du Congrès de Bruxelles aux aqtres puissances, le gouvernement russe a ajouté une invitation ces puissances de faire par venir leurs réponses exprimant' leurs opinions respectives. Au cas où les délibérations de Bruxelles seraient approuvées, la Russie proposerait qu'une confé rence supplémentaire fût tenue sous peu Saint- Pétersbourg dans le but de préparer un code général des résolutions qui auraient été acceptées. Le gouvernement allemand est aujourd'hui mieux disposé en faveur du projet russe qu'il ne l'était .la conférence de Bruxelles. Je ne vous doutt né Voisi un avis charitable pour les familles qui aiment les examens commodes et faciles pour leurs fils. Cette année, aux épreuves d'admission aux écoles spéciales de Louvain, quatre élèves seule ment sur 59 qui se présentaient, n'ont pas été reçus, et parmi ces quatre il y a encore probablement des absents c'est moins de 7 pour cent. Aux écoles spéciales de Liège, sur 116 inscrits, trente ont été ajournés l'année prochaine c'est plus de 26 pour cent. Ajoutez ce fait que les élèves qui sortent des collèges laïques-sont généralement beaucoup mieux préparé^ pour les mathématiques que ceux qui ont "étudié damties collèges ecclésiastiques, et l'on aura "une id£é def la'fac'ïhté avec laquelle l'école de Lou- vain.adtuet'tous les jeunes gens qui se présentent. Jde Liège.) On lit l'entrée des bureaux de postes de Ro- chefort i Le public est informé qu'en vertu d'une déci- sion ministérielle la dernière distribution èocale se faisant le dimanche 8 h. 30 du soir sera, b remplacée par une remise de correspondances b au guichet de 8 h. 30 8 h. 45 du soir, b Si c'est ainsi que M. Bernaert réorganise le service des postes, il n'y a pas lieu de l'en féliciter, car pour peu qu'il continue sur ce pied-là, lés dis- tributions que l'administration affiche savamment comme se faisant ne se feront plus du tout. A On prévoit deja le moment, dit-on a Rochefort{ F où les bons habitants seront tenus de se présenter, l'issue de la grand'messe au bureau des postes Rochefortpour retirer leurs journaux: et leu correspondances sous l'œil vigilant, d'un vicaijj qui loge sous-lç toit du bâtiment postal Voilà comment - m réorganise les soin è-.-A S ce pas plutôt un petit cabinet noir qu'on y dans ^H'éi.'ombre Le dimanche, alrec ce nouveau moyen, ji-ciies restent au b#-eau lq 14 heures ay( ^tribuéeS. UEt ta qui arrivé 6 hem

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 1