JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, m0 3.498. - Dimanche, 34e ANNÉE. 8 Novembre 1874. 6 FRANCS PAR IV. "V ft PROGRÈS PAHAISSAHT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. vires acqiurit eundo ABONNEMENT l'AR AN Pour l'arrond* administratif et judiciaire d'Ypres. fr. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-.00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83. INSERTIONS Annonces la Iiriic ordinaire fr. 0-1s Réclahks la ligue fr. 0-30 Les annonces do Bruxelles et de l'étranger sont reçues çliex MM. LecimiN et Pictno, 15, Montagne des A vcurIcs, A IIkdxbi.i.ks. Nouvelle* <lc l'étranger. La polémique des journaux français épuisée main- tenant en ce qui concerne l'élection du Pas-de-Calais se concentre sur les scrutins qui vont s'ouvrir le 8 novembre dans les départements du Nord de l'Oise et de la Drômc. Les journaux républicains constatent que dans ces trois départements le gouvernement est encore une fois impuissant A produire uii candidat septennaliste. L'Alsace-l orraine, d'après la Gazette nationale, sera bientôt dotée d'une représentation constitutionnelle. Pays de l'empire et figurant au même titre que les autres Étals confédérés dans l'ensemble du nouvel empire allemand, ces belles provinces ne pouvaient pas rester indéfiniment dans une situation qui les réduisait l'état de colonies. Le nouveau membre de la Confédération germanique ne jouira pas encore, eu ce moment, de sou autonomie complète; mais, suivant la version de la feuille ber linoise, une assemblée de notables, convoquée par l'Empereur, sera appelée douner son avis sur toutes les questions qui intéressent le pays. On sait du reste que l'Alsace-Lorraine est représentée au Parlement par ses mandataires. Les journaux de Berlin annoncent que le parquet a l'Intention "îPETs'ifcer' une action judiciaire contre la Gazette de l'Allemagne du Mord et la Germania pour publication anticipée de l'acte d'accusation dressé contre Kullmann, ainsi que contre la Gazette de Voss, pour reproduction, d'après le New-York Herald, Ah la correspondance échangée entre M. de Bulow et M, d'Arnim. Cette poursuite aurait lieu en vertu dix l'ar ticle de la loi de l'empire sur la presse, qui interdit la publication des documents relatifs une information encore pendante. A en croire le XIX° Siècle, le marêdbal Serrano prendrait, sous peu de jours, le commandement en chef des armées espagnoles. Le gouvernement aurait décidé d'en finir an pins tôt avec l'insurrection {car liste, et l'arrivée du maréchal l'armée d'expédition sJ'ait le sigual d'opérations décisives. Voilà bieo des fois que l'on a pris le même élan- Malheureusement au moment de sauter le fossé l'on recule et l'on retombe dans une déplorable inaclioo. Les carlistes bombardent Irun. C'est legénéral Elio qui dirige les opérations. Antérieur. VpKKg, le 7 Novembre. Un Cercle progressiste s'est constitué Garni au lendemain des élections de juin iler- 1 nier. Ce cercle a imprimé et distribué un programme accompagné d'un extrait de ses ^rèjiifmenls et de ses statuts ident de l'Association# libérale de de Kerchove et deux vice- ne "onction* t Delhoun- Cercueil fat'* cueil éclaUrepgf ts. ■\yt \t uJcision me et gnetnei*®,"6 leurs es" kii ,c deUl L'Association libérale constitutionnelle. Déclare qu'elle tient pour incompatibles avec son règlement les statuts, règlement et programme du Cercle progressiste. ■r Et décide par application de son règlement que seront considérés comme démissionnaires tous ceux de ses membres qui, par leur affiliation au Cercle progressiste feraient acte d'adhésion au, règlement et au programme de ce cercle. Le Cercle progressiste veut la réforme de la Constitution, la séparation absolue de l'Étal et de l'église, le suffrage universel et autres jolies choses qui conduiraient le pays, selon la pittorèsque expression de M, Jollrand, faire un saut dans l'inconnu. sup a dont uitai- Nous applaudissons de toutes nos forces la déclaration que l'Association libérale de Gand se propose de faire; ee ne sera que lorsque le parti libéral se sera dégagé de certaines influences et inspirera une eulière ccvnfiance tous les hommes d'ordre, qu'il parviendra reconquérir la majorité. Pour cela, il faut, comme disait naguère Verhaegen, que le premier article de son programme soit la Constitution, toute la Constitution et rien que la Constitution. Nous n'avioos pas trop présumé du dévoue ment de nos a mis poli tiques, en annonçant que la souscription au Denier libéral promettait d'avoir un plein succès. Dèsaprésent le mon tant des souscriptions atteint un chiffre respectable, et ce dont nous nous félicitons surtout c'est que tous les libéraux en quel que sorte recherchent l'occasion d'y contri buer, c'est qu'ils comprennent combien il est nécessaire rie fortifier l'organisation du parti. Nous espérons que ceux qui sont encore en retard, s'empresseront de souscrire endéans les quinze, jours, car il importe que la Com mission connaisse au plus tôt le montant d,e la souscription, afia de pouvoir en dtjtermioer l'emploi avec connaissance de cause,Fl nous apprenons que la Commission deJKvialion libérale se réunira eacore^aj^^H^ju du mois, pour s'occuper de cet "p-v Nous8 re8u.'oduisons bien volontiers urVex trait du journal Y Impartial, revue 4rli®ftque et cri '.que, concernant un de nos coiijpalribtes lisij'l peintre amateur \1. GuslaveCpppiétjers 11iveill,«r s plusieurs expositions tant en Bel- jiiaze six f'étranger a obtenu dis sticcès empâLVDe» dont la ville d'Ypres droit de coutinuer 1 descendauoe reuirer en poevoyons avec plaisir, acu Salon de Due autre Gustave Coppietbrs qui u».pose une vî« de Mœdpar la rfuie* ch^'g|te toile, Voilà ques pfPECès p^isé et la famille inènaau mai*- (-,e table nnpse, je color aentJ y- Les journaux cléricaux ont démenti la nouvellede l'abolition du remplacement mili taire et de l'obligation du service personnel. Nous verrons |mtx tard ce que valent leurs démentis, qui ne sont guère des articles de foi, ainsi que l'expérience l'a démontré depuis que leur parti est au pouvoir. Il nfen est pas moins vrai que, dans les sphères ministérielles le projet n'est pas abandonnéelque les officiers les mieux placés pour savoir ce qui se passe au département de la guerre, annoncent que le remplacement ne tardera pas être aboli. (Juant aux représentants élus pour com battre le militarisme et qui volant depuis quatre ans toutes les dépenses militaires qui leur sont présentées lors même qu'elles »e chiffrent par millions, ils aboliront, sans murmurer le remplacement et établiront le service personnel si l'épiscppat le leur or donne, ou ils devront s'attendre rentrer dans l'ombre. Le ministère de la modération cherche mainte nant nous imposer des agents politiques poigne, des séides facondes l'intolérance épiscopale. Voici ce que nous lisons dans la Gazette de Liègere produisant son confrère d'Anvers M. le ministre de l'intérieur vient de faire une nomination qui atteste que l'on comprend dans les régions ministérielles "la nécessité de confier les fonctions publiques des mains ènergiquement .catholiquesM. André, membre de la Réputation permanente de laiprovince'de Luxembourg, vient d'être nommé commissaire d'arrondissement Bas- toghe. G'est là un acte de virilité dont nous félicitons le chef du département de l'intérieur. II a résisté l'intrigue et doté l'arrohdissement administratif de Bastogpe d'un chef jeune, intelligent et dévoué. M. André s'attachera à'faire de la bonne et loyale administration purger son arrondissement des derniers vestiges de la lepre liberale. Ces défis et ces aveu?: rendent tout commentaire superflu. En exécution de l'art. 70 de la Constitution, les Chambres législatives se réunissent de plein droit chaque année, le deuxième mardi de novembre, moins qu'elles n'aient été réunies antérieurement par le Roi. C'est donc mardi prochain, 10 courant, qu'aura lieu l'ouverture de la session législative 1874-75. On sait qu'il n'y aura pas ne séance royale d'ou verture, partant pas de discours du Trône. Un arrêté royal du 3 novembre accepte Ia^ démission offerte par le sieur Plamontde fonctions d'échevin do la commune de Comy arrondissement d'Ypres. j.issetow touc| biique de Par arrêté royal en date du 25 octd fabrique de l'Église d'Éllignies-Sainte-i Autorisée accepter un legs de deux par erre la condition de rgmtittre, annuellen B^tuité an>bc&reau dè bienfaisance

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 1