W° 3.500. Dimanche, 34e ANNÉE. 15 Novembre 1874. 6 FilAINCS PA* Aïs. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, Nouvelle* de rclruii&cr. LE PROGRÈS PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQUIRIT EUNDO AIIONNEMENT PAU AN Pour l'ai'roml' administratif ut judiciaire d'Y|»res. fr. 6-00 Idem Pour ie restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit êt^e adressé àrî'éJitcur, rue au Beurre, 85. INSERTIONS Annonces la ligue ordinaire fr. 0-15 Réclames la ligne fr. <1-50 t*t Les annonces de ItriixuJIes et do l'étranger sont reçues eliez Mil. Lbciikin et PicaIim, 15, Montagne*des Aveugles, Uhuxeli.rs. Les défaites que le septi-mmlisine subit vlavis todtes les élections en France, l'écrasement constant il<%ljrac tions intermédiaires entre les républicains et lél ilipé- rialistes, l'impossibilité plus affirmée que jamais d'une entente entre les deux centres, toutes ces circonstances réunies font éclore S Paris les bruits les plus absurdes sur les intentions du gouvernement. D'après les uns, il se mettrait entièrement la discrétion des bonapar tistes d'après les autres, il voudrait tenter une espèce <le coup d'Etat plébiscitaire. Toutes ces rumeurs uo méritent pas qu'on les discute il suffit de les mention- lier pour caractériser le désarroi de la situation. il est niainienaut définitivement acquis que ie prince Alphonse, frère de don Carlos, a quitté l'Espagne, lia dû arriver Gratz, sa résidence d'avant la guerre. Les motifs de sa retraite ne sont pas connus. Celui donné par VUnion d'une mission que le prince devrait remplir auprès de diverses cours n'est pris au sérieux par per- sonne. Il est plus probable qu'il y a eu des dissident^" sérieux entre les deux frères surlaconduite imprimer la guerre. La façon d'ailleurs dont elle était menée par don Alphonse ne pouvait que déshonorer la cause carliste. Les massacres de Çuèiiça accomplis sous ses yeux et sous ceux de sa jeune femme, malgré les pro testations de l'évéque de celte ville, his.«assassinats commis par ses ordres par Lozauo, uii de ses principaux agents, crient encore vengeance et oritaîû impression ner même don Carlos, qui n'est pas bien scrupuleux cependant dans le choix de ses moyens d'action. Les journaux ministériels d'Italie se montrent très- satisfaits du résultat déjà connu des dernières élections. Les pertes subies par le parti modéré dans quelques circonscriptions sont compensées par dfs-gains plus nombreux faits dans les provinces septentrionales, dans les provinces centrales et même dans quelques collèges napolitains. L'evéquc de Paderborn qui se trouve sous le coup de plusieurs condamnations pour infraction aux lois ecclésiastiques, vient d'être trqduit devant la bqute «iyecclésiastique pour s'entendre condimiier la stitutiou de ses fonctions épiscopalcs. L'évéque a refusé de reconnaître la compétence de cette cour il ne veut ni comparaître devant elle, ni répondre bn interrogatoire quelconque. Ypuks, le .14 Novembre. On s'occupe beaucoup eu ce moment, dans l'armée de la nécessité de porter le contin gent de la npilice de 12,000 14,000 hommes et de décréter enfiu le service personnel c'est dire la suppression du remplacement- L'augmentation du contingent est, dit-on, la conséquence inévitable-de la nouvelle orga nisation de l'armée décrétée parles cléricaux, »L.a..|compie Jes propositions faites par "ins spécules. vous j'avez voulu les malheureux trop pauvres pour acheter un volontaire servent dans les régiments d élite pendant trois ou quatre ans. Si nous sommes bien renseignés, ces vœux de T armée ne seront pas écoulés cette année. Quoiqu'on disent-les feuilles catholiques, la nouvelle loi de milice a trop mécontenté les familles, surtout celtes qui n'ont pu faire remplacer leur fils par le département de la guerre, pour que le cabinet et la majorité cléricale osent affionler l'impopularité d'uue augmentation de contingent immédiate. D autre part;, Ie* évéques ue permettent pas au cabinet de songer au service personne! de larges concessions cléricales pourront plus tard peut-être, mais pas aujourd'hui, lui faire obtenir celte permission, b ailleurs le but est moitié atteint, puisque le nombre des rem plaçants a été réduit celte année pat; le fait de la nôdVelle loi. de 2,700 1,500 hommes. 11 faut de la prudence, marcher lentement on aboutira plus tard au service peftounel obli gatoire. Pour le momentdonc l'armée n'aura ni une augmentation de contingent, ni le service personnel mais les contribuables auront l'agrément de voir accroître les dépenses mili taires dans une proportion notable. On prépare, nous dit-on, un grand travail exposant les besoins de l'armée on pourra voir alors comment les cléricaux qui ont conquis lé'pouvoir au cri de Réduction des charges m dit a ires, tiennent leurs promesses, Puissions-nous être faux prophètes Nous avons toujours été d'avis que la défense du pays devait être assurée, et dans ce but nous consentirions, sans récriminer, toutes les dépenses nécessaires, mais ce qui nous désole en ce moment, c'est que malgré les sacrifices toujours croissants que s'impose le pays, l'ar mée est dans une position de pl^Len plus mauvaise. C'est l'opinion de tous iitjKîfficiers; d'après eux, la nouvelle oi ganis( Jy>n a tout désorganisé nous pourrions ci(*i (ci les Faits nombreux dont on se plaint iL<3, les régions militaires. Un jour peut-$lie?notJ8 léjoiïXpose rons. Aujourd'hui nous nous borrioEtS con stater que les cléricaux au pouvoir ont désorganisé l'armée, qu'ils ne tiennent aucun compte de ses vœux qu'ils augmentent tous '...tlLiWéiioilîir darf?ba!rges militaires et !'Awtore,LèrrÉ"llje^eii «'élèvéront ru de Satin, je Soupir relaurs le pi inles valses jnt aussi-pn] lés [ne 2J (70 c! mélodie chantée par M. C. Vergracht(Ch. Dewulf). 3" Grand air de la juive, chanté par M"* Depature (Halevy). 4° Sur l'eau; chœur, (Gevaert). 5'* Chan sonnette dite par M. Maillard 6" AnJante et rondo russe,exécutés par M. A. Lîgy(De Bériot.) 2° partie. 1° Mosaïque sur Martha orchestré 2" Air des Dragons'de Villars chanté par M"9 Depature (Maillart). 3" Variations sur un thème de Donizetti, exécutées par M. A. Ligy, (Haumann), 4" Chants' lyriques dé Saùl, chœur (Gevaert). 5" Chansonnette .'dite par M. Maillard 6" AveMària, avec açcoihpàgnement de violon, piano et harmonium, chahté pâr M"9 Depature. Le piano sera tenu par MM. E. Devos et Valcke. On nous écrit dj; Poperinghe Charmante so'rée Dimanche dernier notre Société, philharmonique qui a iuauguré la série de sés fêtes d'hiver par un beati concert, lequel a*vàii attiré une foule nombreuse et choisie, Les divers morceaux du programme ont été comme d'babitude, très-bieu rendus par notrê harmonie nous avons remarqué surtout l'exécution d'une fantaisie de la Jolie Parfu meuse, arrangée avec beaucoup de talent par M. Klein. Des applaudissements chaleureux ont ac cueilli lés solos de clarinette et de tuba, exécutés parMM Devoldëret Scherrier, deuk de nos jeunes artistes-amateurs. M. Klein nous a donné un air varié pour violon, de De Bériot, qu'il a iaterprêté d'une façon lout-à-fait remarquable son coup d'ar chet est sûr et distingué il rend tour-à-tour la gamme tendre et sévère avec un seuliment profond et une justesse irréprochable aussi, devant les bravos enthousiastes et les cris répétés de bis s nbtrë excellent chef de musique s'est-il prêté dé bonne grâce joueb une seconde fois le filiale du concerto. La pérlie vocale du concert n'a pas été moins attrayante que la partie instrumentale M M CofFyn et Verheydt s'en «ont acquittés de façon mériter tous les suffrages. M. Coffyn, amateur d'Ypres, qui avait prêté gràcieusemeut Son concours la fête a chanté de sa voix sympathique et puissant deux romances qui lui ont valu le plus légi time succès. - M. Verheydt, le désopilant comique qt l'ou revoit toujours avec plaisir, a débi' avec sa verve et son enlraiu habituels, pit sieurs spirituelles chansonnettes qui cela sans dire, oui été bissées et acclamées. Le mérite de M. Baratto comme acc g^ateur est suffisamment connu pC u^us insistions ce sujet, mais que d£ râce exquise ec laquelle il a ensée d'une jet)ne fille, de De ue peut ins se

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 1