V
tutions et les programmes etpour s'imposer partout
sons prétxete d'inde'pendance et de progrès.
Cinquurite-quatre voix sans plus encore
faudrait-il, en déduire, pour être plus exactement
dans le vrai, celles de personnes peu favorables au
Cercle, au décemviratou au triumvirat, mais que
des scrupules honorables quoique sans fondement,
an sujet des conséquences générales de la mesure,
ont pu porter la repousser.
Le reste représente le groupe qui appuie les
progressistes. On trouvera que ceux-ci abusaient
tin peu du droit de représentation et d'influence
des minorités.
Nous considérons que l'Association libérale de
Gand a rendu un service réel au libéralisme et au
pays en donnant cet exemple, et en mettant
résolument fin une fâcheuse et trop longue équi
voque. Nous avons dit quelle doit être la position
du parti libéral dans le pays, nous le maintenons.
C'est lui qu'il appartient de préciser les
situations, de dissiper tous les doutes, de marquer
le but, d'y conduire fermement le pays, et de sauve
garder toujours, avec une forte raison et une
infatigable persévérance, les droits de la patrie, de
la raison et de la liberté.
Nous lisons dans Y Opinion Anvers
Le comité central de l'Association libérale ré
pondant aux vœux souvent exprimés par un grand
nombre de nos amis politiques a consigné dans
un registre les noms de tous les fournisseurs et
artisans appartenant l'opinion libérale dans le
but de les recommander la protection des famil
les appartenani l'opinion libérale.
Trop longtemps le commerce en aidant l'a
vancement de la fortune des cléricaux leur a
donné une influence que ceux-ci ont obstinément
dirigé contre lui.
Les libéraux ne peuvent plus se contenter de
faire preuve de biçnveillance le temps est venu
où ils doivent aussi fâire sentir la valeur de leur
protection.
Le ministre de la guerre sollicite un crédit spé
cial de 312,291 fr. destiné couvrir les pertes
d'habillementd'armement, de mobilier, etc., oc
casionnées au 4e regiment de ligne par l'incendie
qui a détruitle 26 février 1874 une partie des
magasins de ce corps, établis S1 picolas.
On lit dans le Moniteur
L'accident de chemin de fer arrivé le 8 de ce
mois, près de la station de Louvain, a conté la vie
M. Pierre, vicaire Bruxelles, et une dizaine de
voyageurs ont reçu des contusions plus ou moins
graves.
L'enquête laquelle l'administration a fait
procéder n'a relevé aucune négligence de service
ni aucune erreur de signaux.
L'instruction judiciaire se poursuit.
A propos de ce malheureux accident, quelques
journaux s'élèvent de nouveau contre la défense
que l'administration ferait, disent-ils, ses agents
de donner au pablic les renseignements dont ils
disposent, quant aux retards survenus dans la
marche des convois et leurs causes. Il a été dit,
diverses reprises, que jamais semblables instruc
tions n'ont été données et on n'en comprendrait
pas le but. Il a, au contraire, été décidé depuis
quelque temps déjà, qu'à l'instar de ce qui se fait
dans d'autres pays, un tableau placé dans les sta
tions principales indiquera désormais au public
tout ce que l'administration sait des retards, des
convois et de leurs causes. Cette mesure sera très-
prochainement mise exécution.
Il ne sera toutefois pas possible de donner, au
Joins quant présent, des renseignements sur les
fards survenus aux trains internationaux sur le
cours des lignes étrangères car l'administra-
ne reçoit aucune indication ce sujet de la
|rt des compagnies dont le réseau avoisine la
'que. C'est ainsi qu'elle n'p1 ,it aucune connais-
le des motifs dîiÉetard de 5 6 heures
ement surveniW l'un
avait excité Bruxellesi
h négociations sont
ries éfrangr
oir aboutir, d?
les inuications
trains de France
yives inquiétudes,
imées sur ce point
et l'administra-
'manière pouvoir1
complètes.
Le Courrier de Bruxelles est parfois ado
rable.
11 est une qualité dit-il que l'on
peut admirer sans réserves dans le libéralis
me C'est sa force de résistance vitale contre
la peste du ridicule. Ce qui serait mortel pour
d'autres ne l'ébranlé même pas et il brave
impunément les plus violents assauts d'un
mal qui passe pour foudroyer tous ceux qu'il
louche.
Pourrait-on avouer plus naïvement que le
parti clérical est ridicule que c'est une
peste, et par conséquent un mal pu
blic *et mortel qu'il faut se hâter de com
battre
Nous cueillons cette réflexion dans la Paix
a L'accroissement du militarisme ou de la
force brutale coïncide dans une mesure
exacte avec la diminution des influences
religieuses et morales.
Or, le service obligatoire et l'accroissement
du militarisme dans notre heureuse Belgique
sera selon foute probabilité, un cadeau du
ministère catholique. M Cootnans eptend-
il insinuer que nos cléricaux ne sont ni reli
gieux ni moraux
La nouvelle organisation judiciaire projetée en
Egypte comprend la création de tribunaux de pre
mière instance au CaireAlexandrie et Zaga-
zig-
Le gouvernement belge a été invité par le gou
vernement du khédive proposer une liste de can
didats pour les trois places de juges,quidans ces
tribunaux seront réservées des magistrats bel
ges.
La nomination se fera aux conditions suivantes
Engagement pour cinq ans émoluments
30,000 rancsparan. En cas de décès pendant l'en
gagement, ou de maladie entraînant incapacité.de
service, une année de traitement alloué la veuve
et aux enfants. A l'expiration des cinq années si
l'engagement n'est pas renouvelé une année de
traitement sera allouée au magistrat qui désire se
retirer.
Les personnes qui se proposeraient de solliciter
l'une de ces places, sont invitées adresser leur
demande, avant le 25 novembre, au ministre de la
justice. (Moniteur.)
Le gouvernement prussien, en même temps
qu'il soutient avec énergie et' persistance la lutte
contre l'épiscopat indigène, se trouve aussi aux
prises avec un prélat étranger dont le diocèse
s'étend sur une partie du territoire prussien. Le
prince archevêque d'Ollmutz, sans se soucier des
lois de mai, a continué nommer des titulaires
aux bénéfices devenus vacants dans la partie prus
sienne de son diocèse.
Cité de ce chef devant le tribunal de Ratibor,
l'archevêque a refusé de comparaître et a été con
damné, par contumace une forte amende.
En même temps son extradition a été demandée
au gouvernement autrichien, lequel l'a refusée. Sur
ce refus, .l'autorité judiciaire a lancé un mandat
d'amener Xintre le prélat contumace et mis saisie-
arrêt entnjgs mains des fermiers sur les revenus
des propriéJp|_ appartenant l'archevêché d'Oll
mutz.
La seconde "Timbre des Etats-généraux des
Pays-Bas v:; reprendre la discussion de la
c r /t. -1 J. Il s'agit de savoir s'il faut
abonnent, e est un
chdie des cheveux. Equ^su|pe^
f si VOIKS voulez les1(21]]jers et
plication, les chevet1]
s les plus chauves s
tomberepousse eÙ
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1 11 naïade et ne
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principe de
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persil a
L'auteur débute par un aveu où l'on chercherait
en vain la moindre trace d'artifice. Écoutez cela
L'origine des Béguinages est due, comme nous
dirions aujourd'hui une cause sociale. Le
prince-évêque de Liège, Radulphe ou Raoul (1167-
1192) était un gibelin ou catholique d'Etat (Slaats-
kathotijk) de la pire espèce. Il pratiquait, sur une
vaste échelle, ce qu'on appelait alors la simonie
il ne rougissait pas de vendre les prébendes en
plein marché par le ministère de son bourreau, le
sieur Udelin. Les chanoines de son chapitre profi
taient largement de l'exemple qui leur était donné
de si haut ils vivaient dans un désordre scanda
leux. L'autorité religieuse, ainsi représentée, n'a
vait aucun souci de la hiérarchie ecclésiastique, ni
du ministère pastoral ce n'est qu'à la fin de ce
siècle qu'on institua régulièrement des cures dans
les campagnes. La désorganisation de la hiérarchie
ecclésiastique et les mœurs dissolues d'un grand
nombre de clercs avaient profondément troublé la
vie religieuse des populations etcomme il arri
ve toujours dans les sociétés démoralisées, la dignité
de la femme était surtout sacrifiée.
Voilà la jolie époque que les feuilles cléricales
regrettent si vivement et qu'elles nous offrent cha
que jour comme un modèle suivre.
Il n'y a que les discussions politiques qui attiren
la Chambre les députés comme le public. C'étai
hier le troisième jour de discussion du proje t de ré
vision du code de procédure civile, et si le président
avait voulu exécuter strictement le règlement la
Chambre n'eût pu siéger car la fin de l'appel
nominal il n'y avait guère que 45 50 membres
présents, tandis qu'il en faut au moins 63. Encore
quelques jours de cette discussion et il n'y aura
plus personne, pas plus sur les bancs de la Chambre
que dans les tribunes.
Dans sa séance du 11 novembrdÉle Conseil des
États de Berne a pris une décisioiWnportante qui
sera, sans aucun doute, ratifiée par le Conseil
national.
Le mariage êivil obligatoire, tel qu'il existe
Genève, vient d'être étendu toute la Suisse où il
n'avait été introduit jusqu'ici que dans un petit
nombre der cantons. Cette réforme est due la
nouvelle Constitution fédérale, sans laquelle il eût
été impossible dé la réaliser.
On remarque la progressiontoujours crois
sante, des recettes des postes. |l|es ont aug
menté de 387 mille francs pour les huit
premiers mois de l'année Ce fait suffirait pour
démontrer, si la chose était nécessaire, que ce
sont les petits gains souvent répétés qui font
les gros bénéfices, comme beaucoup de petits
ruisseaux font une*grande rivière Et en ef
fet la taxe uniforme des lettres (encore une
réforme libérale) ne connaît pas les lo'n>4g<
et les petits parcours. Une lettre adressée cL jf
Bruges Arlon ne coûte pas plus que celle
en destination pour Ooslcamp Comment ce
même régime de bon marché appliqué au
chemin de fer ne produirait-il pas le même
résultat C'est vers ce but que le tarif Van-
derstichelen nous conduisait.
La taxe uniforme pour les trajets en che
min de fer que l Angleterre étudie n'est pas
encore réalisable mais il est certain que le
bon marché du transport des voyageurs ferait,
comme celui des lettres une source de gros
revenus pour l'Etal tandis que le sys.lèm^
Wasseige réduit ses bénéfices tou£
nuant considérablement le nomb
geurs de long cours cçot
pède.
le kouverpe