.il DICTIONNAIRE tl|vcr«c». FRANÇAIS-FLAMAND ET FLAMAND-FRANÇAIS. SANTÉ Elle donnait au conseil communal l'élec tion des écherins. La section veut que cette élection soit confirmée par le Roi. De plus elle donne au souverain le droit sur l'avis conforme de la députation permanente du conseil provincial de conférer les fonctions d'échevins d'autres conseillers que ceux élus par leurs collègues. La statistique est sans pitié elle ne ménage pas même l'amour-propre des grands hommes d'Etat qui président aux destinées de la pa trie, Or, ses oracles disent combien le chemin de fer est chose redoutable par le temps de désordre qui court. Depuis plusieurs années, le chiffre des accidents sur les voies ferrées augmente sans cesse, mais jamais, croyons-nous l'écart n'a été aussi fort que de 1872 1873. En 1873, il y a eu 46 blessés et 44 morts de plus qu'en 1872. Pour 1874, le nécrologue des chemins de fer sera bien plus considérable encore, car les accidents se suivent avec une rapidité effrayante. M. de Zérézo de Tejada, le protecteur le père de tous nos gendarmes, doit nager dans la joie la plus pure. On vient de déposer sur le bureau de la Chambre un projet de loi augmentant l'effectif de lagendarmerie de 5 officiers et de 135 sous-officiers et soldats. Cet effectif permettra dit gravement le projet de loid'établir de nouvelles brigades dans quel ques localités qui en sont actuellement dépour vues. Le projet de loi a raison de s'exprimer de la sorte on aurait pu croire en effet qu'il s'agissait d'établir de nHÉ^lles brigades là où il y en avait déjà. Quoi qu'il en soitla mesure est bonne. Les prouesses incessantes des malfaiteurs dans notre heureux pays exigent partout une réorganisation sérieuse de la gendarmerie et de la police. Avant la guerre, on comptait soixante, mille Fla mands ou Hollandais résidant Paris ce nombre, quoique inoins considérable aiijourffhni, s'alève encore cinquante-cinq mille environ. Les Flamands qui émigrent sont généralement pauvres presque tous célibataires mais peu de temps après leur arrivée Paris, la plupart finissent par se créer un ménage plus ou moins régulier. Le plus grand nombre sont des ouvriers cordonniers, menuisiers ou charpentiers, et chacun a une spécialité. Ainsi, tel fuit des talons de- chaussures, tel autre des mortaises, et l'on pent, dire que chacun d'eux excellé dans sa spécia lité mais l'ouvrier cordonnier lirait aussi embarrassé pour faire une chaussure entière que l'ouvrier menui sier pour fabriquer un meuble quelconque. ^Ët>c là ce va-et-vient continuel d'ouvriers flamands, M^nombre de plusieurs milliers par an, qui, après un séjour de quelques années Paris, retournent dans I lemr pays, où l'impossibilité absolue dans laquelle ils se V tr^ivent de faire un ouvrage complet les force revenir demander l'industrie parisienne de gagner leur vie et parfois se créer une position. L'existence nomade de cette population ne contribue pas pfcu, on le comprend, alimenter la gêne, qui engendre bientôt la misère mais on a fait la remarque que, dans quelque position qu'ils se trouvent, les Flamands aiment sincèrement leur pays, et leur plus grand bonheur est de se trouver réunis entre natio naux aussi, quoique disséminés sur tous les points de la capitale, ont-ils adopté un quartier, le 11* arrondis- eut où ils sont au nombre de plus de vingt mille, |[é-relient leur Petite Flunilre. i m pnçait la fuite d'un clerc i par son patron avai*'' i pa-sif de plus t-y oie quoi Il partit immédiatement potir aller demander sa famille la somme perdue. Mais déjà on avait entendu parler du prétendu vol de dix mille fraues et sa demande de cinq) cents f rancs fut repoussée avec indignation. Le pauvre garçon pdrdit la tête. Il se sauva en Belgique entra comme simple ouvrier dans une usine, et là, force de travail et de privations, il reconstitua peu peu la somme perdue. Ces jours derniers, il est ven u la rap porter son patron eu se constituant prisonnier, A l'audience Jollain s'est présenté entouré d'un concours de sympathie et d'amitié bien rare sur les bauesde la polioe cor rectionnelle. Il va sans dire que le tribunal a acquitté Jollain. M. C est un bon homme d'nne grande naïveté ceux qui l'en tourent s'amusent naturellement eu abuser. C'est singulier disait-ilque les Espaguols soient généra lement bruns ei basanés Cela s'explique très-bien, au contraire, lui fît-on observer. Cette teinte foncée remonte l'Inquisition... au temps ofi on les brûlait 1 y 80 francs 5 °/0 pendant trois mois rapportent 10,000 francs. Un sieur l(... journalier Paris, avait quelques petites économies qu il avait placées en compte d'espèces dans une graifde administration financière. Ayant besoin d'argent, il se présente l'autre jour la caisse de celte admiuisti alion et demande, avant de jeter sou reçu daus la boite, la position exacte de son compte. L'employé lui répond que son compte est créditeur de 10,000 fraucs environ. Vous croyez peut-être que E... manifesta le moindre étonne- meut. Pas du Jtout. Il se inU%en devoir de faire un reçu en règle de 200 franes qu'il toucha parfaitement. Deux jours après, K.eut encore besoin d'argent. Nouvelle visite la caisse de cette administration, nouveau reçu de 200 francs. Cette fois, cepeudant notre homme se dit Puisque j'ai de l'argent, si j'achetais des obligations de la Ville. Et immédia tement il rédigea une lettre dans laquelle il douuait l'ordre de lui acheter quatre obligations Ville 1869. Malheureusement pour lui, K est bavard, et il se yanta dans sou quartier d'avoir de telles économies qu'il allait bientôt vivre de ses renies. Cela fit jaser les commères et, ce qui arrive toujours en pareil cas, l'histoire parvint aux oreilles du commissaire de police, qui voulut tirer la chose au clair. Il alla trouver le directeur de cette administration qui don nait de si gios intérêts ses olieuts, et là tout fut expliqué. Le nommé K... a un homonyme dout le piénom est le même que le sien et qui, lui aussi a un compte d'espèces. L'employé s'était trompé, et K... avait profité de l'erreur. K... est-il un adroit filou ou s'est-il trompé de bonne foio'est ce que la justice est maintenant chargée d'éclancir. K... est actuellement logé aux frais de l'Etat. Les religieuses du couvent d'Aspeitiâ eh plein pays carliste viennent d'adresser au maréchal Serrano une supplique pour le prier de leur envoyer quelques secours en vivres ou en argent afin de ne pas leslàisSer mourir de faim. Que fout douo les carliste Un aocfdent de chemin de fer est arrivé, hier matin 5 h. 50 m., Chàrléroi (Ville-Haute). Le premier traiu de marchandises vers Gilly stationnait sur la voie l'endroit où elle forme bifurcation laissant plusieurs waggons sur la voie suivie par les trains de voyageurs. C était précisément l'heure où le train pour Bi uxelles devait entrer en gare. D'après ce que l'on nous rapporte, le garde-«ignal, pensant que les manœuvres du train de marchandises seraient terminées temps, ne ferma pas sou sigual pour le traiu de voyageurs, et celui-ci vint tamponner ies waggons de marchandises restés sur sa voie. Deux waggons ont été démolis complètement aucun voyageur n'a été blessé mais ceux qui avaient pris leurs coupons pour Bruxelles et Louvaiu ont raaDqué la correspondance. Marché d'Yprem.. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grainsfourrages et autres produits agricolesvendus le 21 Novembre 1874. NATURE DKS GRAINS ET DENRÉES. QUANTITÉS pR|x M(,Vj TKKDUKS. par kilogrammes. ceolkilogi Froment J Seigle Avoine Pois. Féveroles. Pou frf VOIDS M us i'hectolilre KO clus jti a Bsrbe, 61-uns, sans profession, épouse (le Jean Dc- grneve, rue rie Lille. Simoen, François, 64 ans, «ans profession veuf il'Ruphcinic Dael rue rte Dixmurtc. Couteny Rosalie 71 ans, sans profession, épouse d'Henri Gulliuckx, rue de Menin. Viaene, Virginie, 49 ans boutiquière épouse de Pierre Provo. rue «u Beurre. StrugierFrançois, 75 ans, sans profession, veuve de Richard Van Égroo rue S' Nicolas. Swelcels, Jacques,- 79 ans, sans profession, veuf de Marie Heugliebaertrue au Beurre. Aspez, Pierre, 79 ans, sans profession, célibataire, rue de Lille. Van OverscheldeHortcnse, 49 ans, sans profession, célibataire, rue de Lille. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin Iidem féminin 2, lotal 5. Approuvé par le Gouvernement. VIENT DE PARAITRE dans LA NOUVELLE ORTHOGRAPHE FLAMANDE, PORTATIF (néerlandais-français et français-néerlandais). DE SLEECKX ET VAN DE VELOE, Revu d'après la nouvelle orthographe flamande, augmenté de tous les termes de géographie, termes qui ue se tronveut dan. aucuu dictionnaire flamand. par G. Dodd, traducteur du Bulletin des lois, J -W. Salié et Petit, littérateurs. 2 vol. in-52, a deux col., rel. pleine toile angl. Les deux volumes, reliés en un fr. 2-50 Les deux volumes, reliés séparément, 2-80 C'est le dictionnaire reconnu le plus complet dans les deux langues. Les deux volumes forment ensemble près de 1300 pages deux colonnes. Prière d'envoyer votre commande C.-J.-A. GREUSE, éditeur, rue du Progrès, 54, Bruxelles. LE DICTIONNAIRE EST EN VENTE CHEZ T'OCS LES LIBRAIRES - REMISE AUX INSTITUTEURS. Pilules d'Ilolloway. Le Grand Secret. Avec la tempéra ture variable de ce pays, il est rsseutiel pour se préserve en bonne sauté que le saug soit purifié de temps autre et que les matières nuisibles soient expulsées dit corps. Pour cela, le pu blic peift être son propre médecin et un prij insiguifique. Des instructions pour leur emploi sont fournies avec les Pilules et la moindre attention, peu de restrictions près, entre dans la santé quelles que, soient les circonstances et les épreuves, hes Pilules sont altératives, toniques et apéritives. La Médeoine Ilolloway doit être sous la main, a6n qu'elle soit administrée aussitôt que le premier symptôme avertit de l'approche d'une maladie. l' Eu vente: Pilules et Onguent, obes Favsoo-Va» OuTaiva, rue de Pixmude, 55, Ypres. ATHIIC re*4»e sans médecine, sans purges et I UuO sans frais, par la délicieuse farine de Eli tu Santé de Du Barry de Londres, dite REVA. LE NT A, ARABICA. Vingt-six ans d'iuvatiable succès. Elle combat avec succès, sans médecine, ni purges, ni frais, les dyspepsies, gastrites, gastralgies, glaires, vents, aigreurs, acidi tés pituitesnausées, renvois, vomissements^ constipation, diarrhée, dyssenterie, coliques, toux, asthme, -étouffements, étourdi,-«sements, oppressions, congestion, névrose, insomnies, mélancolie, diabète, faiblesse,épuisement, .anémie, phthisie, tous désordres de la poitrine, gorge, haleiue, voie des bronches, vessie, foie, reins, intestins, muqueuse, cerveau et sang. 75,000 cures, y compris celles de Madame la Duchesse de Cas- tesiluart, le duc de Pluskow, Madame la marquise de Bréhan, Lord Sfuartde Decies, pair d Angleterre, etc., etc. Vomissements, maux d'estomac' etc. Juraet, près Chai leroi, 19 mai 1865. La femme de M. L.-J. Dury. grâce la Revalenta, a été guérie de quatre années de vomissement*, maux d'estomac, douleurs du cœur et des reins et manque de sommeil, etc. Cure N° 65,511. Vervant, le 28 mars 1860) Monsieur,—» Dieu soit béni votre Revalenta m'a sauvé la vie. Mon tempérament faible était ruiné par suite d'une horrible dyspepsie de huit ans traitée sans résultat favorable par le*/- médecins, qui déclaraient que je n'avais plus que quelques mois vivre, quand f émincent e vertu de votre Revalenta m'a rendu la santé. - A. Brunelièrk j Cure N° 78,464. M. éi M000 Léger, de Maladie de foie rhèetumeur et vomissements Cure N° 68,471. M. l'abbé Pierre Castelli, à^Epuisemei plet, l'âge de quatie-vijngt-ciiiq ans la Revalenta Pa v Je prêche, je confesse,/jg. .visite Tes malades, je fais des j assez longs a pied, et je W^sens l'esprit lucjk.£t la fraîche.» Plus nourrissante que la viande, el son prix en médecines. Ep boîtes i 4 fr. 1 kil 7 fr. 12 kil., 60 fr. en boîtes de 4, 7 et 16 fiancs. boîtes de 2 fr. 25 c. de 576 tqsses.1 poste, les. boîtes de 52 el 60 fr., Brcuwe, pbarm., rue du vi Dixmude, Y près. Du LRLfSnx>, Bruxelles/j

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 3