N° 3.503. - Jeudi,
34e ANN^E.
J
26 Novembre 1874.
6 FRANCS PAR AN.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT,
Nouvelles «le l'étranger.
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1 1 1 ■-
LE PROGRES
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
TIRES àCQOIRIT EONDO.
AUûNNIîMENT PAU AN: Pour l'arrond1 administratif et ju<ii<dair&d'Ypres'. ff. 6-00
bleui Pour le restant du pays.'7-00.
l'ont rc <|iii concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 83.
INSERTIONS Annonces la ligne ordinaire (r. 0-15 Réclames la ligne Ir. 0-50
Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues cliet MM. Lschsin et
Picard, 15, Montagne des Aveugles, Bruxelles.
La Note de l'Agence Haras, relative au prochain
Message du maréchal de Mac-Mahon, n'a pas été vue
d'un hou œil par le gouvernement, et le Journal officiel
y oppose aujourd'hui un démenti formel. Le fait est
assez bizarre, car l'Agence Havas ne passe point pour
donner des renseignements de pure fantaisie sur ce
qui se passe dans les sphères gouvernementales. Ce
démenti nous paraît être un symptôme de plus du
désarroi et des divisions qui régnent dans le cabinet.
M. Louis Blanc a répondu M. Chrisiophle. L'ancien
membre du gouvernement provisoire de 1848 engage
sou collègue abandonner l'idée d'une conjonction
des centres, qui est impossible, pour se rattacher
exclusivement l'union de toutes les factions de
l'opinion républicaine.
Le monde catholique anglais so préoccupe beaucoup
de la dernière brochure de M. Gladstone et des cousé-
quenccs quelle pourrait entraîner.
Une dépêche de Bayoniie^nqus apprend que proba
blement Lascrna reprendra l'offensive du côté .de
Navarre avant la fin du mois courant, et que les car
listes fout marcher le gros de leurs forces vers celle
province, pour y recevoir l'attaque de l'armée répu-
bl icajue.
Si la France ne guérit pas très-prodhaincmepl du mal
d'incertitude et d'instabilité dont souffrent ses institu
tions, ce ne sera pas faute dç médecins ni Je recettes
les journaux sont pleins de ees dernières la discus
sion par voie épistolairc qui remplit depuis quelques
jouis leurs colonnes, peut servir d'avant-goût des
orages parlementaires qui suivront la rentrée de l'As-*
semblée nationale. Ce qui est singulier, c'est qu'au
milieu de ces consultations où chacun dit son mot et
fait connaître sou avis, ou ne trouve lien qui puisse
faire deviner l'opinion du gouvernement on dirait
que lui seul est désintéressé dans les problèmes qui
préoccupent tout le monde. Mais ce n'est là que l'appa
rence en réalité le ministère n'est pas aussi indiffé
rent tout cela qu'il le parait l'attitude passive
laquelle il se trouve réduit lui est commandée par la
diversité des éléments dont il se compose, et par
l'impossibilité de formuler un programme concilant les
tendances contradictoires de ces éléments divers,
i 0, L'Archevêque d'Ollmiitz, obéissant aux nouvelles
lois ecclésiasiiques cislcillianes a régulièrement an
noncé aux autorités civiles les nominations faites p9r
lui aux cures et bénéfices vacants de son diocèse. Mais
lç même prélat se laisse poursuivre en Prusse et décré
ter de prise de corps parce, qu'il persisie refuser de
faire les mêmes notifications aux autorités compétentes
de la partie prussienne de son diocèse. La hiérarchie
catholique a deux poids et deux mesures, selon qu'il
s'agit de l'Autriche et de la Prusse On en conclut que
l'ultraiiiontaiiisme, conciliant là où il doits'accomraoder
aux circonstances, a choisi la Prusse comme le terrain
Ifveut livrer bataille tous les pouvoirs séculiers.
lijlériem*.
le 95 Novembre.
ralisme en présence
pouvoir et qui fait
rer est ind\
aoH W.
péniblement conquises depuis près d'un siècle,
c'est les défendre qu'il doit consacrer toute
son énergie et tous ses effort*.
Nous n'examinons pas de quoi se compose
la majorité catholique ni quels moyens ont
été employés pour la former. Que ces mo
yens aient été exclusifs souvent de toute
morale nous n'en doutons» pas que cette
majorité ne représente pas .Mes proportions
vraies de l'opinion cela est certain mais ce
qui n'est pas moins'certain c'est que les
moyens employé» par les catholiques ont
réussi c'est qu'ils tiennent les campagnes
sous leur joug et- que par ces campagnes ils
dominent .les villes.
lis n'épargnent même rien depuis qu'ils
sont au pouvoir pour s'emparer de celles-ci
il n'est pas jusqu'à Bruxelles qu'ils ne se Bat
tent d'attirer eux. La présomption e»t
grande mais, puisqu'ils sont au pouvoir, on
ne peut disconvenir qu'ils n'aient le droit
d'aller eu leur confiance jusqu'à la présomp
tion.
Or disons-nous devant celte situation
nette qui trace au libéralisme une ligne si
droite et si bien définie quelle opinion fau
drait-il se faire du caractère ou de l'intelli
gence de prétendus libéraux qui ayant
défendre ce qu'on peut appeler la place de
refuge, et n'étant pas de trop pour cette dé
fense en sortiraient pour s'en aller on ne
sait où conquérir l'armel de Mambriu
Singulière idée toute autre considération
part que celle de poursuivre de nouvelles
conquêtes, parmi lesquelles il en est de pro
blématiques comme valeur, et même de chi
mériques lorsqu'on n'a pas trop de toute sa
force de résistance pour conserver celles
qu'on a faites, et qui ont coûté au monde tant
de sacrifices Sérieusement de quel nom
appellerons-nous cette étrange politique
N'est-ce pas assez pour la qualifier de la
joie qu'elle donne nos adversaires Ne voit-
on pas bieo dans leur polémique le parti
qu'ils eu tirent, et lorsque IMfaion dont ils
ont su exploiter les inquiétiSs en leur mon
trant comme un périljso^^ce qui n'était
qu'un fait, un accidentB^^Kilbeur, consé
quence d .leur propreet de leurs
fautes ;^B*que l'opini^^^^^Bs-nous, n'est
pas prèle parfois
l'orei|^^^^^^^^^Heslion/i
viiud^^^^^^^^^^^^^^Hcboisie
^extrêmes
>tA*-"'ic
Al
)U-
bes-
tion qu'il faut défendre. Il ne s'agit pas d'être
plus ou moins libéral il sagit de l'être et de
pouvoir continuer l'être.
L'association libérale d'Anvers a pris une
résolution qui fait du bruit dans Landernau.
Elle a convié ses membres proléger le»
commerçants libéraux victimes de l'intolé
rance cléricale. Elle ne veut plus que les
commerçants paient de la perte de leur clien
tèle leur fidélité au libéralisme.. C'est une
mesure de défense provoquée par le système
d'exclusivisme pratiqué généralement par nos
adversaires.
Moyen scandaleux de pression, s'écrie le
Journal de Bruxelles. Vous placez l'électeur
entre sa conscience et ses intérêts, et vous lui
diles vous voterez pour nous, ou vous serez
ruiné.
Du tout, nous lui dirons: vot^z sans crainte,
selon les inspirations de votre conscience
yous êtes libéral, et on vous menace du retrait
de clientèles électoraies. Ne redoutez rien
les libéraux vous protégeront coutre l'hostilité
de leurs adversaires.
Ce n'est point du. tout parmi les antimili
taristes qu'elle compte dans ses rangs que la
majorité parlementaire a recruté les membres
drf la section centrale du budget de la guerre.
Au contraire, M. Thonissen en fait partie avec
MM. Nothomb Van Cromphaut, Lelièvre et
Smolders, sous la présidence de M. Scbollaert.
Pas un'Anversois, comme on voit,ni autre de
même couleur.
Nous nous dispensons de faire connaître la
composition de la section centrale des au
tres budgets parce qu'elle n'offre aucune
espèce d'intérêt pour le public.
inai n
La Chambre était 'bien pauvre. Enfin Woestp
arriva
Il se trouvé quelqu'un pour écraser Bara 1
Il paraît qu'avant l'élection du député
d'Alost, personne n'était la hauteurdu repré
sentant lournaisien. C'est la Patrie qui donne
ainsi sa majorité un brevet d'incapacité.
Ecoutez-la
Vienne une discussion importante, une qu
tion vitale, MM. Bara et consorts apprendro
leur dam que le député d'Alost possède to;
qu'il faut pour les mettre la raison. >di I
Saluez, messieurs de la majorité./
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AVIS AUX ÉVÊQUES. au
On lit dans la Cap''~naliU r'"0-!
L'évêque de Bovî,fs5o0nsrlise eridf. r,q
deux prêtre», l'un de 114 kil -2 fr. 2ire(je
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