m. V da A propos de l'utilité, delà nécessité même, pour le» flamands de connaître le français l'Opinion d Anvers publie un excellent article, où elle prouve qu'il y a là une question de prépondérance que les flamingants tous crins et aveugles volontaires ne veulent pas voir. Voici cet article que tous les gens sensés et raisonnables approuveront Nous croyons au contraire que l'étude du français est indispensable aux populations flamandes et que ce serait podr elles un dan ger mortel, au poipt de vue même du flamio- gantisme, que de les restreindre la connais sance de leur langue maternelle. L'intérêt qu'elles ont connaître le français est évident. Si elles apprennent une langue romane avec plus de facilité que les wallons n'apprennent une langne germanique tant mieux pour elles si les wallons ne mordent pas au flamand, tant pis poureux Il résultera de cette inégalité d'aptitude que les flamands acquerront nécessairement une influence pré pondérante dans le pays s'ils s'adonoent sérieusement l'étude du français. Sur la place d'Anvers par exemple qui est le grand centre d'affaires du pays toutes les transactions se font en français, mais dans un bureau de commerce on accordera tou jours la préférence au commis qui connaît les deux langues, ce qui est un avantage immense pour les flamands mais par contre on préférera l'employé qui ne sait que le français celui qui ne sait que le flamand. Ce n'est là du reste qu'un des côtés de la question part les nombreux rapports que nous avons avec les pays de langue latine une autre considération milite eu faveur de l'étude du françajs, c'est que le Aamaud pos sédant les deux langues parlées dans le pays voit tous les emplois lui deveu.ir accessibles sur toute l'étendue du territoire belge, tandis que le wallon ne peut être employé utilement que dans la moitié de nos provinces. Les flamingants absolus ceux qui veulent la suppression complète de l'élément français, sont donc absurdes. Tout le prouve même ce fait signalé il y a deux jours par le Pré curseur et reproduit hier avec des comrpen- taires ad hoc par l'Escautque les Allemands, si antUfrançais ont fiui par faire de leur langue un étrange amalgame du vocabulaire de nos voisins d'Outre-Quiévraio et du voca bulaire germain. Que prouve ce fait C'est que les relations entre les.ptuples, mê me séparés paf des haines profondes, devien nent si intimes produisent des besoins dou- veaux si impérieux que les langages mêmes tendent se rapprocher et se confondre ;-ce qui semble donner raison aux partisans d'une langue universelle. Nous'ne sommes plus l'époque où les idiqmes se Conservaient non-seulement de pays pays, mais de district district, par le manque de communications et par uu étal permanent d hostilités les intérêts sont de venus cosmopolites et en attendant que le ?gage universel soit formé tout l'avantage ra pour les peuples polyglottes. Or, il n'est ^une nation au monde qui soiLmieux située Belgique pour acqtiérirKt avantage, lie est placée sur la frontière de trois ay» de langues différentes, pourquoi en recommandant aux jnserver précieusement leur ^Ont, n ius leur conseillons forle- re lé plus possible les langues "notamment le français qui est ulfàons de Belges, persuadés que tous les gens jnneroQt raison. Ou lit dans V0rgane< de Namur Nous apprenons que M Picard curé de l'église Notre-Dame, se refuse accepter l'in demnité de logement de 600 fr, allouée jus- qu présent aux desservans des paroisses de la ville, et qu'il vient d'informer l'administra tion communale de son intention d'en référer aux tribunaux au cas où L administration communale ne consentirait pa« lui donner une indemnité annuelle de 1.200 fr. et lui payer une somme de 2,7*20 fr., moulant de ses exigences depuis 1069. -» Nous lisons dans la Gazelle de. VAllemagne du .Nord D^ns les feuilles françaises le Constitutionnel par exemple, puis, avec une intensité particulière, dans la presse cléricale de. Belgique, circule depuis quelques jours le.bruit que l'Allemagne aurait in vité le cabinet dé Bruxelles songer l'adoption du système' militaire allemand.' Le Bien public de Gand parle ce propos d'une nouvelle tentative militaristo-p'russienne. Or il s'agit ici d'une tenta tive toute autre et aucunement nouvelle^ dont l'origine n'est pas méconnaissable, de tentatives et de factums du système de suspicion mis en oeuvre contre l'Allemagne et que le discours du trône a caractérisé. Dans ce système rentre la propaga tion du bruit mentionnéqui est naturellement dépourvu de toute base. Dans le cas présent cette invention impudente pourrait bien être en rapport avec un but parlementaire le désir de mettre en scène, dans les Chambres belges des accusations édifiantes contre le voisin allemand. On annonce que le mariage de la princesse Louise avec le prince Philippe de Saxe aura lieu dans la première huitaine du mois de février 1875. Nous signalions dernièrement la mauvaise plaisanterie dont ont été victimes les voya geurs pour la ligne de Lierre. Turnboul et Aerschot qui l'on délivpe des billets la gare d'Anvers alors que l'on y sait pertinem ment par avis télégraphique que la circula tion est interrompue partir de Lierre. I! semble que ces mauvaises plaisanleries*sojent le résultat d'un mot d'ordre car il n'est pas dé. Jlaquineries que l'on n'inflige aux voya geurs. S'agit-il de leur tenir les pieds cliauds, dans ces jours de froidure prématurée on leur apporte des chaufferettes parfaitement froides sans méfiance ils y appuient leurs pieds et arrivent destination avec un abo minable rhume de cerveau. M. Bernaert leur dira sans doute Dieu vous bénisse mais ce ne sera qu'une faible con solation. Un voyageur arrive au guichet de la gare d'Anvers et demande quatre places pour Pa ris coût 160 francs. Il donne un billet de mille francs. On le lui refuse et si un de ses amis n'eut eu la somme lui prêter il eut été forcé de courir pour changer son billet au risque de rqsnquer son voyage. Supposons un déplacement d'une nécessité impérieuse.' Voit-on d'ici une affaire impor tante manqqç^degraves intérêts compromis, parce qu'il a j^gà un employé subalterne de î'administralioBd^kchemins de fer d'appli quer dans tqH^K rigiîeur un règlement s?4Jpide M. Berna^^^^^Képondra qfl|s'en mo que et qu'af^^^^^ue^^ra^&inlérèts pâlit pas moins. Il pafalt qi désigné J le su] Pilleurs K&.e.sti mestre me, sera probablement nommé cardinal un prochain consistoire. La Belgique va donc avoir son Eminence rouge. C'est un honneur que les pauvres du pays auront payé assez cher. Tous les journaux libéraux ont reproduit le récit des exploits accomplis par les stok- slagers Turnhoul. Jusqu'à présent, pas une feuille pieuse n'a protesté contre ces actes de violence de la voyoucralie cléricale. - Précurseur Le conseil d'administration de la Banque natio nale était en séance l'autre jour. Un employé entre et, déposant sur la table une boule de papier moitié calcinée, demande que le conseil prenne une décision au sujet de cet objet. Cette boule de papier était un paquet de billets de banque, appartenant un petit commerçant du bas de la ville. En prévision d'un payement faire ce jour là il avait mis les billets dans un tiroir de commode sous de vieux journaux. Sa femme, le matin, pour allumer le feu, avait puisé dans le tas et, sans se douter de rien mis dans le poêle les billets avec un journal. Heureusementla cheminée n'avait pas voulu tirer et les papiers n'avaient brûlé qu'à demi on avait pu retirer les billets encore roulés en boule. C'est cette boule qu'on venait de soumettre au jugement des administrateurs de la Banque. Ils ont défait la boule avec précautions, retrouvé les numéros des billets et ordonné leur rembourse ment immédiat la grande joie du pauvre com merçant. o A quelque chose mauvaise cheminée est bonne. Gazelle k Depuis que nous avoas publié quelques rensei gnements sur les faits et gestes de cette catégorie d'industriels qui exploitent là bonne foi des ama teurs de tableaux au détriment des artistes on nous a signalé une série' d'autres trucs mis en œuvre par ces industriels. A propos de M. J. Coomans, une personne digne de foi nous ràppbrte qu'un de ses amis a payé récemment 900 francs deux tableaux signés Coo mans. Comme il était persuadé avoir fait une bonne affaire iltse vantait volontiers de son acquisi tion. Un connaisseur expérimenté s'en alla voir les tableaux et acquit bientôt la certitude qu'ils con sistaient toutsimplementen photographies coloriées très-habilement et collées sur panneaux. Il y a peu de jouà's, un marchand de tableaux de Bruxelles, soupçonnant comme apocryphes deux tableaux qui lui étaient présentés et portant la signature de M. E. Keymeulen s'informa auprès de cet artiste et lui demanda de lui certifier l'ah**^ thenticité de ces tableaux C'étaient deux mauvai-Bk* ses copies ne valant pas les cadres qui les ornaient. I Etoile On écrit la Meuse propos de l'article, de la Revue des Deux Mondes sur Van de Weyer Cet article est dû la plume de M, Au guste Laugel, secrétaire du duc d'Aumale, et quelque peu parent de Van de Weyer puis qu'il déclare puiser les détails de son répit dans les souvenirs d'une longue amitié nouée par la parenté et entretenue par de communes affections. La notice est fort bien écrite lecture agréable comme tout, la plume de M. La anecdotes inéditès piquantes t Après lesj tf qui

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 2