y
t
communal, une somme quiavec la part de l'an
prochain, dépassera cent millions de francs.
La disposition de cette somme énorme a opéré
une véritable révolution dans la situation des com
munes rurales. Elle en a changé la face par les
développements que ces communes ont pu donner
deux services importants la voirie vicinale et
l'instruction publique. Les communes suburbaines
de Bruxelles, qui prennentdans le fonds communal
une large part dont la quotité s'accroît avec leur
prospérité même ont pu grâce cette ressource
inespérée., accomplir les obligations qui leur in
combaient pour répondre aux besoins des popula
tions.
Quand les chais s'en vont, les souris ont
beau jeu c'est le cas de le dire propos du
départ de M. De Brauwer, comme jiqje en
%yi»,e-
Il n'a pas fallu grande réflexion au gouver
nement pour adopter ce choix cependant
M. De Biauwer était un magistrat distingué
plein d'avenir et dont le départ laissera un
grand vide dans la jeune magistrature mais
nos cléricaux avaient des motifs particuliers
pour lui accorder, sans hésitation, la faveur
d'aller en Egypte. Depuis près de deux ans
M De Brauwer était chargé de l'instruction
judiciaire dans lesaffaires Langi and seul peut-
être il connaissait fond toutes les manœuvres
et toutes les roueries qui ont été employées
dans ces affaires; aussi [instruction était sur
le point d'aboutir et plusieurs matadors cléri
caux allaient ëtre traduits eu justice, lorsqu'on
envoie le seul magistral qui connaisse ces
affaireseu Egypte.
Nous sommes curieux de savoir ce que
deviendta celle instruction judiciaire. Abou-
tira-1—elle un nou-iie'u ou restera-l-elle sans
suite
Bref, assisterons-nous encore ce triste
spectacle de voir pendre les petits vo.leurs
et courir les grands
Voici la partie la plus intéressante de la
circulaire de M. le ministre de l'intérieur,
traçant la marche suivre pour as»urer le
service des constructions de bâtiments d école
On s'est plaint souvent, notamment au sein des
Chambres, des dépenses' qu'occassionne l'Etat
le luxe que mettent certains architectes dans la
construction ou la décoration des maisons d'école.
Sans vouloir proscrire une certaine élégance,
appropriée la destination de ces bâtiments et au
plus ou moins d'importance des localités le gou
vernement décline formellement son intervention
financière dans les dépenses de luxe, comme étant
étrangères aux intérêts de l'enseignement.
Si certaines villes dont les ressources sont"
abondantes veulent donner leurs écoles des
dimensions ou une apparence plus ou moins mo
numentale, elles sont parfaitement en droit de le
faire, mais leurs frais. L'article 4, n" 1, du pro
jet de règlement est explicite sur ce point.
L'observation qui précède s'applique, par iden
tité de motifs au prix d'achat de terrains dont
l'étendue excéderait les besoins ae l'école ou que
la commune désirerait acquérir sans utilité bien
démontrée pour l'enseignementdans un endroit
de'la localité où le prix des immeubles est plus
^!evé qu'ailleurs dans l'un et l'autre casla part
^det. la dépense qui excède les besoins sera ia
large exclusive de la commune,
f C'est sous cette réserve que le gouvernement
iitinuera intervenir atotid^ d$ ses subsides
as les acquisitions de'vferraihs lorsqu'il sera
[staté d'ailleurs tiuela coBi.nune ne dispose
:un emplacemen^MÉ^ Si l'école qui
r,être construit® «m acquérir est
^tinée >-enu^^^^^^^^B'xistante, la valeur
ive sur cette
[se parmi les
siisition pro
les bâijj
Ah s'iljélaient destinés des Petits-Frères,
ce serait toute autre chose.
Le projet de loi déposé par MM. Lelièvre et De
Baets la Chambre, portant révision de l'art. 155
du Code civil, n'est pas sans importance comme
principe, en matière successible.
Selon les honorables membres, la succession
naturelle n'aurait plus d'effet, moins de testa
ment, après le sixième degré.
Cela ne nous semble pas mal friser le socialisme,
mais on comprend que l'État devant alors hériter,
nos adversaires trouveraient en pareil cas plus
facilement l'occasion de capter les successions
ainsi tombées en déshérence, au profit de couvents
et de monastères. Us seraient débarrassés ainsi de
ces procès fort incommodes que leur font souvent
ces parents éloignés mais d'après nous, il serait
beaucoup plus opportun de supprimer les testaments
in articulo mortis entre étrangers.
On éviterait ainsi un grand nombre de capta-
tions, si on exigeait que les legs au profit d'étran
gers eussent un caractère authentique et qu'au
moins les testaments eussent un mois de date
certaine avant la dernière maladie du testateur.
Une disposition de ce genre rencontrerait sans
doute une unanime approbation sur les bancs de la
droite, peuplés, comme on sait, de tous les hon-
pêtes gens et elle serait une grande garantie pour
les familles qui sont exposées aujourd'hui aux
plus scandaleuses spoliations.
Institution royale de messines. Un arrêté
en date du 24 novembre, nomme, pour un nouveau
terme de cinq-ans, prendre cours le Ir janvier
prochain, membre de la commission administrative
de l'institution royale de Messines le sieur Van-
denpeereboom (Alphonse), ministre d'État, membre
de la Chambre des représentants.
Par arrêté royal du 29 novembre, le sieur
Verlynde, avoué, juge suppléant au tribunal de
première instance séant Ypres, et conseiller pro
vincial, est nommé juge de paix du canton d'Alost,
en remplacement du sieur Vauderheyden, décédé.
i étazelle mentionne un bruitqui circulait dans
or® i
Lal-
les cori®irs et d'après lequel une grave mésintelli
gence régnerait depuis quelque temps, entre M.
Delantsheere et son collègue de l'intérieur, M.
Delcour.
Cette mésintelligence aurait éclaté la suite
d'une discussion soulevée dans un conseil' des
ministres, propos de la conduite politique tenir
par le cabinet pendant la session, M. Delcour
insistant pour une politique réparatrice style du
Bien publie M. Delautsheere réclamant, au
contraire, le maintien du statu quo.
Toujours est-il qu'à la Chambre, MM. Delauts
heere et Delcour n'échangent pas une parole et que
c'est peine s'ils se saluent.
Nous lisons dans XEcho du Parlement
Les révérends Pères qui inspirent et rédigent
nos feuilles cléricales inventent et propagent des
mensunges avec une impudence qui ne connaît pas
d'obstacles. Nous recueillons avec soin le dos
sier de toutes les diffamations que les pieux Basiles
accumulent notre adresse et nous aurons exa
miner eu.temps et lieu s'il ne convient point de
les déférer
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Leur but, on le connaît il consiste persuader
leur public que XEchodù Parlement,qui subsiste
exclusivement du-produit de ses abonnements et
ses annonces, est subsidié par un pouvoir quelcon
que. Quand les libéraux étaient au ministère on ne
craignait pas d'imprimer qu'il était payé par le
trésor public. Aujourd'hui qu'on ne saurait faire
accroire aux badauds que XEcho est payé par le
ministère cléricalon cherche propager l'idée
qu'il est payé par l'Allemagne et l'on trouve des
lecteurs assez idiots pour le croire.
Allez toujours aimables et révérends Pères.
Allez le plus loin possible, nous vous suivons d'un
œil attentif, et le jour viendra où vous paierez en
capital et intérêts votre petit système de grosses
déttpnciations et de petites lâchetés.
Il y a quelques lieues de Bruxelles dans
une localité voisine d'une des deux grandes voies
ferrées un curé qui est d'une intolérance et
d'une passion politique extrêmes.
11 s'est fait une réputation terrible dans tout le
pays entier.
Son jardin longe le chemin de fer dont il n'est
séparé que par une muraille très-basse.
Les voyageurs de commerce ont organisé une
conspiration.
Ils font tomber de tous les trains qui passent
près du jardin du curé une pluie de journaux
libéraux.
Us s'en mêlent tous et comme il passe des
trains toutes les dix minutes et que chaque train
porte quatre ou cinq voyageurs de commerce qui
portent chacun quatre ou cinq journaux c'est
une vraie désolatiun.
Les fleurs et les arbustes du curé disparaissent
sous des montagnes de feuilles libérales et le
fougueux ecclésiastique passe ses journées entières
ramasser la pelle, pour les enfouir, ces dange
reux cadeaux. [Gazelle.)
Dans une lettre adressée du Limbourg au Jour
nal de Liège, on dit que le siège sénatorial, vacant
par la mort de M. de Pitteurs-Hiegaerts, sera
vivement disputé. Parmi les candidats que l'on
prévoit, on cite MM. Ulens, avocat Saint-Trond,
et Van Willegbem, 'bourgmestre de Sckuelen.
Le Moniteur de Vempire allemand annonce que
le chancelier vient de soumettre nu Conseil fédéral
la convention additionnelle, signée le 22d»ce mois,
au traité du 26 mars 1868, conclu entre la Confé
dération de l'Allemagne du Nord et la Belgique,
concernant la réciprocité de l'expédition postale
des petits paquets.
On nous écrit de Gand que le bourgmestre et un
échevin d'une commune des Flandres, tous deux
eléricaux, viennent d'être arrêtés du chef dcçojB-
plicité d'assassinat. [Écho du Parlemê
Le Bien public a été bien embarrassé hier...
Voulant lancer un lardon un nouveau journal
libéral qui vient de se fonder Gand, il s'esfL
trouvé amené parler de Jérôme Paturot, d'Oscar v>
et de Malvina...
côté de Jérôme Paturot dans les pudibondes
Mais comment faire décemment figurer Malvina
côté de Jérôme Pati
colonnes du Bien public
Le cas était difficile. Pour assurer le respect des
mœurs, le Bien public a appelé Malvina la...
ménagère de Jérôme^Paturot.
Quel ménage
I
Certains journaux catholiques
aujourd'hui la défpjise de l'admiui i
Ja sûreté publique.)
^C'est sans dout
iis reconduis
jit