N° 3.507. - - Jeudi, I 34e ANNÉE. - 10 Décembre 1874. j 6 FRANCS PAR AN. Al; JOURNAL D'Y PRES ET DE L'ARRONDISSEMENT, Nouvelle* «le l'élranger. Inférieur. V Aj r V LE PROGRES PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. TIRES ACQUIRIT EtJNDO. INSERTIONS: Annonces: la lî^nc ontiuairc fr. 0-15; Réclames: In ligne fr. 0-30 Les annonces de Bruxelles et de l'étranger sont reçues cbez MM. Leciisin et Picalui. 15, Montagne des Aveugles, IIiiuxkli.ks. AUONNIÎIMRNT PAR AN Pour l'arrond* administratif et judiciaire d'Ypres. fr. ti-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce «jni concerne le journal doit être adressé a l'éditeur, rue au Beurre, 85. L'accueil fait par l'Assemblée an document lu par M de Cissey a été des plus réservéstel ipie le com porte d'ailleurs la situation. Qiielques approbations seulement sont parties du centre droit et de la droite modérée aux phrases'"finales.. L'extrême droite a ob servé une attitude glaciale. Au fond, cependant, elle n'a pas trop lieu de se plaindre. A moins île demander 8(1 maréchal de proclamer Ilenri V roi de France et de l'imposer par la force que peut-elle désirer de plus que de le voir garder la place du souverain absent, comme un fidèle intendant, jusqu'à ce qu'un miracle permette an fils de saint Louis de remonter sur le trône de ses pèf es Au fond, le Message, par les atténuations qui lui olU été imposées s'incline devant les derniè res instructions que le eomte de Cliambord a trans mises ses fidèles, et en cette occurènce, ce sont bien, plus les inspirations de M. de BrogliC qui l'ont emporté que les conseils d« M. Decazes. Le Rcichstag allemand a nommé hier la commission du budget de l'empire et celle du budget de l'Alsacc- Lorraine. Dans cette dernière la majorité a fait entrer les quatre députés alsaciens qui participent aux délibé rations de l'assemblée mais s'il faut en croire le Post "ceux-ci auraient décliné ce mandat. Due dépêche càrTïsfè de Tolosn (Navarre) annonce que l'armée de don Carlos attend avet impatience la grande attaque que les républicains piéparent contre les lignes du Carrascal (Navarre). Les carlistes conti nuent du reste leurs opérations contre Irun et Bil- b m. Une dépèche de Buenos-A^es annonce officielle ment la défaite do,général Mitre qui s'est rendu discrétion avec toute.son armée. le 9 Décembre. HLes journaux de Bruxetles nous annoncent tue M. Scfiilynin vient de soumet Ire l'A.sso- ition libérale de Brifxelles une proposition »nl voiçr le dispositif L'assemblée émet le vœu que, par les ins du Comilé, une invitation soit adressée portoqles les associations qtii professent des Mar-es libérales, l'effet.d'organiser un con- ?s qui se réunirait un? date fixer ulté- I cs< au£,rement' sion^ïq^s ne savons quel accueil est réservé toits te proposition au sein de l'Association J^'lrale de Bruxelles mais nous croyons ivoir prédire qu'elle est destinée faire nse fiasco en ipro- ince et surtout F) a libres dépôts 1 0 nous avons ive®fcet le programmes, du fametix. J dériver* :u cord et écarjons ceux sur lesquels nous sommes divisés aujourd'hui ils disent tout le conlraire et veulent formuler en programme les principes, sur lesquels nous sommes loin de nous entendre. Voilà pourquoi nous ne voulons en ce mo ment ni de convent, ni de Congrès. Que chaque association se réorganise et adopte un programme en rappdrt avec les'aspirations politiques de son corps électoral voilà tout ee qu'il y a faire. Quant nous, nous avons le notre, c'est celui du congrès, de 1846, auquel nous avons ajouté renseignement obligatoire F.h bien! ce programme là nous suffira pour longtems encore, et nous som- mes décidés ne pas subir l'influence de !'A«>» soeialion bruxelloise dont les aspirations politiques n'ont aucune chance d'être com prises par les populations damant imi «JL.ii Nous constatons notre réélection de M. FooXainas. comi! du Comité de l'Association libéral elles a produit une pénible impresiifon parmi nos populations. Quand on a traversé des phases aussi regrettables, que celles par où a passé M. Fontainas, ce qu'on a de mieux faire est de se faire oublier et non de recher cher les ovations politiques. Brefcelle réélection froisse le sens moral et est un audacieux défi lancé l'opinion publique. ux- Dans sou dernier numéro, le Progrèi a rendu compte de faits regrettables qui ont eu lieu dans la nuit du 4 courant. Dès que nous avions lu ces lignes, nous étions décidés ne pas en accepter toute la responsabilité. L'auteur de l'article estsans dou ami des personnes mole»tées. qui un premier sentiment d'indignali comprendre et justifier mais déclarer que cet article a ét<( nous avoir été communiqué et Si nous en avions eu conn l'eussions modifiéten tern et surtout moins généifu ,1;.,j un blâme*é;ère s H 9 -Cl» lieu. <T i ,y: .Nous •<^)érrvi% des <%t^-.p .servira Je née le i ave^ ,i»i.rt laj J 11«g en -etL quelque ra cédé facile tenons ré, sans insu, nous erbes m Les feuilles cléricales entreprennent une cam pagne en faveur de la sainteté du travail. Le travail, disent-elles, est la loi de la nature l'homme ne peut s'y soustraire impunément. Le travail est le fondement de la moralité humaine, l'honneur et la dignité de l'homme. C'est parler d'or mais par qui ce% paroles pour raient-elles bien être méditées Nous avons en Belgique une armée cléricale d'environ 30,000 religieux de tous ordres et de toutes couleurs de ce nombre, un tiers peine travaille, soit soigner les malades, instruire la jeunesse. lH peu de logique, s. v. p. si vous reconnais sez que dans l'ordre civil, tout homme pour réncuidre sa destinée, doit travailler, commencez paj^geonnaitre que les vingt mille religieux qui KreW*|*!î,î'oisiveté, violent les lois de la nature consljpnt une lèpre sociale. On sait que lors de la vérification des pouvoirs des sénateurs élus au mois de juin dernier, le Sénat a réservé sà décision en ce qui concerne l'élection, de M. Balisaux, sénateur de Charleroi, jusqu'à ce que la cour d'appel de Bruxelles ait statué sur une réclamation formulée contre l'inscription de M. Balisaux sur les listes électorales de Charleroi. Cette réclamation se fonde sur ce que M. Bali saux est domicilié Bruxelles et non Charleroi. Si elle était admise M. Balisaux ne serait plus éligible pareequ'il ne paie pas le cens requis pour la province du Brabant. C'est l'audience d'hier de la 3" chambre de la cour d'appel que cette affaire a été plaidée. Elle a rempli toute l'audience. M" Bilaut et Dejaer plaidaient pour le récla mant. M. Balisaux a défendu lui-même sa cause devant la Cour il était assisté par Me Dequesne. Nous ferons connaître l'arrêt qui interviendra dans t îtte cause. La proposition de la Suisse relative la réunion d'un congtlL. européen pour s'occuper de la ques tion des trc.9 torts par chemin de fer a été accep-^ téepar l'A.ftnche et l'Allemagne, puis l'Italie et la Belgique Ont suivi. La France est actuellement en négociation avec le gouvernement fédéral^n ne doute pas de son acceptation. M. de Franqu1 ville serait son délégué. IJW ,mi AI je srau: 5n j-r''imune.v |ajj g s avaient; e J Ou lit dans le Journal de Liège propo^ USiire de M. Paul Dçyaux LÉMÉte travail consié gyVe est aussi remarquablef>sur q évation de î1. pe 1 que par la fermeté du st; au' c £jLf »i;rra jugqr i^J^ljiauteur laquelle l'an ;t< bev4l ar R mots placé, en têt*/ exç.te 1 i-p^ tiia JCcasiouDe ili r e maliger, sortir et travailler au.sîS U ^itt ,r x-. a. lent surtout a la classe lahorio,,,- aux -yaVtUflsj ^nployés de bureau, atix hoai/ ,)i]i.s«e defaii [in. s afle.'iées .l'iufJaouiArtUn.. Aine.:-.. ;;ire lice. fuis T Clll forêt

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Le Progrès (1841-1914) | 1874 | | pagina 1